dimanche, avril 30, 2017

Impressions Deauvillaises (2)

Suite de la balade post impressionniste des AMM.





     L'après-midi, c'est dans l'intimité des hôtes de la villa Strassburger que nous a fait pénétrer l'habituée des lieux (depuis 34 ans ) qui nous guidait.

  C'est à l'emplacement de la ferme du Coteau, propriété de la famille de Gustave Flaubert depuis 1837, que le baron Henri de Rotschild choisit de construire, en 1907, cette imposante demeure, loin de la plage  mais proche de l' l'hippodrome.




 Puis, à partir de 1924,  elle  devint la  propriété du milliardaire américain  Ralph Beaver Strassburger,  fait citoyen d'honneur de la ville de Deauville.



     Anecdotes à l'appui, notre guide nous a fait nous sentir les hôtes de cette villa: à nous le casino,  les bals et soirées mondaines, les rencontres avec les célébrités, les écuries de course!













     Retour par la côte: Villerville, Cabourg... Les rayons de soleil et les légers nuages à la Boudin ont ajouté au charme de cette journée

vendredi, avril 28, 2017

Impressions Deauvillaises (1)




     Pour prolonger l'exposition  Helleu,"sous le soleil de Normandie, la journée d'une élégante",
 trente-trois adhérents des amis des musées saint-lois se sont plongés dans l'atmosphère de la villégiature à Deauville.



     Durant le trajet, histoire des bains de mer (enjeux thérapeutiques et mondains), ponctuée de lectures proustiennes.


 Puis circuit des villas.







   Souriante et dynamique, notre guide a évoqué leurs créateurs ou propriétaires prestigieux:
ci- dessus, la villa de la célèbre couturière Jeanne Paquin, (1869-1936) dont des exemples de  toilettes raffinées nous ont été montrés.


   


 Tout en nous initiant  à leur architecture typique : windows, balcons, brique polychrome, épis de faîtage...

L'hôtel Normandy (ci-dessus)- construit selon un plan en H- cumule le style normand de l'arrière-pays augeron (appareil en damier de style Renaissance, pan de bois de type XVIII ème S.) et, pour la volumétrie des toitures abritant deux niveaux de combles, l'allure des maisons strasbourgeoises.




     La villa les Giroflées est agrémentée d'éléments décoratifs inspirés de maisons urbaines de Lisieux (corbeaux  corniers sculptés de personnages grotesques, statue de saint-Georges dans la niche d'angle)




     Leurs détails particuliers,  les variantes ou les constructions originales, voire insolites réjouissent l'oeil.
     La villa Les Glaïeuls s'inspire des maisons rurales de l'Italie du nord, en particulier pour son belvédère.





     La villa les Dunes a été édifiée vers 1910,
"De part et d'autre d'un pignon central en avant-corps, sont aménagées deux terrasses en quart de cercle, à balustre de style classique, sur lesquelles s'ouvrent les pièces de réception . Celles-ci sont percées de bois en plein cintre ornées d'huisseries de style Art Nouveau , rare manifestation à Deauville  d'un courant qui connaît son apogée au moment de l'exposition universelle de 1900. "


     Conçue en 1902 par l'architecte Barette, la villa Le Paradou multiplie  les allusions néo-gothiques.
Les parties hautes contiennent un riche décor sculpté exécuté par Segnin.





Le Cercle de Deauville fut fondé en 1873, à l'initiative du vicomte Paul Daru et d'aristocrates parisiens liés au monde du sport.
.........................................................................................................................................................

Source: Deauville, Une cité de villégiature de la côte fleurie, l'inventaire, Images du Patrimoine .

lundi, avril 24, 2017

Soixante-dix bougies (2)

         ... pour commémorer la pérennité de la maison Dior, dont l'éclatant premier défilé s'est déroulé , sous l'oeil attentif de sa mère,  le 12 février 1947, le musée Christian Dior, dans cette nouvelle exposition "Aux sources de la légende" remonte aux sources d'inspiration du couturier:



- la villa, son architecture, sa décoration, son jardin d'hiver, sa roseraie, la plage, le carnaval des fleurs, le climat normand; 

- la personnalité de sa mère,  douée de sens artistique, élégante,  et à table, détonant parmi les membres de la famille aux solides coups de fourchettes .

Détails là 


     Présentation d'objets, de vêtements et de photos -sans oublier les flacons de parfums -ayant appartenu à la famille Dior, exposition d'une soixantaine de robes, tailleurs, manteaux de collection  créées de 1947 à 1957,  puis jusqu'à 2017. (Photos interdites).

     Le rouge est à l'honneur dans une des vitrines, avec, comme clou du spectacle, une oeuvre monumentale  (robe , costume de parade ou sculpture ? ), sorte d'OMNI (objet de mode non identifié)
     (Pas de photos )
   Nous sommes loin de la sobriété du style new Look !



