jeudi, janvier 29, 2009

Coup de balai ?3/3-Jacques Fauny -Lerendu, "Fragments dérisoires"


Billet numéro 500
Clef de l'énigme/
photograff.blogspot.com/2009/01/coup-de-balai.html


www.2angles.org/expositions/2008-2009/transitives/Jacques Fauny/Jacques Fauny.htm


dufourcoppo.ifrance.com/dufourcoppo/

Cliquez pour lire les textes
Dernière photo:l'artiste, Jacques Fauny met au point son installation au sol "Tribal Folk"
"Dans ce travail, je veux parler du drame Rwandais , de guerres tribales


Les panneaux muraux "fragments dérisoires" sont faits de petites pièces (13/19 cm) reliées et découpées dans une grande affiche et regroupées par séries* nominatives de 40 cm/sur panneaux de bois. *liste de prénoms rwandais
www.aliloke.info/prenoms/index.htm
"Petits pots de fleurs sur lesquels sont collés des extraits de vieilles revues universitaires des années 30 (Conférencier) et des petites machettes qui ont subi le même traitement. L'ensemble est relié par de petits objets kistch"

16 commentaires:

  1. What thing is that? I'm sorry; I don't understand your language.

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  2. An exhibition about tribal wars in Rwanda

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  3. Avidement mon cerveau obtus n'avait aucune chance de démêler l'écheveau...
    Très bien en tous les cas.
    Une vraie charade à tiroir MDR
    Bon WE

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  4. Daniel, bon WE à toi.
    N'incrimine pas "ton cerveau embrumé", car l'énigme ou "la charade à tiroirs" était plutôt hermétique .
    (Dans ma réponse précédente, je dis que c'est "presque de la philo, en effet, il s'agit d'art conceptuel, pas si difficile à saisir, quand les clefs sont données))

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  5. C'est très intéressant. Mais pourquoi on s'appelle "Fragments Dérisoires"? Dérisoire en Anglais est "ridiculous"n'est-ce-pas? Je croix que c'est très beau. Et c'est aussi formidable que Jacques Fauny-Lerendu a cré ce collage avec 43 élèves.Merci et bon weekend. Au revoir.

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  6. Sis moi Yves, je suis comme Daniel hier, un peu larguée. Depuis hier, j'ai la tête fragmentée et j'ai peine à recoller les morceaux. Je pense que mon mal n'est pas dérisoire, il est grave, très grave Docteur Marcel !
    Une expo sur le drame du Rwanda pour ne pas oublier ce qui s'est passé là-bas. Simplement, je trouve que cet art est particulier.
    Je suis punie de mon ignorance en art moderne et littérature, par le mot vérificateur.

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  7. Il faudra que je revienne pour voir plus en détails en effet. Quel travail! C'est de l'art engagé apparemment.
    (misteryp = Mistery P.)

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  8. "Dérisoire" il me semble que si on me demandait mon mot préféré je répondrais "dérisoire". Et je m'aperçois de jour en jour que notre vie est faite d'éléments, d'événements dérisoires, comme un pas après l'autre pour avancer et faire un tour du monde ou gravir des montagnes. Comme un message après l'autre pour arriver à 500 messages.
    La vie ne nous permet pas de nous souvenir de tous ces moments par lesquels nous sommes passés (Alfred Jarry : "L'oubli est la condition indispensable de la mémoire." Je le sais mais ne puis l'appliquer)
    Mais le blog le permet, et le retour en arrière offre bien des surprises et parfois bien des émerveillements.

    Bon anniversaire ma Miss unique et préférée !
    (Ce que disait de moi mon père dont j'étais la seule fille parmi trois frères : sa fille unique et préférée)

    Je t'embrasse !

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  9. Bonsoir Miss, et si tu t'intéressais aux accents à présent que tu en as terminé avec l'alphabet ? En français il y en a moins qu'en portugais ou en vietnamien.

    motsk

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  10. L'alphabet ne fait que (re) commencer!
    Comment s'intéresser aux accents ?

