samedi, décembre 29, 2012

mardi, décembre 25, 2012

De neige et de lumières


Pas de neige cette année: Noël  se fêtera  au balcon et une pause hivernale est programmée.
Voici un petit assortiment de cartes virtuelles personnelles de derrière les fagots.
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Joyeuses fêtes à tous!
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Dans la nuit de l'hiver 
galope un grand homme blanc 
c'est un bonhomme de neige 
avec une pipe en bois 
un grand bonhomme de neige 
poursuivi par le froid 
il arrive au village 
voyant de la lumière 
le voilà rassuré. 
Dans une petite maison 
il entre sans frapper 
et pour se réchauffer 
s'assoit sur le poêle rouge, 
et d'un coup disparait 
ne laissant que sa pipe 
au milieu d'une flaque d'eau 
ne laissant que sa pipe 
et puis son vieux chapeau


Jacques Prévert


lundi, décembre 24, 2012

Nuit lumineuse


Joyeux Noël !


 Ballade des proverbes

Tant gratte chèvre que mal gît,
Tant va le pot à l'eau qu'il brise,
Tant chauffe-on le fer qu'il rougit,
Tant le maille-on qu'il se débrise,
Tant vaut l'homme comme on le prise,
Tant s'élogne-il qu'il n'en souvient,
Tant mauvais est qu'on le déprise,
Tant crie-l'on Noël qu'il vient.

Tant parle-on qu'on se contredit,
Tant vaut bon bruit que grâce acquise,
Tant promet-on qu'on s'en dédit,
Tant prie-on que chose est acquise,
Tant plus est chère et plus est quise,
Tant la quiert-on qu'on y parvient,
Tant plus commune et moins requise,
Tant crie-l'on Noël qu'il vient.

Tant aime-on chien qu'on le nourrit,
Tant court chanson qu'elle est apprise,
Tant garde-on fruit qu'il se pourrit,
Tant bat-on place qu'elle est prise,
Tant tarde-on que faut l'entreprise,
Tant se hâte-on que mal advient,
Tant embrasse-on que chet la prise,
Tant crie-l'on Noël qu'il vient.

Tant raille-on que plus on n'en rit,
Tant dépent-on qu'on n'a chemise,
Tant est-on franc que tout y frit,
Tant vaut "Tiens !" que chose promise,
Tant aime-on Dieu qu'on fuit l'Eglise,
Tant donne-on qu'emprunter convient,
Tant tourne vent qu'il chet en bise,
Tant crie-l'on Noël qu'il vient.


Prince, tant vit fol qu'il s'avise,
Tant va-il qu'après il revient,
Tant le mate-on qu'il se ravise,
Tant crie-l'on Noël qu'il vient.


François Villon

vendredi, décembre 21, 2012

Le fouet de la satire




...dans l'esprit de Juvénal et autres plumes cinglantes


...une sculpture satirique de 



-Pour clore bientôt  l'année 2012 
 à la manière des émissions satiriques-le Bébête show ou les Guigols de l'info-
-pour saluer 2013 ,
 ...........................................la fin d'un monde
                            ................................... et le ...début d'un monde nouveau:
                                                                             .................; puisse-t-il être meilleur !

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mercredi, décembre 19, 2012

La joie des hommes libres


Cette maxime figure en bonne place dans l'atelier de Georges Deschamps , et s'applique parfaitement à ce peintre, indépendant et chaleureux.


 
 Un joli patio, tout à fait inhabituel en Normandie  conserve la chaleur du soleil et abrite des vents ses hôtes
Sa maison  comprend bien sûr un atelier et dans son garage ont eu lieu quelques  expositions .
L'artiste aime créer pour ses tableaux des cadres assortis, aux formes inédites.

De son métier d'architecte en Savoie dans les années 70,avant de s'installer dans la Manche,   il a gardé le sens de la composition dans sa peinture solide et franche.



La joie explose dans ses couleurs vives- de l' acrylique sur un  fond travaillé  à l'huile - et l'artiste reconnaît volontiers  l'influence de Matisse, principalement dans ses nus.

Diverses maximes qu'il a  fait siennes ornent une porte.
Est-ce parce qu'"On doit toujours s'excuser de parler peinture", selon Paul Valéry que le peintre en parle très simplement ?