     Le gris des rochers et des ciels normands, le rose des murs de la villa sont devenus les couleurs fétiches de Christian Dior.


   L'espace suggère une reconstitution des chambres parentales et de la fratrie.

 Au dernier étage, lieu autrefois réservé à  la lingerie, présentation de corsets et autres sous-vêtements, et vidéo montrant l'époustouflant  défilé John Galliano, automne -hiver 2005, avec pour décor l'entrée de la villa les Rhumbs.

Lien ici 
..................................................................................................................................................................

vendredi, avril 21, 2017

Soixante-dix bougies (1)


     Le 12 février 1947, Christian Dior présentait son premier défilé, promis à un succès tel que la maison Dior devint synonyme de la haute couture française.


Soixante-dix ans plus tard, ses directeurs artistiques successifs ont pérennisé cette qualité .
Depuis  017, c'est une directrice qui assure cette fonction : Maria Grazia Chiuri .







L'exposition Christian Dior et Granville, aux sources de la légende célèbre les soixante-dix années de la maison Dior avec une perspective inédite sur les origines  familiales et locales du style du grand couturier.



En effet, celui-ci a été marqué par sa villa  d'enfance les Rhumbs, ses jardins, sa roseraie, 
 par la personnalité et l'élégance de Madeleine, la mère du jeune Christian. 



..........................................................................................................................................................

 Voici la série d'articles personnels sur Dior, la villa Les Rhumbs :

http://photograff.blogspot.fr/search/label/Dior

samedi, avril 15, 2017

Rythmer l'espace

 "Animer une surface plane,  c'est rythmer l'espace"

  Albert Gleizes  (1881-1953), dessinateur industriel est devenu peintre sous l'influence de Braque et de Picasso.
    Théoricien du cubisme, il a été, en 1912, le co-auteur du traité Du cubisme avec son ami Jean Metzinger.

"Le monde n'existe réellement que dans nos pensées"



Paysage ou canapé ?


Auguste Herbin, Paysage à Céret (1919 )

* lien 
http://www.artribune.com/attualita/2013/09/il-grande-atelier-di-marsiglia-capitale/attachment/7-389/




A son retour de la guerre, il a exposé ses oeuvres au Etats-Unis où il s'est intéressé à l'agitation des villes.
Il s'est également rendu en Espagne et au Portugal.
De retour à Paris, il est devenu peintre de fresques murales .







..................................................................................................................................................................


Source: Découvrons l'Art: le cubisme,  Linda Bolton ,Gamma, école active

* Merci, Tilia

mercredi, avril 12, 2017

Section d'or

"Je suis un cubiste impressionniste", 

où l'art de brouiller les catégories, selon Jacques Villon,  frère de Marcel Duchamp, (on l'oublie parfois! ) et l'initiateur de la section d'or, qui réunissait dans son atelier Léger, Delaunay,, Duchamp, Gris,  Gleizes et Metzinger.

Illustrateur avant d'être peintre, il considérait les mathématiques comme la base du cubisme.









dimanche, avril 09, 2017

Surprise

"La peinture doit se débarrasser de l'immobilité pour devenir un moyen souple et riche pour exprimer nos émotions.

"Léopold Survage


La rigueur du cubisme, alliée à l'onirisme du surréalisme: voilà la surprise de Survage!

jeudi, avril 06, 2017

Filiforme

"Picasso et moi étions comme deux alpinistes encordés ensemble"

Georges Braque (Argenteuil1880- Paris 1963)

    Braque a d'abord été décorateur pour le cinéma, dans l'entreprise familiale. Attiré par les beaux-arts, il s'installa à Paris et s'associa à Picasso dans une recherche commune.
    1912, Braque innove en pratiquant le collage, il est le premier artiste à incorporer des objets, matériaux, extraits de journaux dans ses toiles.
    1914, départ pour le front.
Son retour de guerre fut déterminant  dans sa manière de peindre.
L'expérience de la guerre constitua  d'ailleurs un tournant dans le mouvement cubiste.

SourceDécouvrons l'Art: le cubisme,  Linda Bolton ,Gamma, école active



    De Braque, on connaît ses natures mortes aux pichets, fruits, instruments de musique -guitares, tout particulièrement-ses tonalités brun -gris ou ses fonds d'un noir vibrant qui font ressortir ses motifs.

Cette huile sur toile de 1947 m'a semblé épurée,  très stylisée, tranchant sur ses autres oeuvres.


................................................................................................................................................................

Un accrochage très accrocheur:





Tendres mirages (2)

                                                                Jeanne Cardinal :                          interprétation picturale du recue...