lundi, mars 31, 2014
Pause - OBRUT
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samedi, mars 29, 2014
Signes de piste
sur piste cyclable
Graffitis naïfs
pour quel jeu ou quel enjeu
chemin de traverse
pour quel jeu ou quel enjeu
chemin de traverse
Ardoise magique
prennent vie signes de piste
Tourne le soleil
mercredi, mars 26, 2014
dimanche, mars 23, 2014
Contes gourmands
Plein la toque et le tablier
spectacle conté
de
et
par
et
par
Natacha Mattenet-Flecniakoska
jeudi, mars 20, 2014
Renouveau
Fermons la porte au mauvais temps
Pour accueillir le printemps,
Saluer ses fleurs
et ses couleurs
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Merci
pour cet extrait d'un poème de Racan :
« Déjà les fleurs qui bourgeonnent
Rajeunissent les vergers,
Tous les échos ne résonnent
Que de chansons de bergers,
Les jeux, les ris, et la danse
Sont partout en abondance,
Les délices ont leur tour,
La tristesse se retire,
Et personne ne soupire
S'il ne soupire d'amour. »
La venue du Printemps, Honorat de Bueil, seigneur de Racan (1589-1670).
mardi, mars 18, 2014
Green
"Les plus grandes victoires sont celles que l’on remporte sur soi-même"
(Bobby Jones)
"Le golf de compétition se joue surtout sur un parcours de 25 cm, l'espace entre vos oreilles."
"A chaque parcours, on trouve dix huit pièces de théâtre, parfois tragiques, parfois comiques"
(Arnold Haultain)
Festival de citations:là
(Bobby Jones)
Merci à
pour cette information
Bobby Jones
.......
"Le golf consiste à mettre une balle de 4 cm de diamètre sur une boule de 40.000 km de tour et à frapper la petite, non la grande. "
Winston Churchill
"Ce n'est pas fair-play de ramasser les balles de golf perdues pendant qu'elles roulent encore. "
Mark Twain(Arnold Haultain)
Festival de citations:là
vendredi, mars 14, 2014
Rencontres cosmopolites: Jean-Luc Seigle (5/5)
Auteur français invité pour les Rencontres cosmopolites à la médiathèque de Saint-lô,
est né dans la Creuse et vit à Bayeux .
Son roman,
En vieillissant les hommes pleurent (Flammarion, 2012)
- Grand Prix RTL 12 -Lire-
a pour toile de fond les années 60 et la guerre d'Algérie
Interview de l'auteur , au salon du livre 2012 ici
Celui -ci explique sa démarche et précise que le livre suivant
L'Imaginot
a été écrit en réponse à celui-ci.
(Article très approfondi là)
.............
"Il faisait déjà une chaleur à crever. Nu, écrasé sur son lit, les yeux grands ouverts, Albert Chassaing appuya sur le bouton du ventilo en plastique bleu posé sur la table de nuit. Une impression d'air et de fraîcheur. La sueur se refroidissait sur son visage, sur son torse et sur ses cuisses. Il respirait enfin. Albert travaillait «au noir» chez Michelin, à la gomme des pneus, la gomme en fusion qui venait des hévéas de l'Indochine perdue, qui puait et qui les étouffait les uns après les autres ; l'air brassé par le ventilo venait à son secours, mais, à force de vibrer sur sa peau, il finit par lui rappeler l'existence de son corps. C'était insoutenable. Ce corps que Suzanne ne sollicitait plus depuis longtemps. De toute façon, il n'arrivait même plus à bander. En finir le libérerait de tout ça. Albert ne pensait pas à mourir, il avait juste le désir d'en finir. Mourir ne serait que le moyen."
Petit festival d'humour rosse dans le dialogue entre frère et soeur
lu et théâtralisé
par Pascale Navet et Colette Poirier
.............................................................................................................................................................Critique par François Busnel ici
Les extraits sont empruntés au site: le choix des libraires
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Une avant-première très alléchante , cette présentation des Rencontres cosmopolites !
mardi, mars 11, 2014
Rencontres cosmopolites: Jacke Lamar (4/5)
Familles dans la tourmente de l'histoire
..........