"L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible."
 D'innombrables dessins, croquis, ébauches sont conservés dans ses cartons et,un beau jour, après une lente maturation  et un déclic, ils deviennent une oeuvre.
Mystérieuse alchimie!

Georges Deschamps s'est aussi essayé à la mosaïque .
 Il présente avec malice 
un  caillou  à double face:


une  Vanité .


Terminons notre visite avec ce message  optimiste du critique d'art Elie Faure :
"Le Titien a fait ses plus plus belles toiles entre 60 et 98 ans"
Nul doute que cet artiste généreux  ait  encore de belles chances de se réaliser!

http://lesamisdesmusees-saint-lo.jimdo.com/http://lesamisdesmusees-saint-lo.jimdo.com/

lundi, décembre 17, 2012

Ile de pierres








Du sublime, avec la cathédrale
au grotesque, avec un graffiti-ou plus exactement  un collage- simiesque ,
 un peu plus loin,   dans la rue du musée, en contrebas.




On n' apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces,

mais peut-être des images

samedi, décembre 15, 2012

De verdure en grisaille


Des fenêtres du musée Quesnel-Morinière, on aperçoit un pan de l'hôtel particulier du XVIIème siècle, en granit du pays , acquis par Jean-Jacques Quesnel en 1823 et  agrandi par une orangerie.
Lien ici 



Jean-Jacques Quesnel léguera l'hôtel et son parc  à la ville de Coutances en 1852, "à charge pour la commune d’aménager un jardin agréable et utile à la santé du peuple".

                    Voilà une initiative  généreuse dont nous tirons  toujours bénéfice !

 

Le "musée de tableaux,  statues,  et objets d'art "a été créé en 1868 à l'initiative de Basile Quesnel, directeur de l'école de dessin, peintre et lithographe, mais n'a été ouvert au public qu'en 1874.
En plus des collections permanentes, il présente des expositions temporaires.

Ce jour-là, dans le cadre des Boréales, les originaux de la dessinatrice suédoise installée à Paris, 
nous introduisaient  dans son univers de contes et d'histoires insolites, un rien perverses.


Peu à peu, l'obscurité étendait sur  le  jardin ses voiles mystérieux
accordés aux 
créatures fantastiques dessinées à la mine de plomb avec quelques rehauts  de couleurs .

mercredi, décembre 12, 2012

Machines bizarroïdes (3)


L'exposition "D'où viens-tu Boris" présente des "objouets interloquants " conçus par le plasticien Guénolé AZerthiope, dans l'esprit de  ceux que l'ingénieur -trompinettiste-chanteur etc. a imaginés dans ses textes.
( Lien ici /livret pédagogique)

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L'étonnant  pianocktail de l'Ecume des jours   est un exemple de  machine bizarroïde, fantastique création langagière et musicale,  aux jours de l'insouciance et du bonheur de  Colin avant l'érosion de sa fortune (ses doublezons) et la maladie de Chloé .
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« - Prendras-tu un apéritif ? demanda Colin. Mon pianococktail est achevé, tu pourrais l’essayer.
- Il marche ? demanda Chick.
- Parfaitement. J’ai eu du mal à le mettre au point, mais le résultat dépasse mes espérances. J’ai obtenu, à partir, de la Black and Tan Fantasy, un mélange vraiment ahurissant.
- Quel est ton principe ? demanda Chick.
- A chaque note, dit Colin, je fais correspondre un alcool, une liqueur ou un aromate. La pédale forte correspond à l’œuf battu et la pédale faible à la glace. Pour l’eau de Seltz, il faut un trille dans le registre aigu. Les quantités sont en raison directe de la durée : à la quadruple croche équivaut le seizième d’unité, à la noire l’unité, à la ronde le quadruple unité. Lorsque l’on joue un air lent, un système de registre est mis en action, de façon que la dose ne soit pas augmentée – ce qui donnerait un cocktail trop abondant – mais la teneur en alcool. Et, suivant la durée de l’air, on peut, si l’on veut, faire varier la valeur de l’unité, la réduisant, par exemple au centième, pour pouvoir obtenir une boisson tenant compte de toutes les harmonies au moyen d’un réglage latéral.
- C’est compliqué, dit Chick.



