jeudi, janvier 23, 2020

Villard de Lans

Aujourd'hui paisible, autrefois dans la tourmente.


"Villard-de-Lans [vilaʁ.də.lɑ̃] est une commune française située, géographiquement dans le massif du Vercors, administrativement dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes et, autrefois rattachée à l'ancienne province du Dauphiné.


Située à moins de 30 minutes de route de Grenoble, sur le plateau du Vercors, la station de ski de Villard de Lans s’articule autour de son bourg (4000 habitants) animé en toute saison, de nombreux petits hameaux environnants (les Clots, l'Essarton, les Chaberts...) et de deux pôles d’hébergements implantés en pied de pistes : Le Balcon de Villard et Les Glovettes.

C’est de là que skieurs et snowboardeurs empruntent les télécabines de Côte 2000 et du Pré des Preys pour rejoindre les pistes de ski de l’Espace Villard-Corrençon (domaine commun entre les deux stations voisines que sont Villard de Lans et Corrençon en Vercors). Avec 125 kilomètres de pistes de ski alpin tracés entre les forêts de sapins (côté Villard de Lans) et de pins (côté Corrençon) sur près de 1000 mètres de dénivelé, il s’agit ni plus ni moins que du plus vaste domaine skiable du Vercors (le 3ème à l’échelle de l’ensemble du département de l’Isère)."




"Forteresse naturelle, le Vercors fut un asile pour civils avant de devenir repaire de la Résistance. Avant-guerre, Villard-de-Lans figurait parmi les stations climatiques les plus réputées de France et comptait plusieurs pensionnats où les fonctionnaires en poste dans les colonies plaçaient leurs enfants ; avec la débâcle, les réfugiés affluent, d'abord des Belges, puis des Juifs de Paris, tandis que des écoles se créent. "




«Du monde extérieur, je ne savais rien, sinon qu'il y avait la guerre...» Perec a passé son enfance dans le Vercors, «îlot du salut». Autour de lui, des résistants et un quarteron d'officiers qui choisissent une stratégie à l'ancienne. Ce qu'ils paieront très cher.

"Georges Perec est né à Paris le 7 mars 1936, de parents juifs polonais émigrés une dizaine d'années auparavant. Très jeune, il devint orphelin : son père fut tué au front en juin 1940, et sa mère, déportée en 1943, mourut dans un camp inconnu, peut-être Auschwitz. De l'automne 1942 jusqu'à la fin de la guerre, Perec vécut chez des parents installés à Villard-de-Lans et à Lans-en-Vercors, où l'avait fait venir sa tante paternelle."

18 commentaires:

  1. Coucou Miss Yves.
    Il y a longtemps j'ai eu la chance de parcourir cette très belle région en été, par contres en hiver il ne doit pas y faire très chaud !
    Très bon weekend, A +°

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  2. j'ignorai cette enfance de Perec ... merci !
    pour le mot de Victor Hugo c'est tiré de "toute la lyre".

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  3. Il me faudra revenir pour les liens.

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  4. Obrigada por partilhar.
    Um sorriso de luz.
    Megy Maia

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    1. Merci pour ce sourire lumineux (si j'ai bien compris ).

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  5. Les sommets enneigés, un spectacle dont il faut se rassasier tant qu'il est encore temps !...
    Merci pour la petite biographie de Pérec, un auteur que je me promets toujours de relire.

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    1. Juste assez de neige pour des normands comme nous !

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  6. Et dire que je n'ai jamais lu du Perec et que j'ignorais cet épisode de sa vie. Le Vercors en hiver, ce doit être vraiment froid! Bises alpines et belle semaine.

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    1. Oui, mais une montagnarde comme toi supporterait ces grands froids!

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  7. De fil en aiguille j'ai découvert que Georges Pérec était un fameux verbicuciste au même titre que Michel Laclos disparu en 2013 dont j'adore faire les mots croisés toujours publiés semaine après semaine dans TV magasine le supplément du Parisien

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    1. J'ai dans ma bibliothèque un recueil de mots croisés fait par lui (je l'avais gagné-je ne sais plus à quel concours sur la langue française) : trop difficile pour moi.

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    2. C'est une question d'état d'esprit il suffit de savoir comprendre petites les astuces. Tu pourras toujours m'offrir ce recueil lorsque l'on se rencontrera de nouveau, cela te fera de la place

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  8. Je pense que c'est en 1995 que nous avons fait un séjour avec nos enfants à Corrençon-en-Vercors. Tout près de Villard-de-Lans où notre fils s'était trouvé un adulte partenaire de tennis (il était classé à l'époque)
    A Corrençon nous avions loué un chalet d'une particulière à la famille nombreuse, situé à la limite de la réserve naturelle nationale des hauts plateaux du Vercors que nous apercevions depuis le séjour. Nous étions allés en promenade facile depuis le chalet déjeuner dans un refuge en terrasse (voir ICI). J'ai demandé où étaient les commodités, il m'a été répondu qu'il n'y en avait pas. Of course !

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  9. Très beau cadre, chaleureux, mais ....
    sans eau ni électricité!?

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    1. Et bien juste pour les repas, non pour coucher le manque de commodités n'est pas gênant
      On peut compter sur le gaz, les groupes électrogènes et maintenant l'énergie solaire.
      Je me souviens l'année précédente avoir été à Serre-Chevalier. Mon mari nous avait trouvé une ballade avec 400 m (au moins) de dénivelé. En haut il y avait un fort d'où l'on voyait l'Italie. Et à mi-chemin un petit refuge offrant à déjeuner qui était approvisionné par un quad passant dans le chemin empierré que nous avions gravi (ils auraient aussi bien pu utiliser un âne). Il s'était senti obligé de me motiver en disant que l'on verrait des rhododendrons, ce qui était un argument fallacieux : je ne crois pas que les rhododendrons soient fleuris en août même dans les Alpes...
      Bonne soirée et bonne nuit, Miss !

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  10. Sympas les boîtes à courrier !
    Les maquisards du Vercors ou d'ailleurs méritent notre respect.
    Sauf à en avoir vu des images à la télé, je ne connais pas cette partie des Alpes. Peut-être un jour irons nous !

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