samedi, juin 29, 2013

Un peu de fraîcheur



au coeur de l'été.



Promenade familiale,
 déambulations en long et en large
 devant  le Grand Hôtel de Cabourg, lieu proustien  par excellence.

(Articles personnels ici et

+ vidéo ,/les manuscrits de Marcel roust et la célèbre "petite madeleine")
 lien aimablement communiqué par Raymond Furlotte)


Le grand salon surnommé  "l'aquarium"avec ses larges baies vitrées donnant sur la mer,  invite à la rêverie, ou à une  réflexion sociologique , comme celle du narrateur :




.."Une grande question sociale, de savoir si la paroi de verre protègera toujours le festin des bêtes merveilleuses et si les gens obscurs qui regardent avidement dans la nuit ne viendront pas les cueillir dans leur aquarium et les manger "

M. Proust , A l'ombre des jeunes filles en fleurs
...........................................................................................................................................................
On peut aussi y déguster des pâtisseries ,  jouer à y retrouver des impressions perdues:

"Et tout d'un coup le souvenir m'est apparu.
Ce gôut, c'était celui du petit morceau de madeleine que, le dimanche matin à Combray, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul..."


M. Proust , A la recherche du temps perdu , Combray 




Les villas  anciennes sont aussi les témoins d'une époque révolue.
................................................................................................................................................................
(photos personnelles: août  2012)

vendredi, juin 28, 2013

Jardin miniature



Eternel été
Cactus prisonniers en vasque 
Si  loin le désert

miss Yves
..............................................................................................................................................................

jeudi, juin 27, 2013

Crachin


.........................................................................................................................

Josette a dit...
Sérénade sans couac
belle rainette attirée
têtards espérés
..................................................................................................................................................

Tilia a dit...
Concours de crachats
Les arroseurs arrosés
Pas de lauréat !
............................................................................................................................................................

mercredi, juin 26, 2013

Aquaciel


"Le sourire, arc-en-ciel des larmes " Jules Renard, Journal

 ......................................................................................................................................................
Josette a dit...
Sous l’arc en ciel
Une course d’escargots
Le merle moqueur 
............................................................................................................................................................;;

mardi, juin 25, 2013

Prestidigitation

 .................................................................................................................................................................
Josette a dit...
la belle digitale
joue des tours à notre cœur
attention danger
...................................................................................................................................................................

lundi, juin 24, 2013

Centaurée ou bleuet ?

...................................................................................................................................................................

Les bleuets.

Tandis que l'étoile inodore 
Que l'été mêle aux blonds épis 
Emaille de son bleu lapis 
Les sillons que la moisson dore, 
Avant que, de fleurs dépeuplés, 
Les champs aient subi les faucilles, 
Allez, allez, ô jeunes filles, 
Cueillir des bleuets dans les blés !

Entre les villes andalouses, 
Il n'en est pas qui sous le ciel 
S'étende mieux que Peñafiel 
Sur les gerbes et les pelouses, 
Pas qui dans ses murs crénelés 
Lève de plus fières bastilles… 
Allez, allez, ô jeunes filles, 
Cueillir des bleuets dans les blés !

Il n'est pas de cité chrétienne, 
Pas de monastère à beffroi, 
Chez le Saint-Père et chez le Roi, 
Où, vers la Saint-Ambroise, il vienne 
Plus de bons pèlerins hâlés, 
Portant bourdon, gourde et coquilles… 
Allez, allez, ô jeunes filles, 
Cueillir des bleuets dans les blés !

Dans nul pays, les jeunes femmes, 
Les soirs, lorsque l'on danse en rond, 
N'ont plus de roses sur le front, 
Et n'ont dans le cœur plus de flammes ; 
Jamais plus vifs et plus voilés 
Regards n'ont lui sous les mantilles… 
Allez, allez, ô jeunes filles, 
Cueillir des bleuets dans les blés !

La perle de l'Andalousie, 
Alice, était de Peñafiel, 
Alice qu'en faisant son miel 
Pour fleur une abeille eût choisie. 
Ces jours, hélas ! sont envolés ! 
On la citait dans les familles… 
Allez, allez, ô jeunes filles, 
Cueillir des bleuets dans les blés !