 - Le tout est commandé par des contacts électriques et des relais. Je ne te donne pas de détails, tu connais ça. Et d’ailleurs, en plus, le piano fonctionne réellement.
- C’est merveilleux ! dit Chick.
- Il n’y a qu’une chose gênante, dit Colin, c’est la pédale forte pour l’oeuf battu. J’ai dû mettre un système d’enclenchement spécial, parce que lorsqu’on joue un morceau trop « hot », il tombe des morceaux d’omelettes dans le cocktail, et c’est dur à avaler. Je modifierai ça. Actuellement, il suffit de faire attention. Pour la crème fraîche, c’est le sol grave.
- Je vais m’en faire un sur Loveless Love, dit Chick. Ça va être terrible.
-Il est encore dans le débarras dont je me suis fait un atelier, dit Colin, parce que les plaques de protection ne sont pas vissées. Viens, on va y aller. Je le règlerai pour deux cocktails de vingt centilitres environ, pour commencer.
Chick se mit au piano. A la fin de l’air, une partie du panneau de devant se rabattit d’un coup sec et une rangée de verres apparut. Deux d’entre eux étaient pleins à ras bord d’une mixture appétissante.
- J’ai eu peur, dit Colin. Un moment, tu as fait une fausse note. Heureusement, c’était dans l’harmonie.
- Ça tient compte de l’harmonie ? dit Chick.
- Pas pour tout, dit Colin. Ce serait trop compliqué. Il y a quelques servitudes seulement. Bois et viens à table. »
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 Et , dans l'émission de Jean-François Zygel , La Boîte à musique: le piano-cocktail
 C'est K-J .Huymans qui, dans son roman A Rebours, eut le premier l'idée de cet instrument, une  influence  révélatrice de   la culture littéraire de Boris Vian!
Huysmans+pianocktail
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A propos de chansons de BorisVian,  l'appareil ci-dessous en diffuses  de très  courtes, extraites de l'album "Zenfants")

Une frise chronologique met en relation événements politiques et chronique familiale
 de Boris Vian.

 

Qui ne connaît "Le déserteur" ? ( /You tube)
Impossible de dissocier cette chanson antimilitariste de son contexte:  enregistrée le 7 mai  1954,  jour de la défaite de Dien Bien Phu,  clôturant  la guerre d'Indochine, anticipant la guerre d'Algérie  ,elle fit polémique,  fut censurée et objet de versions édulcorées.
Son premier interprète, Mouloudji,  aurait  d'ailleurs lui-même demandé à l'auteur-compositeur d'en modifier certaines paroles :« Monsieur le Président » devint « Messieurs qu'on nomme grands » ; « ma décision est prise, je m'en vais déserter » fut  remplacé par « les guerres sont des bêtises, le monde en a assez ». De même,  dans une optique non-violente, la fin" Que je tiendrai une arme / Et que je sais tirer"avait   été transformée en   "Que je n’aurai pas d’armes / Et qu’ils pourront tirer".
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Lien ici/ article du Figaro sur Le Déserteur



 
A l'étage, on peut explorer  les mille et une facettes des talents de  Boris Vian .
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lien/ tournage du film de Michel Gondry
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"Les  mères vous font en saignant 
Et vous tiennent toute la vie
Par un ruban de chair à vif
On est élevé dans des cages ."
(...)
"La vie en rouge", poème écrit en 1947 ou 1948


Dans  L'arrache-coeur, se trouve transposée-par inversion ?- la maison de vacances de Landemer et le climat de liberté qui y régnait .
(Article personnel ici
Dénouement:
(...)"Se retournant, il aperçut les trois cages. Elles s'élevaient au fond de la pièce vidée de ses meubles. elles étaient juste assez hautes pour un homme pas très grand.Leurs épais barreaux carrés dissimulaient en partie l'intérieur, mais on y remuait.Dans chacune, on avait mis un petit lit douillet, un fauteuil et une table basse. Une lampe électrique les éclairait de l'extérieur. Tandis qu'il s'approchait pour chercher le marteau, il aperçut des cheveux blonds.(...) Lorsqu'il rencontra leur regard, il sut qu'il y avait d'autres petits garçons dans la cage".
(...)
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"L'arrache-coeur", c'est aussi, dans l'Ecume des jours, l'instrument qu'utilise Alise pour tuer Jean-Sol Partre  afin de l'empêcher de compléter la publication de son oeuvre, que Chick collectionne avec fureur , au détriment de son amour pour elle.
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Le début du roman évoque le paysage de la Hague, peint par Jean-François Millet:

"Il (Jacquemort) osa de nouveau  s'incliner sur la falaise. Les grands pas de roc rouge tombaient à la verticale dans l'eau peu profonde d'où ils ressortaient presque  aussitôt pour donner lieu à une falaise rouge sur la crête de laquelle Jacquemort, à genoux, se penchait. "



dimanche, décembre 09, 2012

Bison ravi , vacances à Landemer (2)


C'est à Landemer que la famille de Boris Vian, au temps de l'insouciance, dans les années 20 et 30  avait l'habitude de passer des vacances qui marqueront le futur écrivain.
L'excellente exposition du manoir du Tourp retrace la vie et l'oeuvre de 
ce génial ingénieur-musicien-bricoleur-compositeur, écrivain etc
liens  ici et là

Les trois chalets en bois de Norvège , peints en vert (les Vian occupaient celui du haut) et donnant sur la mer ont été démolis pendant la guerre pour la construction du mur de l'Atlantique.



"Jamais encore j’ai osé y retourner", note-t-il dans son journal. "J’ai les foies, ils ont tout rasé, moi je vais chialer comme un môme."



Les trois frères , Boris, Alain, Lélio et leur soeur. Ninon -profitaient en toute liberté de la plage en contrebas sous les rochers.

Ces souvenirs merveilleux, sont  transposés  de manière étrange dans le roman très sombre , pour ne pas dire noir qu'est   l'Arrache-coeur (publié en 1953) lien ici


Les trumeaux  Noël, Joël et Citroën sont l'objet de l'amour étouffant de Clémentine, leur mère.

"Comme je suis inquiète, se dit Clémentine, accoudée à sa fenêtre.
Le jardin se dorait au soleil.

Je ne sais pas où sont Noël, Joël ni Citroën. En ce moment ils peuvent être tombés dans le puits, avoir mangé des fruits empoisonnés, avoir reçu une flèche dans l'oeil si un enfant joue sur le chemin avec une arbalète, attraper la tuberculose si un bacille de Koch se met en travers, perdre connaissance en respirant des fleurs trop parfumées, se faire piquer par un scorpion ramené par le grand-père d'un enfant du village, explorateur célèbre revenu récemment du pays des scorpions, tomber d'un arbre, courir trop vite et se casser une jambe, jouer avec l'eau et se noyer, descendre la falaise et trébucher et se rompre le cou, s'écorcher à un vieux fil de fer et contracter le tétanos ; ils vont aller au fond du jardin et retourner une pierre ; sous la pierre il y aura une petite larve jaune qui va éclore instantanément, qui va s'envoler vers le village, s'introduire dans l'étable d'un méchant taureau, le piquer près du nase ; le taureau sort de son étable, il démolit tout: le voilà qui part sur le chemin dans la direction de la maison, il est comme un fou et il laisse des touffes de poils noirs dans les virages en s'accrochant aux haies d'épine-vinette ; juste devant la maison, il se rue tête baissée contre une charette lourde tirée par un vieux cheval à moitié aveugle. Sous le choc la charrette se disloque et un fragment de métal est projeté en l'air à une hauteur prodigieuse : c'est peut-être une vis, un boulon, un écrou, un clou, une ferrure de brancard, un crocher de l'attelage, un rivet des roues, charronnées puis brisées, réparées au moyen d'éclisses de frêne taillées à la main et le morceau de fer monte en sifflant vers le ciel bleu. Il passe par -dessus la grille du jardin, mon Dieu, il retombe, il retombe et en tombant effleure l'aile d'une fourmi volante et l'arrache, et la fourmi mal dirigée, perdant sa stabilité, vague au-dessus des arbres comme une fourmi abîmée, s'abat soudain dans la direction de la pelouse, mon Dieu, il y a là Joël, Noël et Citroën, la fourmi tombe sur la joue de Citroën et, rencontrant peut-être des traces de confiture, le pique..."


(...)


