Culture, gastronomie, installations, au programme des saisons estivales de la vénérable abbaye de
Fontevraud (Lien )
Rabelais, qui l'a fréquentée, l'a certainement prise comme modèle pour son abbaye idéale de Thélème.
On imagine les lectures contemporaines faites, au grand réfectoire, pour nourrir l'esprit d'un moderne Gargantua.
"Cependant, Monsieur l’Appétit venait ; c’est au bon moment qu’ils s’asseyaient à table.
Au commencement du repas, on lisait quelque histoire plaisante des anciennes prouesses jusqu’à ce qu’il prît son vin.
Alors, si on le jugeait bon, on continuait la lecture, ou ils commençaient à deviser joyeusement tous ensemble. Pendant les premiers mois, ils parlaient de la vertu, de la propriété, des effets et de la nature de tout ce qui leur était servi à table : du pain, du vin, de l’eau, du sel, des viandes, des poissons, des fruits, des herbes, des racines et de leur préparation.
Après, ils parlaient des lectures du matin, et terminant leur repas par quelque confiture de coings, il se curait les dents avec un bout de lentisque, se lavait les mains et les yeux de belle eau fraîche et tous rendaient grâce à Dieu par quelques beaux cantiques à la louange de la munificence et bonté divines."
Quelle est cette étrange construction à l'angle sud-ouest du cloître? Un baptistère? Une lanterne des morts?
(Photo 4 du collage, à droite)
Il s'agit des cuisines,conçues dès la fondation de l'abbaye en 1101 pour nourrir l'importante communauté.
Elles sont en pierre, de forme octogonale, avec cheminée centrale entourée de huit fumoirs circulaires pour conserver les viandes et surtout les poissons car dans une abbaye, on fait maigre- l'alose, abondante ans la Loire devait souvent figurer au menu.
Elles sont en pierre, de forme octogonale, avec cheminée centrale entourée de huit fumoirs circulaires pour conserver les viandes et surtout les poissons car dans une abbaye, on fait maigre- l'alose, abondante ans la Loire devait souvent figurer au menu.
Le toit est lui aussi en pierre, "en écailles de poisson", style typique de l'art roman poitevin, comme à Notre-Dame-la-Grande de Poitiers
Les lanternons de pierre surmontant chaque cheminée datent du début du XXe siècle et sont l'oeuvre de l'architecte Lucien Magne.
Cet été-là, l'artiste invité avait exposé dans les cuisines, des clichés représentant des femmes travaillant dans les services de restauration, traités à la manière des tableaux de Vermeer, on pense inévitablement à "la laitière" .
Belle façon de rendre hommage à des ouvrières.
(Photos personnelles: été 2010)
http://www.paysdelaloire.fr/no_cache/region-actu/actu-detaillee/nb/226/swords/culture/browse/4/n/a-table/
Ah! ces moines, ils aimaient bien faire ripaille...
RépondreSupprimerA +
T'as mis un ve au lieu d'un fe à l'Abbaye.
RépondreSupprimerC'est certainement un bel édifice.
J'aime beaucoup la photo qui ressemble effectivement à "la Laitière". A la description des repas, je m'attendais à lire du boursin avec le pain et le vin !!!
Claude: merci!
RépondreSupprimerEt comme disait un enfant de notre famille:Amène!
Wondrous images!
RépondreSupprimerThank you for sharing them,
Merisi
Quel hommage a une si belle abbaye! La vie carcerale a de bien beaux cotes: je pense tout zazimuth: repas sur fonds de bruits discrets de couverts et de lectures, moines de Tiberine, repas avec les contemplatifs...
RépondreSupprimerThérèse: à vrai dire, tout ceci ne me semble surtout qu' en littérature!
RépondreSupprimerSais-tu qu'il existe des formules de vacances en monastère ?
Je veux bien diner au grand réfectoire du Monastère, même s'il n'y a pas de boursin avec le pain et le vin mais surtout pas des vacances entières, Mon Dieu !!!
RépondreSupprimerET on mange en silence!
RépondreSupprimerJ'avais remarqué ces curieuses excroissances. J'ai fait le rapprochement alors avec les puits de lumière de la chapelle du couvent de la Tourette de le Corbusier.
RépondreSupprimerJ'ai un ami qui est à présent archevêque de Tours ; il était moine cistercien et au début chargé de la cusine ce qui est difficile à gérer pour une communauté.
Heir nous étions dans notre petit appart et j'ai réussi à faire dîner 11 personnes en préparant tout à Cergy et l'amenant.
Il est dommage que le lien ne mène pas directement à ce dont tu nous parles. Les têtes d'affiche comme Dick Annegard sont-elles présentes ?
RépondreSupprimer(J'ai envie l'année prochaine de m'inscrire à un club patchwork en plus du club image)
Cergie:
RépondreSupprimerCompliqué, les liens...
Têtes d'affiches:Sans doute ...Programme et photo de l'an dernier
Il y a un club Patchwork au centre socio -culturel que je fréquente, les réalisations exposées sont magnifiques (mais cela ne me tente pas )
Tu n'as pas envie d'un sac en patchwork !!! Ni de faire des couvertures de bébé !!!! Ni des cadeaux qui font plaisir comme des coussins !!!!
RépondreSupprimer1) j'ai oublié de te demander si tu pouvais demander à la copine de ton fiston l'énoncé de son exercice (donc longueur de portée et poids à supporter ainsi que poids max de la poutre)
RépondreSupprimer2) j'ai une autre photo où j'ai fait la mise au point sur les chardons mais le fond du paysage est plus flou. Celle que j'ai publiée a été prise avec une mise au point automatique. Durs les choix ! Mais ensuite il faut les assumer.
Si, Si, j'ai envie de tout cela (comme cadeaux) mais pas les réaliser!
RépondreSupprimerJe me suis offert à Nice un petit sac en tissu provençal, (on en trouve de moins en moins, artisanaux et de bon goût)dans les tons rose-mauve, style cachemire ou patchwork
OK pour poser la question (un peu + tard pour la réponse)
RépondreSupprimeridem pour le Haîku;il faut assumer!
Effectivement on me repere avec ce point d'exclamation...
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