Un étranger vint dans la ville, 
Jeune, et parlant avec dédain. 
Etait-ce un maure grenadin ? 
Un de Murcie ou de Séville ? 
Venait-il des bords désolés 
Où Tunis a ses escadrilles ?... 
Allez, allez, ô jeunes filles, 
Cueillir des bleuets dans les blés !

On ne savait. – La pauvre Alice 
En fut aimée, et puis l'aima. 
Le doux vallon du Xarama 
De leur doux péché fut complice. 
Le soir, sous les cieux étoilés, 
Tous deux erraient par les charmilles… 
Allez, allez, ô jeunes filles, 
Cueillir des bleuets dans les blés !

La ville était lointaine et sombre ; 
Et la lune, douce aux amours, 
Se levant derrière les tours 
Et les clochers perdus dans l'ombre, 
Des édifices dentelés 
Découpait en noir les aiguilles… 
Allez, allez, ô jeunes filles, 
Cueillir des bleuets dans les blés !

Cependant, d'Alice jalouses, 
En rêvant au bel étranger, 
Sous l'arbre à soie et l'oranger 
Dansaient les brunes andalouses ; 
Les cors, aux guitares mêlés, 
Animaient les joyeux quadrilles… 
Allez, allez, ô jeunes filles, 
Cueillir des bleuets dans les blés !

L'oiseau dort dans le lit de mousse 
Que déjà menace l'autour ; 
Ainsi dormait dans son amour 
Alice confiante et douce. 
Le jeune homme aux cheveux bouclés, 
C'était don Juan, roi des Castilles… 
Allez, allez, ô jeunes filles, 
Cueillir des bleuets dans les blés !

Or c'est péril qu'aimer un prince. 
Un jour, sur un noir palefroi 
On la jeta de par le roi ; 
On l'arracha de la province ; 
Un cloître sur ses jours troublés 
De par le roi ferma ses grilles… 
Allez, allez, ô jeunes filles, 
Cueillir des bleuets dans les blés !

Le 13 avril 1828.
 

Victor Hugo, Les Orientales (1829)

dimanche, juin 23, 2013

vendredi, juin 21, 2013

Accordez vos violons!

pour la fête de la musique

avec
 Arman
..........................................................................................................................................................
Lien ici vers d'autres accumulations d'instruments de musique
d'Arman,à Vallauris (photos personnelles)

............................................................................................................................................................;
Tilia a dit...
Violons et violoncelles
vers le bleu du ciel
se font la courte échelle

.................................................................................................................

jeudi, juin 20, 2013

Langage fleuri

 .........................................................................................................................
claude a dit...
En bouton ou bien éclose
Qu'elle soit jaune, rouge ou rose
Du jardin, la rose
Inspire vers ou prose.
.........................................................................................................................................................

mardi, juin 18, 2013

Couleurs saisonnières




Jaune paille: jacinthes  en pagaille
Indigo: iris à gogo
Rouge flamme: fleur du diable


.......................................................
N. B.
Kniphofia ou tison du diable
..............................................................




Blogger Daniel a dit...

Couleur de saison
Avec raison
Seul avec les fleurs
Elle a ma faveur
....................................................................................................................................................

lundi, juin 17, 2013

Dans la jungle


Les pluies  abondantes du printemps  ont favorisé la croissance  des mauvaises herbes...On s'y perdrait.

samedi, juin 15, 2013

Monument néo-classique


"Cariatides soeurs, des figures d'ivoire

Portent le monument qui monte à l'éther bleu,

Fier comme le témoin d'une immortelle histoire."


Enfoui dans la verdure et entouré de fleurs, ce monument aux lignes épurées, passe quasiment inaperçu,  tout comme  l'inscription qui orne sa partie inférieure:
"Il est des oeuvres et des pensées qui se  prolongent au-delà de la tombe"    A  Marigny, la rue Jacques Bainville, de l'Académie Française (1879-1936), et le square du même nom
perpétuent le souvenir d'un historien- presque oublié aujourd'hui - mais en son temps, figure majeure du paysage intellectuel français, monarchiste fervent, proche de Maurras et de l'Action française, sans  toutefois en épouser les idées antisémites.

