Rêverie
Oh ! laissez-moi ! c'est l'heure où l'horizon qui fume
Cache un front inégal sous un cercle de brume,
L'heure où l'astre géant rougit et disparaît.
Le grand bois jaunissant dore seul la colline.
On dirait qu'en ces jours où l'automne décline,
Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt.
Oh ! qui fera surgir soudain, qui fera naître,
Là-bas, - tandis que seul je rêve à la fenêtre
Et que l'ombre s'amasse au fond du corridor, -
Quelque ville mauresque, éclatante, inouïe,
Qui, comme la fusée en gerbe épanouie,
Déchire ce brouillard avec ses flèches d'or !
Qu'elle vienne inspirer, ranimer, ô génies,
Mes chansons, comme un ciel d'automne rembrunies,
Et jeter dans mes yeux son magique reflet,
Et longtemps, s'éteignant en rumeurs étouffées,
Avec les mille tours de ses palais de fées,
Brumeuse, denteler l'horizon violet !
Victor, Hugo, les Orientales
*** Coucou Miss_Yves ! ***
RépondreSupprimerMerveilleux ciel que tu nous offres en ce vendredi !!! Du bleu, de l'orange, du jaune ... tout est beau !
Et le poème de Victor Hugo accompagne le tout parfaitement.
*** Bon vendredi à toi et MERCI POUR TOUT ***
Bonjour je veux bien rêver avec toi rêver chez toi.
RépondreSupprimerLe regard lointain, oh oui dans mes pensées J’imagine une histoire que je veux vous conter C’est celle d’une petite fille qui toujours écoutait
Son papa qui le soir en fin de journée jouait
voilà
photos et poème superbes !
RépondreSupprimerCela fait du bien de relire du Hugo. J'avais étudié certains de ses poèmes à l'école.
Il n'y a pas à dire il savait écrire Victor....
RépondreSupprimerTu as raison que serais la vie sans rêve ?
Un petit crounche crounche à Cachou !
A + ;))
Le ciel était rose ce matin aussi, ce qui promet une journée supplémentaire de pluie et de vent.
RépondreSupprimerPetit bonjour je suis sorti de cours tôt superbe ces photos
RépondreSupprimerBeautiful skies of late autumn!
RépondreSupprimerLes plus délicieuses rêveries (et non pas rêves" il est un aspect plus contrôlé dans la "rêverie") que j'ai eues se sont en effet déroulées le soir tombant, exactement lorsque nous pénétrions en voiture dans la réserve forestière où nous habitions. Cela tenait à la chute soudaine de la nuit il me semble et au bercement de la voiture après une journée de "labeur" à l'école. J'ai retrouvé cette sensation en Guyane.
RépondreSupprimer(Je viens de couper le sifflet à l'ouverture de Nabuccho qui ne prête guère à la rêverie.)
Des cieux qui inspirent les retrouvailles au profit de certains poèmes.
RépondreSupprimerbizarre, qui te rappelle Hugo? lol
RépondreSupprimerchapeau...
Quel ciel divin !
RépondreSupprimerEt comment va Cachou me demenadent Bastet et Anubis ;O)