dimanche, août 27, 2017

Pluie et pleurs






Pour clore la visite d'Amsterdam, voici trois endroits emblématiques, parcourus sous une petite 
pluie fine:



A la sortie du béguinage, la place du Spui, quartier littéraire où fleurissent les librairies, haut-lieu du mouvement contestataire Provo dans les années 60.



     Le Palais royal (Paleis Op de Dam), construit par Jacob van Campen dans un style classique et austère fit office d'Hôtel de ville au siècle d'or.


     Transformé en résidence royale par Louis Bonaparte, il appartient toujours à la couronne, mais la reine ne l'honore de sa présence que rarement,  pour des réceptions officielles.
    La place où il est édifié est de belles proportions.



     En la quittant, nous pouvons repérer le musée de Madame Tussauds (l'équivalent de notre musée Grévin) dont le guide du Routard ne recommande pas vraiment la visite:"Si la partie historique présente un intérêt limité, il n'en va pas de même pour les scènes de la vie quotidienne, souvent grotesques".
     (Notez sur le panonceau, la double croix dont il a été question dans un billet précédent.)



     D'autre part, le même guide souligne que les mannequins de cire des personnages célèbres, Rembrandt notamment, "évoluent dans des décors tapageurs".
Bref, dispensons-nous de cette visite d'autant plus que d'autres sites d'importance  restent à voir.

     Mais le lieu le plus chargé d'humanité, la maison d'Anne Frank (Anne Frank Huis) devenue musée-mémorial  impose un système de pré-réservation équivalant pratiquement à des visites sur rendez-vous.
 La file d'attente se déployant  sur trois rues et demie, est impressionnante.



     Nous ne pourrons donc pas nous recueillir dans la maison et dans l'annexe où la famille Frank vécut -de 1941 à 1944- dans la clandestinité, et où la jeune Anne Frank rédigea son journal.





8 commentaires:

  1. Coucou Miss Yves.
    Voici un séjour des plus instructif, les photos sont impératives pour en garder le bon souvenir.
    Très bonne semaine, A +

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  2. Le musée de Madame Tussauds (sans "s" sur l'enseigne) c'est kif-kif qu'à Londres et je ne suis jamais entrée non plus au musée Grévin (j'ai failli, mais mon plus jeune fils ce jour là de février était tombé dans une fontaine près des Halles et nous avons dû rentrer)

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    1. Ah! Les maladresses ou les bêtises de dernière minute des enfants !!!! J'ai un souvenir d'une visite prévue au jardin de Méeidon-Canon qui a été remplacée par une longue attente aux urgences de Caen-et c'était un dimanche!

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  3. En ce qui concerne la mansarde d'Anne Franck tu aurais sans doute été très déçue comme l'a été Daniel lorsque nous avons jeté un oeil à la dernière chambre de Van Gogh à Auvers-sur-Oise (il nous avait fallu grimper aussi un escalier escarpé)

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  4. Dommage la visite sous la pluie. Le soleil fait tellement mieux ressortir cette belle architecture. Tu sais le musée Grévin de Paris n'est plus ce qu'il était non plus. Moi, j'aimais la partie historique, maintenant... Va y avoir bientôt Neymar tu vas voir.
    Quant à la maison d'Anne Frank, le principal est de se souvenir de son histoire.

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  5. Tu as raison sur les deux sujets.
    J'ai d'excellents souvenirs d'enfance du musée Grévin.
    Barbey d'Aurevilly avait été invité à y entrer, mais il a refusé, estimant que ça aurait été avilir son image. Il ne s'est pas trompé!
    Son effigerie moisirait dans les réserves, dètrônèe par les vedettes du moment.

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  6. Pour commencer, je plussoie le commentaire de Claude.
    Je n'ai jamais mis les pieds au Pays-Bas. Par contre, en faisant la route Bruxelles-Ostende avec escales à Gand et Bruges pour essayer de trouver un hôtel, j'ai eu un aperçu du problème linguistique in situ. Le pire étant tous les panneaux de signalisation et indicateurs de direction rédigés uniquement en flamand (autrement dit en néerlandais) avec (comme tu l'as peut-être vécu à Amsterdam) tous les problèmes que cela entraîne.

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  7. Une amie qui a visité Gand et Bruges m'a parlé de ce problème linguistique-ou plutôt de cette politique linguistique.
    De notre côté, l'hôtel ayant été réservé, puis ayant pris un taxi à partir de la gare nous n'avons pas eu à chercher quoi que ce soit. Et dans le centre de la ville, avec un plan et deux guides (le Routard et Michelin)...
    A l'hôtel , conversations en anglais et en français, avec l'équipe de direction (une jeune équipe qui avait visiblement fait un minimum d' études )
    J'avais fait quelques révisions d'anglais, et j'ai eu plaisir à parler dans cette langue au restaurant, au musée, etc.

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