Ne l'ayant pas lu, je résume ce que dit à son sujet l'article de  l'Académie française, dont il faisait partie.







      Agé de 22 ans, Jacques Bainville  s'est fait remarquer par une biographie de Louis II de Bavière.
Son ouvrage majeur , Les conséquences politiques de la paix,(1920) anticipe  tout ce qui conduira à la seconde guerre mondiale.
         En 1924, il publie une Histoire de France et en 1931, une étude sur Napoléon .

         Ayant épousé une normande, Jeanne Niobey, il passait ses étés dans sa propriété de Marigny et il y a élaboré la plupart de ses oeuvres  marquantes  à partir de 1912, ce qui explique la présence du
 monument à sa mémoire , légué par l'Académie française.
...............................................................................................................................................

                                                 J'avais initialement confondu son nom avec celui du poète Parnassien
Théodore de Banville, (1823-1891) auquel la sculpture antiquisante   me faisait penser, d'où les vers en exergue.)
                                                                  Si je n'ai rien lu de Bainville, il en va autrement de son presque homonyme, et tout compte fait, ce paisible square ombragé  à la  stèle   sobre et élégante se
 prête bien à la lecture des poèmes de Théodore de Banville.












Celui-ci  semble de saison


L'été

                                                                          Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.

Il brûle tout, hommes et choses,

Dans sa placide cruauté.



Il met le désir effronté

Sur les jeunes lèvres décloses ;

Il brille, le sauvage Été,

La poitrine pleine de roses.



Roi superbe, il plane irrité

Dans des splendeurs d'apothéoses

Sur les horizons grandioses ;
Fauve dans la blanche clarté,
Il brille, le sauvage Été.
.......
Celui -là, plus représentatif de l'art du Parnasse:

Il est dans l'île lointaine

Il est dans l'île lointaine
Où dort la péri,
Sur le bord d'une fontaine,
Un rosier fleuri

Qui s'orne toute l'année
Des plus belles fleurs.
Il est une coupe ornée
De mille couleurs,

Dont le sein de marbre voile
Les flots d'un doux vin.
Il est une blanche étoile
Au rayon divin,

Qui verse de blanches larmes
Au coeur des lys blancs.
Il est un seuil, plein de charmes
Pour mes pas tremblants,

Où je vais poser ma tête
Pour me reposer.
Il est un jardin en fête
Plus doux qu'un baiser,

Qui le soir, au clair de lune,
Tressaille embaumé,
C'est ton front, ta tresse brune,
Ta lèvre, ô Fatmé !
....................................................................................................................................................................

mercredi, juin 12, 2013

Beau temps pour un pique-nique !


Mais le ciel qui se couvre inquiète les pique-niqueurs du dimanche d'Elisheva  Engel...!


Pique-nique:nom masculin (de "piquer", picorer, et de l'ancien français "nique", chose sans valeur)
........................................................................................................................................................

lundi, juin 10, 2013

L'est écrémé, le lait frais


Aux abords de 
Rennes:


Agrilait


Vaches sereines



Et graff aigris.
........................................................................................................................................................

Débit de l'eau, débit de lait, Trenet
/You tube , ici 


Dans ma rue, y'a deux boutiques
Dans l'une on vend de l'eau, dans l'autre on vend du lait
La première n'est pas sympathique
Mais la seconde en revanche où l'on vend du lait... l'est
Et c'est pour ça que tous les passants
La montre du doigt en disant:
Ah!  qu'il et beau le débit de lait
Ah! qu'il est laid le débit de l'eau
Débit de l'eau si laid
Débit de lait si beau
S'il est un débit beau c'est bien le beau débit de lait 


Au débit d'eau y'a le beau Boby
Au débit d'lait y'a la bell' Babée
Ils sont vraiment gentils chacun dans leur débit
Mais le Bobby et la Babée sont ennemis
Car les badauds sont emballés
Par les bidons de lait d'Babée
Mais l'on maudit le lent débit
Le lent débit des longs bidons du débit d'eau d'Boby
Aussi Babée ses bidons vidés
Elle les envoie sur le dos d'Boby
Et Boby lui répond
En vidant ses bidons
Les bidons d'eau de son débit et allez donc !


