samedi, décembre 26, 2015

jeudi, décembre 24, 2015

Table de fête




 Des idées à glaner, à la  médiathèque d'Agneaux
en faisant le tour de l'expo 
"sapins originaux" par l'association Histoire de fils en fleurs 

.......................


mardi, décembre 22, 2015

Mon beau sapin




Solitude hivernale

ce soir écoutant
la pluie dans la montagne.

Issa



                                 Une belle exposition à la médiathèque d'Agneaux

sapins originaux par l'association Histoire de fils en fleurs 



samedi, décembre 19, 2015

Régionalisme





Merci, Louise!
..............................................................................................................................

Clin d'oeil à Fifi


dimanche, décembre 13, 2015

L'esprit de suite 2




"Après la découverte de l'art de max Bill et de Piet Mondrian au début de années 50 , tout en poursuivant une activité d'industriel jusqu'en 1975, il devient l'un de représentants majeurs de l'abstraction géométrique".
(Lien /Mondrian )

Emprunts
Des éléments en inox brossée, empruntés à d'autres oeuvres, ont servi pour l'impression de ces empreintes sur une, deux ou quatre feuilles.

"Ces gravures sont aussi bien foutues , précise et systématiques que mes oeuvres habituelles. La seule différence qui me plaît beaucoup, reste dans l'absurdité de ces tirages dont la fragilité et les grandes dimensions rendent impossible la diffusion et dangereuse l'exposition"



Jeux de lettres oulipiens:


Tiens! une référence au chapitre 4 du Tome VIII des Misérables, de V. Hugo:

Il aperçut en face de lui, dans le miroir incliné qui surmontait le buffet, et il lut distinctement les quatre lignes que voici :
« Mon bien-aimé, hélas ! mon père veut que nous partions tout de suite. Nous serons ce soir rue de l’Homme-Armé, nº 7. Dans huit jours nous serons à Londres. COSETTE. 4 juin. »
Jean Valjean s’arrêta hagard.
Cosette en arrivant avait posé son buvard sur le buffet devant le miroir, et, toute à sa douloureuse angoisse, l’avait oublié là, sans même remarquer qu’elle le laissait tout ouvert, et ouvert précisément à la page sur laquelle elle avait appuyé, pour les sécher, les quatre lignes écrites par elle et dont elle avait chargé le jeune ouvrier passant rue Plumet. L’écriture s’était imprimée sur le buvard.
Le miroir reflétait l’écriture.
Il en résultait ce qu’on appelle en géométrie l’image symétrique ; de telle sorte que l’écriture renversée sur le buvard s’offrait redressée dans le miroir et présentait son sens naturel ; et Jean Valjean avait sous les yeux la lettre écrite la veille par Cosette à Marius.
C’était simple et foudroyant.


Palindromes 
Reflets

Ecriture en miroir 



Je suis parfois tentée de demander leurs impressions  aux personnes chargées de garder une exposition dans un musée 

Certaines semblent s'ennuyer ferme, ou n'éprouver qu'indifférence- de plus en plus, on en voit faire joujou avec leur portable. (Ce n'était pas le cas au musée des Beaux-Arts de Caen) 

Je n'ai jamais osé poser cette question: que pensez-vous des oeuvres exposées?
Mais ce jour-là, j'ai vu sourire les gardiens devant les mots des vitrines  ci-dessus, l'un entraînant l'autre pour lui faire part de son amusement.





Beaming Pi 300 A.R. 1=10°
2002, Alucobond rouge
10 poutres 300 x15 x chaque
Atelier de l'artiste .
Musée des beaux-Arts de Caen.



Extrait du catalogue:
Beaming Pi 300
Les systèmes de"hasard programmé"fondés sur le nombre PI peuvent de déployer également dans les trois dimensions.
Avec Beaming PI 300 A.R. 1=10 °, la progression de PI est transposée en volume et matériaisée par des poutres et matérialisée par des  poutres de différentes hauteurs déployées sur le sol".

Billet dédié à la matheuse  Marguerite- Marie.

Merci, Cergie, pour tes liens .
....................................................................................................................................................



dimanche, décembre 06, 2015

Pub d'autrefois



 Une image qui aurait  pu inspirer à Blaise Cendrars son éloge de la publicité... qui, de nos jours, nous  ferait plutôt composer une  diatribe !
.............................................................................................................................................................................
« La publicité est la fleur de la vie contemporaine ; elle est une affirmation d’optimisme et de gaîté ; elle distrait l’œil et l’esprit.
C’est la plus chaleureuse manifestation de la vitalité des hommes d’aujourd’hui, de leur puissance, de leur puérilité, de leur don d’invention et d’imagination, et la plus belle réussite de leur volonté de moderniser le monde dans tous ses aspects et dans tous les domaines.
Avez-vous déjà pensé à la tristesse que représenteraient les rues, les places, les gares, le métro, les palaces, les dancings, les cinémas, le wagon-restaurant, les voyages, les routes pour automobiles, la nature, sans les innombrables affiches, sans les vitrines (ces beaux joujoux tout neufs pour familles soucieuses), sans les enseignes lumineuses, sans les boniments des haut-parleurs, et concevez-vous la tristesse et la monotonie des repas et des vins sans les menus polychromés et sans les belles étiquettes ?
Oui, vraiment, la publicité est la plus belle expression de notre époque, la plus grande nouveauté du jour, un Art.
Un art qui fait appel à l’internationalisme, ou polyglottisme, à la psychologie des foules et qui bouleverse toutes les techniques statiques ou dynamiques connues, en faisant une utilisation intensive, sans cesse renouvelée et efficace, de matières nouvelles et de procédés inédits.
Ce qui caractérise l’ensemble de la publicité mondiale est son lyrisme.
Et ici, la publicité touche à la poésie.
Le lyrisme est une façon d’être et de sentir, le langage est le reflet de la conscience humaine, la poésie fait connaître (tout comme la publicité un produit) l’image de l’esprit qui la conçoit.

Or, dans l’ensemble de la vie contemporaine, seul, le poète d’aujourd’hui a pris conscience de son époque, est la conscience de cette époque.
C’est pourquoi je fais ici appel à tous les poètes : Amis, la publicité est votre domaine.
Elle parle votre langue.
Elle réalise votre poétique.

Le langage est né de la vie, et la vie, après l’avoir créé, l’alimente.
Il y a dans le langage parlé la spontanéité qui enveloppe et colore l’expression de la pensée et rend la grammaire instable.
La phrase est antérieure au mot de la grammaire, le mot est antérieur à la syllabe. Et le langage reste subordonné à la vie dans son infini développement.
Industriels, faites faire votre publicité par les poètes comme le fait Moscou pour sa propagande.
On m’a souvent demandé quelles étaient les sept merveilles du monde moderne ?
Elles sont :
  1. le moteur à explosion ;
  2. le roulement à bille SKF ;
  3. la coupe d’un grand tailleur ;
  4. la musique de Satie qu’on peut enfin écouter sans se prendre la tête dans les mains ;
  5. l’argent ;
  6. la nuque dénudée d’une femme qui vient de se faire couper les cheveux ;
  7. la publicité.
J’en connais encore sept cents ou huit cents autres qui meurent et qui naissent tous les jours. » 
Blaise Cendrars, Aujourd’hui, Paris, 26 février 1927

vendredi, décembre 04, 2015

Avec des si...


On dirait du Pierre Dac.
............................................................................................................................
(Merci, Louise) 

Tendres mirages (2)

                                                                Jeanne Cardinal :                          interprétation picturale du recue...