samedi 23 mars
à la médiathèque d'Agneaux
Tango en lectures
en compagnie du groupe de lectrices
avec l'accordéoniste Laurence Legrix
suivies d'un concert de tango argentin
par le duo "accordons-nous un instant"
Programme varié ,
et, bien sûr, les incontournables
Carlos Gardel et Astor Piazzolla,
plus une projection d'extraits de la B.D . de Mauricio Fonseca sur la vie de ce dernier
..........................................................................................................................................Un magnifique moment de fougue en rouge et noir!
........................................................................................................................................................
Extraits de textes empruntés au site indiqué ci-dessous
.........................................................................................................................................
Milonga de Jacinto Chiclana
Poème de Jorge Luis Borges
Le tango est à l’Argentine ce que l'Iliade et l'Odyssée sont à la Grèce. Dans la mythologie qui s’est ainsi créée, il existe une figure centrale : celle du compadre qu’on peut approximativement traduire par "l’homme fort", "le dur".
C’est souvent un gaucho converti à la vie de banlieue, un personnage impressionnant par sa force et sa bravoure qui a mis l’honneur et le courage au centre de sa vie. Toujours vêtu de noir comme la mort qui l’accompagne, coiffé d’un chapeau à larges bords, il porte une écharpe blanche, un poignard à la ceinture, et sur l’épaule, une peau de mouton qu’il enroule autour de son avant bras dans les nombreux combats qu’il est amené à livrer.
Au 20 ème siècle, on retrouve ce personnage au centre d’une belle rencontre : celle de deux monstres sacrés de la culture argentine : Jorge Luis Borges et Astor Piazzolla.
Borges, né en 1899 et mort en 1986, est le plus grand écrivain argentin et l’un des sommets de la littérature occidentale du XXè siècle. Il y a dans son œuvre fascinante, où les récits et les contes se mêlent aux poèmes, un petit livre intitulé "Pour les six cordes" (celles de la guitare), et composé de chansons ou milongas écrites autour de ce personnage mythique du compadre.
Astor Piazzolla (1921-1992) qui a révolutionné le tango dans la seconde moitié du siècle a mis en musique certaines de ces milongas. Paroles de la milonga de Jacinto Chiclana accompagnées de la traduction de J. A.
Me acuerdo. Fue en Balvanera,
En una noche lejana Je me souviens, il y a longtemps Une nuit à Balvanera
Que alguien dejó caer el nombre Que quelqu’un a lâché un nom :
De un tal Jacinto Chiclana. C’était Jacinto Chiclana.
Algo se dijo también Il fut également question
De una esquina y de un cuchillo ; D’un coin de rue et d’un poignard ;
Los años nos dejan ver Les lames croisées, leur éclat,
El entrevero y el brillo. Les années nous les laissent voir.
Quién sabe por qué razón Qui peut savoir pourquoi ce nom
Me anda buscando ese nombre ; Ne cesse pas de me hanter;
Me gustaría saber Moi j’aurais bien aimé connaître
Cómo habra sido aquel hombre. Cet homme et ce qu’il a été.
Alto lo veo y cabal, D’un caractère mesuré
Con el alma comedida, Je le vois grand et accompli,
Capaz de no alzar la voz Et sans un mot plus haut que l’autre
Y de jugarse la vida Capable de jouer sa vie.
Nadie con paso más firme Personne qui d’un pas si ferme
Habrá pisado la tierra ; Ait jamais marché sur la terre ;
Nadie habrá habido como él Personne qui fut comme lui
En el amor y en la guerra. Et dans l’amour et dans la guerre.
Sobre la huerta y el patio Sur le jardin et sur la cour
Las torres de Balvanera Sont les tours de Balvanera ;
Y aquella muerte casual Á un coin de rue comme un autre
En una esquina cualquiera. Le hasard de cette mort-là.
Sólo Dios puede saber Il n’y a que Dieu pour savoir
La laya fiel de aquel hombre ; De quelle trempe était cet homme ;
Señores, yo estoy cantando Messieurs, en ce moment je chante
Lo que se cifra en el nombre. Ce que dit le nom qui le nomme.
Siempre el coraje es mejor, L’espérance n’est jamais vaine
La esperanza nunca es vana ; toujours est meilleur le courage;
Vaya pues esta milonga Cette milonga que voilà
Para Jacinto Chiclana. Est pour Jacinto Chiclana.
De un tal Jacinto Chiclana. C’était Jacinto Chiclana.
Algo se dijo también Il fut également question
De una esquina y de un cuchillo ; D’un coin de rue et d’un poignard ;
Los años nos dejan ver Les lames croisées, leur éclat,
El entrevero y el brillo. Les années nous les laissent voir.
Quién sabe por qué razón Qui peut savoir pourquoi ce nom
Me anda buscando ese nombre ; Ne cesse pas de me hanter;
Me gustaría saber Moi j’aurais bien aimé connaître
Cómo habra sido aquel hombre. Cet homme et ce qu’il a été.
Alto lo veo y cabal, D’un caractère mesuré
Con el alma comedida, Je le vois grand et accompli,
Capaz de no alzar la voz Et sans un mot plus haut que l’autre
Y de jugarse la vida Capable de jouer sa vie.
