mercredi, octobre 18, 2017

Vie romantique

Construite en 1830 au coeur de la Nouvelle Athènes, rue Chaptal, cette demeure d'Ary Scheffer, 
  

peintre d'origine hollandaise est devenue depuis 1983 un des musées de la ville de Paris, le musée de la Vie romantique, évoquant la vie littéraire et artistique de la première moitié du XIX ème siècle. 




     Au rez-de chaussée,  l'univers de George Sand se décline grâce à 170 oeuvres provenant de la propriété de Nohant, reçue par la romancière de sa grand-mère, Mme Dupin de Francueil , née Aurore de Saxe.



Outre ses romans, George Sand a exercé sa fantaisie  dans ses "dendrites" ou "aquarelles à l'écrasage" consistant à déposer au pinceau  sur le papier de la couleur,  pressée encore humide avec une feuille absorbante pour obtenir une tache aléatoire.


"Cet écrasement produit des nervures parfois curieuses. Mon imagination aidant, j'y vois des bois, des forêts ou des lacs, et j'accentue les formes vagues produites par le hasard."



Des créations contemporaines font écho à l'exposition du moment:



       "Le pouvoir des fleurs",  du 26 avril au 1 er octobre 2017,  qui met à l'honneur l'artiste naturaliste  Pierre-Joseph Redouté (1759-1840).


"Surnommé le « Raphaël des Fleurs », Pierre-Joseph Redouté (1759-1840) eut un succès si considérable que ses oeuvres furent imitées dans le monde entier et que ses images ont fleuri dans les livres, sur les objets d’art, le papier peint, les accessoires de mode…"











Voici un lien envoyé par Thérèse lien qui  mérite d'être lu .


19 commentaires:

  1. j'aime les bouquets ... la composition et la couleur... ! bises

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    1. De très grands formats et de plus petits .

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  2. Bonjour. Je ne connais pas ce musée. Apparemment un petit bijou de la vie artistique parisienne.
    J'apprécie Georges Sand pour ses actions pour la défense des femmes et pour lutter contre une société qui était bien conservatrice envers elles. Je l'apprécie moins pour ses aquarelles qui ne me parlent pas beaucoup.
    Quant aux fleurs de M. Redouté... je redoute souvent de voir ces tableaux fleuris qui me lassent très vite. J'ai l'impression que toutes ces fleurs se ressemblent. Alors pour ceux qui me lisent, ne m'offrez jamais un tableau avec des fleurs ou des fruits dans un plat. ;-) Merci. Bises alpines et merci pour la découverte de ce charmant endroit. La maison est très belle avec ses volets vert clair.

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    1. Tu m'étonnes en disant que "toutes les fleurs se ressemblent", toi qui es familiêre de la flore alpine!

      En plus, ce petit musée , intimiste et confidentiel nous change et nous repose de l'affuence des grands musées.

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    2. G. Sand, paradoxalement, n'a pas été si engagée que cela pour défendre la cause des femmes en général.
      Elle est restée très individualiste.
      C'est plus son cas personnel qui a eu valeur d'exemple.

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    3. Justement, moi qui aime la flore alpine, je préfère les fleurs vivantes que celles qui trônent dans des vases sur des toiles. Mais c'est un avis purement personnel. Sans doute un peu trop carré. ;-) Bises florales et alpines.

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    4. Ah! Je comprends mieux!
      Donc tu ne refuses pas de recevoir des bouquets de fleurs ? !

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    5. Non, non! et mes fleurs préférées sont les tournesols. ;-)

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  3. P.J. Redouté m'était connu (particulièrement https://mimsy4818.wordpress.com/2013/03/20/ce-que-disent-les-fleurs-george-sand-i/) et je savais que G. Sand peignait mais aucunement ni ce trésor de musée ni Ary Scheffer. Quelle découvertes!

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    1. Merci pour ce lien , avec ces textes tout à fait charmants .

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  4. Un petit jardin autour?

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    1. Oui, dans lesquel se tient un petit café restaurant.

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  5. cette demeure est le rêve de toute ex-parisienne... une merveille dans Paris !

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    1. J'abonde dans le sens de Josette, la demeure de Zadkine et son atelier devenu son musée, près du jardin du Luxembourg n'est pas mal non plus, plus raisonnable en taille
      Redouté a une belle réputation. Je crois bien l'avoir vu exposé au De Young Museum de San Francisco...
      Ma grand mère aimait peindre des bouquets, elle a très peu peint de portraits : le sien, celui de son père. Et dans sa jeunesse des paysages

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  6. Mon fils habitait la rue parallèle à la rue Chaptal donc vraiment quasi en face de ce musée où je n'ai jamais mis les pieds ; il faut dire que mon fils a déménagé trop rapidement. Il ne faudrait jamais remettre à plus tard ! Par contre j'avais pris cette photo de sa fenêtre >

    http://cergipontin.blogspot.fr/2008/08/paris-9me-le-code-door-code.html

    Je crois t'avoir déjà dit que cet appart était situé sous celui qui avait été le premier domicile d’Apollinaire à Paris

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  7. ".... chez sa mère au Vésinet, qui est sa résidence principale jusqu’en 1907....
    .... Il vit 9 rue Léonie, devenu 4 rue Henner, d’avril 1907, l’année de sa rencontre avec Marie Laurencin, jusqu’à octobre 1909...."

    http://www.terresdecrivains.com/guillaume-apollinaire-a-monaco

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  8. J'aime bien la maison, elle me fait penser à celle de Monet à Giverny. Je comprends pourquoi le vert clair sur fenêtres et volets refait son apparition sur les maisons.
    Contrairement à Dédé, j'adore les peintures de bouquets, surtout le dernier.
    Elfi faisait de jolies miniatures.

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  9. Coucou Miss Yves.
    Nous voici plongé dans tout un mode artistique.
    Tout un rêve..
    Très belle semaine, A +

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  10. Oh le vert tendre des volets ! Contrairement à Dédé j'aime l'opulence des bouquets de Redouté :-)

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