L'homme et la mer
Homme libre, toujours tu chériras la mer !/
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme/
Dans le déroulement infini de sa lame,/
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.:
Tu te plais à plonger au sein de ton image /:
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur /
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur/
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.:
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :/
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;/
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,/
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !:
Et cependant voilà des siècles innombrable/
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,/
Tellement vous aimez le carnage et la mort:/
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme/
Dans le déroulement infini de sa lame,/
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.:
Tu te plais à plonger au sein de ton image /:
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur /
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur/
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.:
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :/
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;/
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,/
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !:
Et cependant voilà des siècles innombrable/
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,/
Tellement vous aimez le carnage et la mort:/
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !
Baudelaire (1821-1867)
jolis rouleaux! on a envie de plonger dedans!Baudelaire en fait une belle description! J'aime bien aussi celle de Hérédia ; "Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
RépondreSupprimerIls regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles."
Elle est d'un vert magnifique, la mer.
RépondreSupprimerLa mer sans arrêt roulait ses galet, pas de chance ici c'est du sable...Bonne journée A +
RépondreSupprimerIl est possible que ces rouleaux roulent aussi du sable pour avoir cette couleur bronze...
RépondreSupprimerDe Baudelaire également ceci que j'ai découvert chez Jorge Semprun (il l'a dit devant la dépouille de son maître défunt à Buchenwald):
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !
j'aime beaucoup (comme d'habitude tous les derniers messages marins: des photos très belles et des textes si bien choisis§
RépondreSupprimerdes rouleaux de printemps bien sur
RépondreSupprimerLa vie m'épuise ces derniers temps alors je m'exclamerai "rouleaux de printemps" à plus d'une explication...
RépondreSupprimerY avait-il un billet "Amis des Musées Municipaux saint-lois" que nous aurions manqué?
RépondreSupprimerThérèse: non, il est à paraître , un peu plus tard (encore une erreur de manipulation pour la programmation )
RépondreSupprimerAmis de la poésie, bonjour !
RépondreSupprimerBergson est très drôle !
J'aime bien la seconde photo à cause de ses couleurs.
Beau poème de l'ami Baudelaire.
se que c est beau !
RépondreSupprimer