Assieds-toi sur le bord d'une ondante rivière :
Tu la verras fluer d'un perpétuel cours,
Et flots sur flots roulant en mille et mille tours
Décharger par les prés son humide carrière.
Tu la verras fluer d'un perpétuel cours,
Et flots sur flots roulant en mille et mille tours
Décharger par les prés son humide carrière.
Mais tu ne verras rien de cette onde première
Qui naguère coulait ; l'eau change tous les jours,
Tous les jours elle passe, et la nommons toujours
Même fleuve, et même eau, d'une même manière.
Qui naguère coulait ; l'eau change tous les jours,
Tous les jours elle passe, et la nommons toujours
Même fleuve, et même eau, d'une même manière.
Ainsi l'homme varie, et ne sera demain
Telle comme aujourd'hui du pauvre corps humain
La force que le temps abrévie et consomme :
Telle comme aujourd'hui du pauvre corps humain
La force que le temps abrévie et consomme :
Le nom sans varier nous suit jusqu'au trépas,
Et combien qu'aujourd'hui celui ne sois-je pas
Qui vivais hier passé, toujours même on me nomme
Et combien qu'aujourd'hui celui ne sois-je pas
Qui vivais hier passé, toujours même on me nomme
Chassignet
*** Coucou Miss_Yves ***
RépondreSupprimerJolie photo ! :o)
La vie est-elle un long fleuve tranquille à l'image que tu nous offres ce matin ? :o)
*** BISES et BON SAMEDI A TOI !!! ***
Le ciel dans l'eau est beau et le poème superbe. UN petit peu de poésie le matin, c'est bien !
RépondreSupprimerJ'ai l'air nuche, moi, avec mes petits poèmes à la c... !
Il est bon d'avoir des "références" qui traduisent ce que l'on ressent. Pour moi je suis attachée aux mots français qui précisemment nomment la source, le ru, le ruisseau la rivière le fleuve, on ne trouve pas cela en allemand par exemple et mon jeune ami Martin à qui j'ai dit que nous passions plusieurs fois le fleuve Seine à Paris avec le RER m'a dit qu'il avait au fond de son jardin... un fleuve (il habite la Haute Autriche)
RépondreSupprimer:)
Sans doute l'Inn...