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  11. Le mot vérificateur sur lequel je suis tombée a demandé à ce que je me crève les yeux à la lire et à le retranscrire. Je ne sais plus ce que c'était. Un truc à la mors moi le n..., comme dirait mon Père.
    Celui de today est beaucoup plus simple.

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  12. Un suivi de la matière en quelque sorte. Etonnant et réconfortant quelque part. Un montage merveilleux. J’aurais pourtant une question à poser à Jacques Lerendu : pourquoi une machette ? Apres avoir relu la définition du mot machette, serait-ce dans l’idée d’ouvrir un chemin. ?

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  13. Merci de m'avoir posé sur ton site
    comme on couche un tapis de feuilles.
    en dessous un texte instantané (instant donné) pour alain bashung
    mon ami poète
    bises à toi jacques fauny lerendu



    AB ROAD-PARADIS

    1
    Il marchait à deux pas de la mort,
    comme on frôle des murs sans décor.
    La petite entreprise est fermée,
    dormez maintenant monsieur Bashung,
    dans les deux bras de la poésie,
    entre blanche neige et atchoum.
    Allez rôder dans les métaphores
    de l’éternité, juste au bord.

    REFRAIN

    L’homme de la goutte d’or
    s’envole vers l’étoile du nord.
    Rien ne l’oppose à la mort,
    parti avec Joséphine un samedi,
    À l’aube du printemps zéro neuf,
    Dans les AB Road-paradis.

    2
    Il marchait sur les traces de Baudelaire
    et d’un dernier Gainsbourg pas clair.
    Sur la mer il voyait danser
    l’ombre de Vincent, traîner Ferré.
    Sombrez maintenant monsieur Bashung
    avant que ne sombre le monde.
    Qu’importe puisque l’amour s’exporte,
    qu’importe puisque le vent l’emporte.

    3
    Il marchait dans les bas fonds des criques,
    prenait le train à travers les plaines.
    Osait, la nuit s’injecter dans les veines,
    des gros mots qui soulagent à peine.
    Rêvez maintenant monsieur Bashung,
    épinglez vos belles phrases au ciel.
    Tout est extrême limite, superficiel,
    tout est délit de fuite, artificiel .

    The end

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  14. Merci de m'avoir posé sur ton site
    comme on couche un tapis de feuilles.
    en dessous un texte instantané (instant donné) pour alain bashung
    mon ami poète
    bises à toi jacques fauny lerendu



    AB ROAD-PARADIS

    1
    Il marchait à deux pas de la mort,
    comme on frôle des murs sans décor.
    La petite entreprise est fermée,
    dormez maintenant monsieur Bashung,
    dans les deux bras de la poésie,
    entre blanche neige et atchoum.
    Allez rôder dans les métaphores
    de l’éternité, juste au bord.

    REFRAIN

    L’homme de la goutte d’or
    s’envole vers l’étoile du nord.
    Rien ne l’oppose à la mort,
    parti avec Joséphine un samedi,
    À l’aube du printemps zéro neuf,
    Dans les AB Road-paradis.

    2
    Il marchait sur les traces de Baudelaire
    et d’un dernier Gainsbourg pas clair.
    Sur la mer il voyait danser
    l’ombre de Vincent, traîner Ferré.
    Sombrez maintenant monsieur Bashung
    avant que ne sombre le monde.
    Qu’importe puisque l’amour s’exporte,
    qu’importe puisque le vent l’emporte.

    3
    Il marchait dans les bas fonds des criques,
    prenait le train à travers les plaines.
    Osait, la nuit s’injecter dans les veines,
    des gros mots qui soulagent à peine.
    Rêvez maintenant monsieur Bashung,
    épinglez vos belles phrases au ciel.
    Tout est extrême limite, superficiel,
    tout est délit de fuite, artificiel .

    The end

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  15. Merci, Jacques, pour ce beau poème, ce bel hommage.

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