Nadie con paso más firme Personne qui d’un pas si ferme
Habrá pisado la tierra ; Ait jamais marché sur la terre ;
Nadie habrá habido como él Personne qui fut comme lui
En el amor y en la guerra. Et dans l’amour et dans la guerre.
Sobre la huerta y el patio Sur le jardin et sur la cour
Las torres de Balvanera Sont les tours de Balvanera ;
Y aquella muerte casual Á un coin de rue comme un autre
En una esquina cualquiera. Le hasard de cette mort-là.
Sólo Dios puede saber Il n’y a que Dieu pour savoir
La laya fiel de aquel hombre ; De quelle trempe était cet homme ;
Señores, yo estoy cantando Messieurs, en ce moment je chante
Lo que se cifra en el nombre. Ce que dit le nom qui le nomme.
Siempre el coraje es mejor, L’espérance n’est jamais vaine
La esperanza nunca es vana ; toujours est meilleur le courage;
Vaya pues esta milonga Cette milonga que voilà
Para Jacinto Chiclana. Est pour Jacinto Chiclana.
........................................................................................................................................................
Lien ici , paroles et musique
...........................................................................................................................................................
Le tango est une danse magnifique.
On virevolte, on tangue,
O s'emmêle
Belle du tango est la musique
Peu importe la langue,
Si on la lit, si on la danse,
La danse est sensuelle
les danseurs sont en transe.
On virevolte, on tangue,
O s'emmêle
Belle du tango est la musique
Peu importe la langue,
Si on la lit, si on la danse,
La danse est sensuelle
les danseurs sont en transe.
.....................................................................................................................
Si le tango est une passion pour les danseurs, elle l'est tout autant pour les spectateurs.
Pour bien danser le tango
faut faire des pas à gogo
s'en s’emmêler les pinceaux
ni craindre d'avoir trop chaud
Pour bien danser le tango
faut faire des pas à gogo
s'en s’emmêler les pinceaux
ni craindre d'avoir trop chaud
........................................................................................................................................................
•✰ •✰ •✰ •✰ •✰ •✰
RépondreSupprimerBonjour et merci Chère Miss_Yves !
Très bonne cette idée de tango en lectures !!!
Merci de nous en faire profiter !
C'est très enrichissant !!!
Bon mardi et
GROS BISOUS !!! :o)
•✰ •✰ •✰ •✰ •✰ •✰
Coucou Miss Yves.
RépondreSupprimerComme cela tu danse le Tango !
Le Tango est Argentin, la samba est Brésilienne...
Que de découvertes chez toi !
Bonne journée A + :))
Le tango est une danse magnifique.
RépondreSupprimerOn virevolte, on tangue,
O s'emmêle
Belle du tango est la musiques
Peu importe la langue,
Si on la lit, si on la danse,
La danse est sensuelle
les danseurs sont en transe.
Tu as dû passer un très bon moment !! Il n'y avait pas de bandonéon pour le tango argentin ?
RépondreSupprimerMuchas gracias pour le lien, un régal !
Enitram: non, pas de bandonéon, mais c'était malgré tout divin!
RépondreSupprimerLe ton est donné. Cela a dû être mémorable! Ah quand je commence à écouter des airs de tango, je ne peux m'arrêter...
RépondreSupprimerPurée ! Y a pas moyen de corriger mes fotes !
RépondreSupprimerMerci pour les publications de mes petits textes.
C'est curieux mais c'est tjrs quand je fais de mauvaises nuits que je suis inspirée, comme a dit je crois Thérèse.
J’espère que Claude n'a pas oublié où a débuté le tango et en quelle circonstance... MDR
RépondreSupprimerClaude:"s" corrigé.
RépondreSupprimerDaniel: je me contente d'écouter, de regarder et d'admirer
RépondreSupprimerCette année mon forsythia ne ressemble pas à un buisson ardent.
RépondreSupprimerPas beaucoup de fleurs.
le plus beau de tous les tangos du monde, c'est celui que j'ai dansé dans tes bras....
RépondreSupprimerc'est mon père qui m'a appris à le danser, il dansait comme beaucoup de gens de cette génération, avec beaucoup d'élégance!
Un message plein de couleur et de rythme.
Marguerite-Marie: quel beau souvenir, en toi toujours vivant à chaque danse!
RépondreSupprimerSi le tango est une passion pour les danseurs, elle l'est tout autant pour les spectateurs.
RépondreSupprimerPour bien danser le tango
faut faire des pas à gogo
s'en s’emmêler les pinceaux
ni craindre d'avoir trop chaud
Tango, tango, je suis !
Des lectures sur le tango! Cela a dû vraiment être captivant. Ma mère m’a appris le tango quand j’étais petite car elle aimait beaucoup danser. D’ailleurs j’ai écrit un poste sur elle et le tango et sur la bio de Carlos Cardel (Mother’s Youth and Carlos Cardel – lien: http://avagabonde.blogspot.com/2010/06/recollection-mothers-youth-and-carlos.html le 13 juin 2011.) Plusieurs fois quand je suis allée à Paris en fin d’année j’ai vu un spectacle à Paris sur le tango argentin – cela donnait vraiment envie de danser.
RépondreSupprimer