Né dans le Bronx (New Yok) en 1961,
a été étudiant à l'Université d'Harvard , puis il a travaillé six ans comme journaliste au
Time Magazine, avant de devenir écrivain .
Il vit à Paris depuis 1993.
Bref entretien musical ici
Dans son essai à valeur autobiographique,
Confessions d'un fils modèle,(Payot , 2009)
il analyse les ambiguïtés de la bourgeoisie noire américaine dans les années 80 , dont son père est un parfait représentant, par sa violente obsession d'ascension sociale:
"Longtemps j'ai fait comme si mon père était mort. J'aspirais à une vie neutre, une vie simple et ordonnée, à l'abri de toutes les turbulences que je lui associais. Pas de furieuses empoignades, pas de catastrophes financières. Mais à vingt-sept ans, j'en suis arrivé à la conclusion que mon père et moi étions naturellement, fatalement de la même espèce, qui produit ces plus incommodes des Américains : des hommes noirs incapables de savoir où était leur place."
Sur le thème du racisme, lecture très vivante de plusieurs passages
par Marie-Pascale Houben et Janine Vérove,
qui ont parfaitement mis en lumière l'écriture caustique de l'auteur.
samedi, mars 08, 2014
Rencontres cosmopolites: Andrea Bajani (3/5)
.....
Auteur italien polyglotte, Andréa Bajani avait reçu le prestigieux parrainage d'Antonio Tabucchi,
pour
Toutes les familles (Ogni promessa)
(Premio Bagutta, 2011 )
...
1-
Mais avant de présenter cette oeuvre , Marie-Violaine(Présidente de Lire à Saint-Lô)
et Annick
ont d'abord parlé de
Mais avant de présenter cette oeuvre , Marie-Violaine(Présidente de Lire à Saint-Lô)
et Annick
ont d'abord parlé de
dont elles ont aimé le mélange de férocité et de tendresse.
"Cher collègue,
Qu'il nous soit permis de vous remercier pour la fidélité, le dévouement et l'enthousiasme dont vous avez fait preuve durant toutes ces années. Nous ne vous oublierons pas. Quant à nous, nous vous promettons que votre vie hors de l'entreprise sera merveilleuse. Et comme vous le savez, nous ne sommes pas de ceux qui font des promesses qu'ils ne sont pas sûrs de pouvoir tenir.
Très cordialement"
(...)
"Cher collègue,
Qu'il nous soit permis de vous remercier pour la fidélité, le dévouement et l'enthousiasme dont vous avez fait preuve durant toutes ces années. Nous ne vous oublierons pas. Quant à nous, nous vous promettons que votre vie hors de l'entreprise sera merveilleuse. Et comme vous le savez, nous ne sommes pas de ceux qui font des promesses qu'ils ne sont pas sûrs de pouvoir tenir.
Très cordialement"
(...)
"Depuis que j'ai commencé à écrire des lettres de licenciement, tout le monde m'appelle killer." (P. 34)
...
Qui aurait pu imaginer Killer dans le rôle impromptu de bonne d'enfants, aux petits soins pour le fils et la fille de l'ex directeur commercial, licencié par ses soins et hospitalisé pour une greffe du foie?
...
Qui aurait pu imaginer Killer dans le rôle impromptu de bonne d'enfants, aux petits soins pour le fils et la fille de l'ex directeur commercial, licencié par ses soins et hospitalisé pour une greffe du foie?
2-
Toutes les familles
"Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais chaque famille malheureuse l'est à sa façon."
Tolstoï, Anna Karénine
....
Cette oeuvre de Bajani , qualifiée de "roman russe"illustre parfaitement le thème
"Familles dans la tourmente de l'histoire
"Familles dans la tourmente de l'histoire
des rencontres cosmopolites prévues du 8 au 11 avril 2014
Point de vue d''A. Tabbucchi dans La Reppublica:
"Un livre singulier qui, en l'espace d'un roman, produit une sorte de comédie humaine concentrée, et qui, à la lecture, se gonfle et se dilate produisant un univers narratif en expansion"
Mémoire, transmission, silence , non-dits sont au coeur de ce roman , de même que l'absence:
Mario, le grand-père de Pietro revenu du Front russe "le cerveau grillé"a été placé dans une institution "où on recueille tous ceux qui sont dans le même état que lui".
