vendredi, février 25, 2022

"Transmuter la peinture en peau" (1)

      "Afin  que la peinture nous regarde", exposition de Bruno Dufour-Coppolani à l'Usine Utopik

                                                             du 18 février au 24 avril 2022

Le point de départ de l'artiste: 

la commande d'un chemin de croix  liturgique lui a suggéré un prolongement, intitulé Passion  profane, soit quatorze situations en écho aux 14 stations de la Passion du Christ.


Le visiteur improvisé en gériatrie a découvert, dit-il, au lieu de la déchéance redoutée, "une beauté insoupçonnée, d'autant plus intense que je la voyais menacée".

"Dans les rides, les vaisseaux rendus visibles, les cicatrices, les taches et toutes les autres manifestations cutanées , j'ai vu la peau devenir un drame, un oratorio à la finitude où l'autre qui va mourir oblige dans son être celui qui reste". 

 


D'où le projet de ne pas portraiturer ces vieillards , mais de "renverser la situation et les peindre pour qu'ils nous regardent et nous interpellent comme j'ai été interpellé (...) "



"Techniquement, la matière sablée des supports et des agglomérats, les glacis, les stratifications des couches en épiderme (...) ont constitué dans mes recherches une base expérimentale pour restituer sous forme plastique le phénomène de la peau ".






"(...) L'expression d'un regard est pour l'essentiel rendue par les mouvements de la peau qui l'entoure et les rides qui le dessinent. La qualité d'un sourire ne doit rien au faciès."


Source: livret de l'exposition.
lien / début d'article O.F ici 

7 commentaires:

  1. Coucou Miss Yves.
    Tout cela me semble bien lugubre à et nous rappelle à notre réalité..
    Très bon Weekend, A +

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  2. Coucou. C'est incroyable comme ces oeuvres sont criantes de vérité! On dirait d'ailleurs presque des photos. Une fois, j'aimerais bien aller dans une maison de retraite pour faire des portraits mais peut-être en noir et blanc. Par contre, je ne trouve pas que la peau devient un drame mais plutôt le lit de la vie, faite de joies et de peines. Bises alpines.

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  3. des regards intenses et saisissants

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  4. Je suis de l'avis de Daniel et moins on pense à cette réalité, mieux c'est.

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  5. Cada arruga, que presenta su rostro, es una manifestación de sus sufrimeintos.

    Besos

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  6. Saisissant de vérité tous ces portraits ! La vérité en face !

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