dimanche, décembre 11, 2011

Un dimanche au Musée:Glenn Mor (2/2)


Répondant à l'invitation de l'association des amis des musées saint-Lois présidée par Madame Suzanne Leclerc,  Guy Allix, actuellement enseignant à l'IUT de Lisieux, s'est dit  très heureux de retrouver  Saint-lô, ce dimanche 4 décembre 2011  où il a connu  deux belles aventures   .
- Professeur de Lettres au collège Lavalley, il a communiqué à ses élèves  son amour de la poésie  en lui consacrant un club  et en publiant  une revue scolaire, "Lavalley du poème".
-Ce même amour de la poésie l'a conduit à fonder en 1989 , avec   Richard Catherine l'association Lire à Saint-Lô  (dont il a été le premier président) ,et  avec Dominique Delauney  le Prix Jean Follain  de la ville de Saint -Lô, promis depuis à un bel avenir. Précisons que son diplôme de DEA avait  été consacré à ce poète, né à Canisy.



Le récital Glenn Mor  unit  musique et poésie.
Le pianiste Olivier Mélisse accompagne  de musique celtique (Didier Squiban, Benoît Briens ) ou de ses  compositions personnelles  les  poèmes lus, dits, proférés par Guy Allix : ses propres poèmes de jeunesse, au   lyrisme prononcé, et  des textes de Rimbaud, Verlaine, Corbière, René Char, Vian, Christien , Dauphin avec pour thèmes les mots,  la poésie, la révolte, la liberté.
Les choix musicaux ont revivifié certains"classiques" inoubliables: ainsi,"Le dormeur du Val" aux accents en demi-teinte d'Erik Satie ou le  "Gaspard Hauser chante" de Verlaine sur fond celtique.
Le poète a également pris sa guitare sèche pour  chanter des morceaux de Jacques Brel,et de  Georges  Brassens , maîtres de la chanson  française qui l'ont marqué, à l'instar de Léo  Ferré.
Alternant avec  le duo voix /piano, de belles plages le piano en solo .



Si l'espace  du musée retenu pour ce récital n'offrait pas une acoustique tout à fait satisfaisante, ses dimensions intimistes, en revanche apportaient un style"café-concert" très sympathique,soulignant  la complicité entre les deux compères, et  le  lien que  Guy Allix   sait établir avec son public .


 Celui -ci  a apprécié ses  transitions chaleureuses , malicieuses et ludiques.

Par exemple, lorsqu'il a été invité à deviner le sujet  et l'auteur de la chanson suivante :



"Mais le pire de tous est un petit vocable/
De trois lettres pas plus, familier, coutumier/
[…]
Honte à celui-là qui, par dépit, par gageure,/
Dota du même terme en son fiel venimeux/
Ce grand ami de l’homme et la cinglante injure/
Celui-là, c’est probable, en était un fameux./
[…]
La male peste soit de cette homonymie !/
C'est injuste, Madame, et c'est désobligeant/
Que ce morceau de roi de votre anatomie/
Porte le même nom qu'une foule de gens."


La  bonne réponse ayant été donnée quant à " ce morceau de roi" du "Blason du corps féminin" composé par Georges Brassens, l'auditoire eut le droit d'ouïr la suite du concert!


Merci aux deux artistes pour ce "dimanche au musée" plein de charme , et pour  paraphraser Luc Bérimont:"Vive la poésie"!

6 commentaires:

  1. "Vive la poésie"! Donc.
    Je suis bien incapable d'en écrire et je suis loin de tout aimer.
    Chez c'est si bien conté ...
    Bon dimanche.
    A + :))

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  2. Je vois que tu as été toute à ton affaire.

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  3. Vraiment "Vive la poesie"
    La physionomie de Guy Allix invite au partage. Le courant semble facile a passer.

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  4. Je me demandais de quel film venait le morceau que j'ai entendu en ouvrant ton blog et c'est "Chat blanc Chat noir", qu'est ce que je gagne ?

    J'ai vu le parcours de Guy Allix, il me rappelle celui du prof de physique de mon mari en prépa, un vrai SS disaient ses élèves mais si impliqué, il avait été ouvrier soudeur et n'avait pas compris mai 68, les études pour lui étant une telle chance...
    Nous l'avons revu lorsque chacun avait trouvé sa place dont l'un viticulteur à St Emilion, ému que son ancien prof l'écoute avec attention parler de son métier dans son chai...

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  5. Tu gagnes le droit de lire mes messages à suivre.

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  6. quelle belle série...un vrai bonheur!Au début j'ai pensé qu'on allait parler d'un poète troubadour que j'aime beaucoup? que j'allais écouter dans un petit troquet enfumé (un soir par semaine)dans les années 64-68 à quimper et qui est Glenmor.aucun CD ne pouvait être trouvé j'avais une vieille cassette...et oh bonheur l'autre jour je faisais mes courses dans l'hypermarché tout près de chez moi quand je découvre un coffret(nouveauté)Glenmor l'intégrale!!!
    Je reviendrai suivre tes liens pour rêver un peu encore. Merci

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