La rivière permettait de l'énergie hydraulique. Elle fut utilisée par les meuniers, les scieries, les fabricants de papier et les éleveurs de poissons.
Terre des peintres depuis le milieu du XIX ème siècle, ce village à l'écart du monde est désenclavé par l'arrivée du train à Quimperlé en 1832.
Henry Bacon le traverse en 1864 et déclare: "c'est le plus joli village que j'avais vu jusqu'à présent".
L'été suivant, Robert Wyllie s'y établit et fait venir de nouveaux confrères.
Si l'on retient aujourd'hui les noms de Gauguin et de Sérusier, avec "l'école de Pont-Aven", notons que les Français étaient rares dans les premiers temps, alors que les les américains, artistes et touristes originaires des pays du Nord y étaient légion.
Aujourd'hui, une soixantaine de galeries perpétuent cette tradition picturale, et les touristes parcourent les lieux qui ont inspiré Gauguin et ses amis: le bois d'amour, la chapelle de Trémalo, les moulins, le site de l'ancienne pension Gloanec.
Au centre du bourg, le nouveau musée , ouvert au public depuis 2016 présente les collections permanentes et des expositions temporaires, cette année, "SORCIERES , fantasmes, savoirs, liberté"
Coucou Miss-Yves.
RépondreSupprimerLes Galettes de Pont-Aven en prime...
Je taquine.
L'été 2003 nous avions pris un mois de vacances dans le Finistère, à Crozon. Fameuse idée ! à part le jour de notre virée à Camaret nous n'avons pas souffert de la canicule. Je me souviens avoir visité l'expo intitulée "L'aventure de Pont-Aven et Gauguin" au musée de Quimper. J'en ai rapporté le n° 193 (hors-série) de Connaissance des Arts, dans lequel on peut comparer "La Ferme du Pouldu" version Meyer de Haan et version Gauguin, présentées côte-à-côte dans une double page. Quant au musée de Pont-Aven, il présentait l'expo "Kenavo Monsieur Gauguin" dont je ne me souviens plus très bien.
RépondreSupprimer1ère photo de ce billet est très rafraîchissante. Et j'adore la deuxième pour sa belle perspective sur la rivière et les maisons qui l'encadrent.