Dans ma rue y'a un mariage
Celui du beau Boby et de la belle Babée
Les v'là tous deux en ménage
Le débit d'eau épouse le grand débit d'lait
Ils on r'peint leur boutique en blanc
Et chacun dit en y allant

Ah! qu'il est beau le débit de lait
Ah ! quel palais le débit de l'eau
Débit de lait si beau

Débit de l'eau pas si laid
S'il est un débit beau
C'est bien le beau débit de lait 


Boby a mis du lait dans son eau
Et la Babée de l'eau dans son lait
Ils ont enfin compris que leurs débits unis
Font le plus grand le plus joli des débits
Et les badauds sont emballés
Par les bidons de lait d'Babée
Oui mais Boby garde pour lui
Les deux plus beaux bidons de lait de la Babée jolie

Et maintenant si vous y allez
Vous entendrez de joyeux babils
De deux beaux bébés blonds
Qui font tomber d'un bond
Tous les bidons d'eau et d'lait de la maison
Ils se battent à coups de beaux bidons
Chez Boby et chez Babée et allez donc !

............................................................................................................................

samedi, juin 08, 2013

le temps des cerises

Faute de voir les cerises Napoléon et coeur de pigeon s'annoncer sur mon cerisier, voici des fruits de saison en peinture


























































Imitation ou « mimesis » en grec :
Deux légendes illustrent cette notion:
- celle de Zeuxis rapportée par Pline l’Ancien, dans son Histoire naturelle concerne la peinture
   « Le peintre Zeuxis d’Héraclès avait pour rival le peintre Parrhasios. Lors d’un concours, Zeuxis peignit des raisins avec tant de ressemblance, que des oiseaux vinrent les becqueter ; tandis que Parrhasios représenta un rideau si fidèlement au modèle , que Zeuxis, tout fier d’avoir piégé les oiseaux, « demanda qu’on tirât enfin le rideau, pour faire voir le tableau. Alors, reconnaissant son illusion, il s’avoua vaincu avec une franchise modeste, attendu que lui n’avait trompé que des oiseaux, mais que Parrhasios avait trompé un artiste, qui était Zeuxis. »

 -Celle rapportée par Ovide dans ses Métamorphoses concerne la sculpture

http://www.fdac91.ac-versailles.fr/spip.php?article93
........................................................................................................................................................
L'artiste saint-Lois,
Bruno Dufour-Coppolani (lien page d'accueil, à droite)

qui a décoré de fruits
la salle à manger de la maison de retraite, 
les Hortensias , à Marigny

Les paroles de la célèbre chanson, le Temps des cerises , servent de fond à ce trompe-l'oeil
..........................................................................................................................................

jeudi, juin 06, 2013

mardi, juin 04, 2013

Phosphorescent


................................................................
Blogger Tilia a dit...
Postée au perron
elle attend son amoureux
quand vient l'heure bleue    

...................................................................................................................................................................

lundi, juin 03, 2013

Où l'on reparle du musée Emile André

En juillet 2010, la librairie OCEP ayant hélas fermé ses portes , le local avait servi de lieu d'exposition à l'artiste saint-lois, 
Sylvain Mellot , fouillologue

pour présenter son musée Emile André,
 destiné à  voyager vers  les musées de France et de Navarre.





Visite virtuelle ici:


En mai 2013, le projet , longuement mûri d'un livre servant d'accompagnement à ce  musée itinérant. a vu le jour:
Trois minutes trente  

Suzanna et Konstantin Falk ont gentiment ouvert les portes de leur belle demeure , en cours de restauration, à Cerisy-La-Forêt, aux amis et partenaires de ce projet artistique.
................................................................................................................................................

Articles:


..........................................................................................................................................................

.........................................................................................................................................................

http://photograff.blogspot.fr/2011/01/z.html

Et un article d'Enitram, en prolongement ,
..........................................................................................................................................................

dimanche, juin 02, 2013

Vibration



Blogger Daniel a dit...

Le cerveau
Embué
Je peux trouver
Une rime de nouveau
.................................................................................

Tendres mirages (2)

                                                                Jeanne Cardinal :                          interprétation picturale du recue...