samedi, mai 10, 2008

Jardin


Iris mauve
Tombé de l'azur
En voile léger


Tout ratatiné

Sa floraison accomplie
L'iris
miss Yves




Pétunia
Que fais-tu là
Fraîche frimousse

Miss Yves



















Opulente fragile
Rose de couleur tango
beauté sidérante
Miss Yves

2 commentaires:

  1. Merci Miss Yves du charmant haïku sur ma photo de pois de senteur. Souvent on voit autre chose dans les fleurs, comme on le fait dans les nuages : papillon pour les pois, visage pour les pensées, et on leur prête aussi un langage, nous les considérons comme des messagères.
    Tu parles des mauvaises herbes, il vaudrait mieux dire "adventices", en Allemagne, on les respecte tant qu'elles nuisent. Les adventices en général sont plus vigoureuses. Mais pourquoi tant s'acharner à avoir des plantes fragiles ? Pourquoi vouloir des roses au pays du sable alors que les graminées poussent si bien ?
    Parce que l'on ne souhaite que ce que l'on n'a pas. Le bonheur serait d'aimer ce que l'on a, ne penses tu pas ?
    Au bord d'une rivière dans les Pyrénées, j'ai ramassée des graines de géranium
    Dans la montagne, des graines d'oeillet du poète
    J'aime beaucoup récolter ces plantes sauvages qui souvent sont plus belles car plus sobres que les variétés cultivées.

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  2. De bien belles ...pensées!
    C'est vrai qu'il vaudrait mieux aimer ce que l'on a , et pourtant,quelle imagination, quelle projection vers l'ailleurs que vouloir acclimater ce qui pousse loin de chez soi...
    Ta photo de pois de senteurs m'a beaucoup inspirée, j'y ajouterais volontiers d'autres commentaires (demain ?)
    Miss Yves

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Comme des poissons dans l'eau

                                                                     Les Claies de Vire