lundi, février 28, 2022

"Transmuter la peinture en peau" (2)

 "Après "et non "d'après".



Bruno Dufour -Coppolani revisite les personnages de Robert Campin, de Van Eyck, Bellini ou Mappelthorpe en fragilisant ces nobles modèles. 



Un portrait de "Jeune femme"devient celui d'une "jeune femme mortelle", tandis qu'une "Vierge" devient "Vierge mortelle".



Le travail de la matière picturale (peinture acrylique mêlée d'eau , de sable, de pigments choisis) évite le blanc trop pur,  l'incarnat trop lisse et  donne à la peau son humanité.

Veines, vaisseaux sanguins, défauts, voire blessures apparaissent en donnant de la vie . 




2 commentaires:

  1. Coucou. Il fallait oser. Je ne suis pas sûre que cela me plaise mais cela a le mérite de me bousculer. Finalement, l'art sert aussi à cela: bousculer ses certitudes, élargir le champ des possibles, voir les choses différemment. En cela, ce travail est réussi. Bises alpines gente dame.

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