"Afin que la peinture nous regarde", exposition de Bruno Dufour-Coppolani à l'Usine Utopik
du 18 février au 24 avril 2022
Le point de départ de l'artiste:
la commande d'un chemin de croix liturgique lui a suggéré un prolongement, intitulé Passion profane, soit quatorze situations en écho aux 14 stations de la Passion du Christ.
Le visiteur improvisé en gériatrie a découvert, dit-il, au lieu de la déchéance redoutée, "une beauté insoupçonnée, d'autant plus intense que je la voyais menacée".
"Dans les rides, les vaisseaux rendus visibles, les cicatrices, les taches et toutes les autres manifestations cutanées , j'ai vu la peau devenir un drame, un oratorio à la finitude où l'autre qui va mourir oblige dans son être celui qui reste".
D'où le projet de ne pas portraiturer ces vieillards , mais de "renverser la situation et les peindre pour qu'ils nous regardent et nous interpellent comme j'ai été interpellé (...) "
Coucou Miss Yves.
RépondreSupprimerTout cela me semble bien lugubre à et nous rappelle à notre réalité..
Très bon Weekend, A +
Coucou. C'est incroyable comme ces oeuvres sont criantes de vérité! On dirait d'ailleurs presque des photos. Une fois, j'aimerais bien aller dans une maison de retraite pour faire des portraits mais peut-être en noir et blanc. Par contre, je ne trouve pas que la peau devient un drame mais plutôt le lit de la vie, faite de joies et de peines. Bises alpines.
RépondreSupprimerdes regards intenses et saisissants
RépondreSupprimerBouleversant !
RépondreSupprimerJe suis de l'avis de Daniel et moins on pense à cette réalité, mieux c'est.
RépondreSupprimerCada arruga, que presenta su rostro, es una manifestación de sus sufrimeintos.
RépondreSupprimerBesos
Saisissant de vérité tous ces portraits ! La vérité en face !
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