Longer la côte, marcher sur le sable, mettre les pieds dans l'eau, ou même, tout simplement voir la mer, la contempler...
et encore moins nager, pêcher...
...qui aurait pu imaginer que ces actions banales pour qui habite dans la Manche auraient été hors de portée car proscrites pendant 55 jours ?
Les granvillais dont les fenêtres donnent sur le port ou le large ont pu s'emplir les yeux du bleu ou du gris des flots, mais qu'est-ce qu'un port de plaisance et de pêche sans le va-et-vient des bateaux ?
Un vide angoissant.
Jour de dé-confinement, limité à 100 Km.
Le bleu de l'eau est une fête pour les yeux .
Coucou Miss Yves.
RépondreSupprimerOui! Nous regrettons tous d'avoir été privé de la mer ces jours derniers...
Les mesures prises pour les plages et le littoral me sont incomprises?
Mieux valait il se promener en groupe le long du canal saint Martin ???
Passe un bon weekend, A +
"C'est clair", comme on dit.
SupprimerMerci à toi aussi.
Surtout avec les vastes espaces des plages de la Manche (ou de la Vendée et du nord)!
RépondreSupprimerMerci, à toi aussi.
Alphonse Allais avait donc bien raison de vouloir mettre les villes à la campagne...
RépondreSupprimerExcès de zèle pour certains.
ou les villes à la mer ?
SupprimerOu les villes à la mer.
SupprimerCe satané virus a privé les gens de beaucoup de belles et bonnes choses, mais il fallait sans doute en arriver là pour un retour à la normale dans de bonnes conditions.
RépondreSupprimerPersonnellement, je ne me plains pas, nous étions en bon et beau confinement.
Granville, à voir pour nous !
Je ne me plains pas, je constate et mesure les effets dévastateurs.
SupprimerGranville vaut le déplacement , et ce n'est pas si loin de chez vous.
SupprimerD'ci peu et sans doute après l'été, nous pensons bouger pas mal.
SupprimerVous avez raison d'en profiter .
SupprimerJ'ai vu un bref reportage sur les 24 heures du Mans en virtuel!
RépondreSupprimerOui j'ai vu ça je ne sais plus où.
SupprimerIl y a longtemps que je n'y vais plus, mais j'y suis allée plusieurs fois, même si on n'aime pas la course, ça vaut le détour ne serait ce que pour l'ambiance.
Le vide n'est pas angoissant pour moi, au contraire mais je comprends que certaines personnes le vivent mal. Le bruit des vagues et le cri des oiseaux de mer suffiraient à me remplir de joie. Pendant le confinement, le ronronnement du boulevard près de chez nous et celui des avions ne nous a pas manqué. Le jardin résonnait bizarrement mais c'était très agréable
RépondreSupprimerLa méditation sur le vide, c'est très oriental, n'est-ce pas ?
SupprimerEn l'occurence, dans ce billet , il ne s'agit pas seulement d'évoquer la peur du vide ou du silence sur un plan poétique philosophique, mais sur le plan économique: plus d'activité maritime et plus de e pêche.(Des faillites en vue)
Dans le cas de fortes nuisances sonores, je comprends que le bruit des voitures (ou des motos, ou pire, des avions!
Je pense au film d'Yves Robert, nous irons tous au Paradis )ne soit pas un manque.
Personnellement,j'ai trouvé inhumaine l'absence totale d'un petit bruit de fond de circulation.
Je ne suis pas faite pour vivre avec les oiseaux, même si je les trouve très jolis, surtout sur certains blogs !
celui de Claude, pour ne pas le citer!
SupprimerCoucou. Cela ne devait pas être simple pour les habitants d'un tel paradis d'entendre le bruit de la mer et de ne pas pouvoir en profiter, d'une manière ou d'une autre. Mais finalement, les choses redeviennent presque à la normale et 55 jours, même si c'est long, ce n'est pas toute une vie. Bises alpines et belle semaine.
RépondreSupprimerCoucou
RépondreSupprimerAu-delà
de la méditation poétique ou philosophique, je pense aux conséquences de la perte d'activité (touristique et maritime) qui risque d'aller bien au-delà de ces 55 jours .
Bises normandes.
je suis d'accord avec toi...mon fils journaliste-photographe fait un reportage sur venise 'vide'
RépondreSupprimermoi aussi je me trouve à venise actuellement.. ...je connais bien cette ville depuis presque 60 ans, ..mais je suis à la fois émerveillé et angoissé ...de la voir ainsi... bises e.
Idem pour les autres villes d'art et de culture.
RépondreSupprimerLes photos télévisées de Paris désert(Place du champ de mars sans RIEN ni personne ) m'ont fait penser à un film de science-fiction.
Bises.
Tout comme Cergie, le silence dû au confinement nous a fait des vacances. Le vrombissement des avions (à jet continu dans notre ciel traversé par les va-et-vient du trafic vers Roissy) ainsi que le bruit des voitures sur la nationale en bas de chez nous et sur la départementale (passant à une soixantaine de mètres seulement devant nos fenêtres) ne nous ont pas manqué. Le chant des oiseaux dans un silence quasi religieux était une belle compensation à l'isolement.
RépondreSupprimerConfinés dans leurs chambres avec vue sur la mer, les granvillais de ta 4e photo pouvaient s'imaginer gardiens de phare durant la grève générale de mai 1907... surtout avec la réplique de janvier 2020 à propos des retraites.
Cela dit, je comprends bien ton inquiétude pour les gens touchés financièrement. Pensées compatissantes pour tous les enfants qui auront moins de jouets à Noël prochain.
Merci pour les liens.
RépondreSupprimerMême en cas de grève et de blocage des ports, il y a (ou avait) de l'animation humaine (manifs, réunions, prises de paroles), ce qui n'était évidemment pas le cas pendant tout ce temps.
Pensées compatissantes pas seulement pour les enfants, et pas seulement en période de Noël.
Tous ces gens qui souffrent déjà et qui continueront à souffrir, tous ceux qui vivent avec angoisse le réveil chaque matin. Et de si nombreuses têtes sous l'aile...
RépondreSupprimerJe me suis aperçue de l'absence de bruit de fond en enregistrant le bruit de merles particulièrement bruyants un matin de fin de confinement, l'enregistrement était beaucoup plus clair que d'habitude...