 « Je suis une bonne mère. Je pense à tout ce qui peut leur arriver. Tous les accidents qu'ils risquent, j'y pense d'avance. Et je ne parle pas des dangers qu'ils courront lorsqu'ils seront plus grands. Ou lorsqu'ils sortiront du jardin. Non. Ceux-là, je les garde en réserve. J'ai dit que j'y penserais par la suite. J'ai le temps. Il y a déjà tant de catastrophes à imaginer. Tant de catastrophes. Je les aime puisque je pense à ce qui peut leur arriver de pire. Pàur le prévoir. Pour le prévenir, je ne me complais pas dans ces évocations sanglantes. Elles s'imposent à moi. Ceci prouve que je tiens à eux. J'en suis responsable. Ils dépendent de moi. Ce sont mes enfants. Je dois faire tout ce qui est en mon pouvoir pour leur éviter les calamités innombrables qui les guettent. Ces anges. Incapables de se défendre, de savoir ce qui est bon pour eux. Je les aime. C'est pour leur bien que je pense à tout cela. cela ne me fait aucun plaisir. Je frémis à l'idée, qu'ils peuvent manger des baies empoisonnées, s'asseoir dans l'herbe humide, recevoir une branche sur la tête, tomber dans le puits, rouler du haut de la falaise, avaler des cailloux, se faire piquer par les fourmis, les abeilles, par les les scarabées, les ronces, les oiseaux, ils peuvent respirer des fleurs, les respirer trop fort, une pétale leur entre par la narine, ils ont le nez obstrué, cela remonte au cerveau, ils meurent, ils sont si petits, ils tombent dans le puits, ils se noient, la branche s'écroule sur leur tête, le carreau cassé, le sang, le sang...
Elle n'en pouvait plus. Sans faire de bruit, elle se leva, et regagna à pas feutrés la chambre des enfants. Elle s'assit sur une chaise. De sa place elle les voyait tous les trois. Ils dormaient d'un sommeil sans rêves. Peu à peu elle s'assoupit à son tour, crispée, inquiète. Elle tressaillait parfois dans son sommeil comme un chien qui songe à la harde.
Boris Vian - L'arrache-coeur. Pages 133-138. Le livre de poche. Edition 47. Octobre 2008

Comment y échapper ?
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jeudi, décembre 06, 2012

Le Volcan


Le Volcan, décrié-surnmmé "le pot deYahourt"-
puis   adopté, il  fait partie du paysage et de l'histoire du Havre


Maison de la culture du Havre, oeuvre d'Oscar Niemeyer,
 décédé le 5 décembre 2012 à l'aube de ses 105 ans.




mercredi, décembre 05, 2012

Gris à la puissance 10

Gris -bleu, gris-vert, vert-de gris, brun-gris

Nuances subtiles sur  les murets
 et  les toits en schiste des habitations 
multipliées selon le temps qu'il fait:  ciel bleu,  gris, ou pluvieux

-Le manoir de Dur-Ecu, 
Urville-Nacqueville)
datant du XVIème siècle, sur des fondations plus anciennes, dans un fief cité au XIVème
Derrière arbres et bosquets se dessinent ses tourelles .






-Le restaurant Le Landemer, à Landemer

C'est à Landemer que la famille de Boris Vian, au temps de l'insouciance, dans les années 20 et 30  avait l'habitude de passer des vacances qui marqueront le futur écrivain.



liens  ici et

(A suivre)

lundi, décembre 03, 2012

La terre, la mer, les mots

Souvent considéré exclusivement  comme un " peintre-paysan",
 né le 4 octobre à  Gréville (lien ici
au hameau Gruchy, 
a été inspiré par les paysages marins, tels que les falaises de Landemer (photo ci-dessus) 
représentées dans un tableau de 1872-1873 intitulé "la Côte de Gréville"
et
par le rocher du Castel Vendon (peint en 1848) et conservé au Musée Thomas-Henry,
 à
Cherbourg (lien ici)

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(Le site   de Patrick et Romain Blanche  met en relation paysages et tableaux).
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La maison natale de J. F. Millet a été , cette année, le lieu idéal pour la remise du Prix littéraire du Cotentin .



Eric Marie, lauréat du prix 2012, pour son Dictionnaire Normand-Français, d'après un inventaire des usages en Cotentin (OREP) regorge de "termes maritimes aux parfums de mer et de marées, aux accents des marins et des pêcheurs".
C'est ce que souligne dans sa préface Elisabeth Ridel, Docteur en sciences du langage , Ingénieur au CNRS et Co-directrice du Pôle maritime  de la MRSH.


La double  couverture de l'ouvrage s'orne d'une belle gravure due aux talents conjugués de Florence Burnouf et de Marc Ollivier.
(lien ici) et ( )
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Tendres mirages (2)

                                                                Jeanne Cardinal :                          interprétation picturale du recue...