Poèmes de René-Guy Cadou , de Robert Desnos et de Charles Vildrac (1882-1960) lus sur les marches de l'ancienne prison
"Si l'on gardait, depuis des temps, des temps,
Si l'on gardait , souples et odorants,
Tous les cheveux des femmes qui sont mortes
Tous les cheveux blonds, tous les cheveux blancs, Crinières de nuit, toison de safran
Et les cheveux couleur de feuilles mortes,
Si on les gardait depuis bien longtemps
Noués bout à bout pour tordre les cordes ,
Afin d'attacher
A de gros anneaux , tous les prisonniers / Et qu'on leur permît de se promener / Au bout de leur corde ,
les liens des cheveux seraient longs, si longs
Qu'en les déroulant au seuil des prisons ,
Tous les prisonniers, tous les prisonniers
Pourraient s'en aller
Jusqu'à leur maison ..." Charles Vildrac
(Il fut l'un des animateurs du groupe de L'Abbaye et le plus sincère des poètes unanimistes .L'échec de cette expérience ne le fit jamais douter de sa foi en l'homme et en l'amitié )
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