C'est du passé .
C' était il y a presque un an, à l'époque des voyages extra et intra muros, des balades insouciantes, des belles découvertes culturelles et touristiques , des bains de foule et du coude à coude.
"Lentement, je montai la rue Crébillon, surpris de la trouver presque déserte à l’heure où elle est encombrée, d’habitudes, par les promeneurs et par les élégantes Nantaises. Ce vide fit que je remarquai ce qui d’autres fois m’avait échappé : à gauche, et un peu retrait de la rue Crébillon, il y a comme une très petite place, où s’ouvre l’entrée d’un passage qui est surmontée de cette inscription en caractères dorés sur fond noir : "Visitez le Passage Pommeraye", tandis qu’une plaque de tôle, surgissant à l’extérieur, présente l’indication complémentaire : "Touristes, ne passez pas à Nantes sans voir l’étalage d’Hidalgo de Paris, à droite, en haut de l’escalier, sur la galerie des statues."
A.P.de Mandiargues
Le passage Pommeraye appartient certes au patrimoine architectural nantais, mais son rayonnement aura l'inclut dans le paysage littéraire et cinématographique français.
Lien /film de Jacques Demy, Lola. et vers un extrait du Musée noir, d'André Pieyre de Mandiargues.
Je l'au vu plusieurs fois à la télé et je trouve que c'est un magnifique passage, il faut bien le reconnaître.
RépondreSupprimerJe suis assez fan de ceux de Paris dont un me rappelle beaucoup mon enfance de petite parisienne.
Belle journée !
Quand donc Mandiargues a-t-il écrit ces mots ? Il est surprenant d'être habitué à la cohue de la rue Crébillon et de ne pas connaitre le passage Pommeraie. Personnellement je l'ai découvert en 1973 la première fois où j'ai rendu visite à la famille de mon mari mais je l'ai redécouvert il y a deux ans parce que nous étions logés dans un hôtel du centre ville tout proche et que parce que mon mari était pris je me promenais seule. J'y ai acheté un sac et aussi des gâteaux nantais (spécialité que j'adore et dont je suis tentée d'essayer la recette)
RépondreSupprimerj'ai acheté aussi un sac dans cette galerie le 20 septembre 2019 :))))
Supprimermais pas de gâteaux... la ligne!!!!
Quel joli moment attrapé sur ta première image ♥
RépondreSupprimerCoucou Miss Yves.
RépondreSupprimerJ'espere que les nantais ne serons pas privé trop longtemps de ce passage sympa!
Passe une bonne journée, A +
Claude: Paris ne manque pas de passages parisiens intéressants.
RépondreSupprimerLucie: publié en 1946, mais rien ne prouve que le narrateur de cette nouvelle soit l'auteur.
Les contours des arcades, qui sont flous, cette végétation palustre, l’humidité, les teintes opalines et glauques situent assez bien le passage Pommeraye dans les paysages abyssaux de Vingt Mille Lieues sous les mers, où des scaphandriers, guidés par le capitaine Nemo, vont chasser tortues et requins entre les colonnades de l’Atlantide submergée."
André Pieyre de Mandiargues, "Le Passage Pommeraye", Le Musée noir, 1946.
Impossible de le retrouver dans ma bibliothèque !
Fifi: Tu as l'oeil!
Daniel: Espérons. Quel désastre économique s'annonce !
Extrait de l'article "Nantes en passant par Pommeraye" publié page 24 dans Le Monde diplomatique du samedi 27 Avril 1991 :
RépondreSupprimerSi les passages parisiens apportaient un peu de l’atmosphère des bazars d’Orient, Pommeraye à Nantes se devait d'y apporter l'air de Paris. Ce que faisait nommément «Hidalgo de Paris», enseigne d’un parfumeur surtout apprécié du Tout-Nantes comme fournisseur de farces et attrapes.
Amusant ! non ?...
Entre le parfumeur de l'article de Michèle Champenois (dans Le Monde Diplomatique d'Avril 1991) et le gantier du texte d'André Pieyre de Mandiargues dans "Le Musée noir" en 1946, j'avoue que pour moi « Hidalgo de Paris » demeure bien mystérieux... ce qui n'est pas pour me déplaire !
RépondreSupprimerAh ! Miss Yves, j'allais oublier de te dire que j'aime beaucoup ton autoportrait devant la boutique Durance.
RépondreSupprimerCoucou. Je ne connaissais pas ce passage-là car je ne suis jamais allée dans cette ville. Je connais certains passages de Paris. Celui-là n'a rien à envier à ceux de la grande capitale. Et je ne connais pas les gâteaux nantais... Que de lacunes dans ma culture générale! :-( Bises alpines... de loin.
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