Au verso d'une vieille photo trouvée par Pietro, il est écrit: "Front russe, Don, 13 décembre 1942".
Sur la photo posent huit jeunes gens . Au-dessus de leurs tête, des petits points signalent les disparus; les croix sont pour les morts, et pour les vivants, rien. Mario est le seul dans ce cas .
Pietro cherchera à reconstituer les blancs de cette vie.
Mais l'absence , au temps de l'âge adulte de Pietro, qui vit avec Sara , c'est aussi celle de l'enfant qui ne vient pas , "fœtus invisible sur lequel nous devions veiller à ne pas trébucher"...
Une fois Sara enceinte d'un autre que lui, Pietro partira sur les traces de Mario, vers les rives du Don, dans les steppes du sud de la Russie sur les traces de Mario...
Au verso d'une vieille photo trouvée par Pietro, il est écrit: "Front russe, Don, 13 décembre 1942".
Sur la photo posent huit jeunes gens . Au-dessus de leurs tête, des petits points signalent les disparus; les croix sont pour les morts, et pour les vivants, rien. Mario est le seul dans ce cas .
Pietro cherchera à reconstituer les blancs de cette vie.
Mais l'absence , au temps de l'âge adulte de Pietro, qui vit avec Sara , c'est aussi celle de l'enfant qui ne vient pas , "fœtus invisible sur lequel nous devions veiller à ne pas trébucher"...
Une fois Sara enceinte d'un autre que lui, Pietro partira sur les traces de Mario, vers les rives du Don, dans les steppes du sud de la Russie sur les traces de Mario...
Lien / Toutes les familles
jeudi, mars 06, 2014
Rencontres cosmopolites:Katharina Hagena (2/5)
Rencontres cosmopolites à la médiathèque de saint-Lô: Familles dans la tourmente de l'Histoire.
1- Le goût des pépins de pommes, Katharina Hagena
1- Le goût des pépins de pommes, Katharina Hagena
« Les
histoires que l’on me racontait étaient-elles plus vraies que
celles que je fabriquais moi-même à partir de souvenirs épars, de
suppositions et de choses apprises en écoutant aux portes ? Les
histoires inventées devenaient parfois vraies au fur et à mesure,
et nombre d’histoires inventaient la vérité.
La
vérité est proche parente
de l’oubli, je savais
cela de source sûre ……. Dans le mot grec qui signifie vérité,
aletheia, coulait en secret le Léthé, fleuve des Enfers. Quiconque
buvait de l’eau de ce fleuve renonçait à ses souvenirs …. »
Une
référence directe à l’auteur anglais auquel s’est consacré
Katharina Hagena pendant ses études à Freiburg, puis à
Dublin : James Joyce, en particulier à son roman « Ulysse »,
sujet de sa thèse.
Son
livre « Le
goût des pépins de pomme
« raconte cette quête de la vérité, cette chasse aux
souvenirs et le rôle de l’oubli.
Comme
le héros de Joyce dans Ulysse Leopold
Bloom, Iris va errer dans la maison de ses grands-parents dont elle
a hérité et essayer de reconstituer le passé familial. Un roman
plein de couleurs, d’ odeurs venues des plates-bandes du jardin,
des bruits de la maison…. .
Facile à lire ?
Oui,
on la suit allègrement à travers les pièces de la maison,
retrouvant à la manière de Proust ses souvenirs. Chaque objet lui
parle. Mais à travers d’anodines descriptions, l’Histoire est à
l’affût.
Sans
avoir l’air d’y toucher, sans que jamais rien ne soit même
vraiment dit, le passé de l’Allemagne resurgit, l’Allemagne
nazie avec la figure du grand-père, l’Allemagne divisée évoquée
par le blason de la famille : un cœur coupé en deux par une
scie, l’Allemagne qui oublie son passé, comme la grand-mère
Bertha, après une chute d’un pommier.
« Après
que Bertha fut elle-même tombée du pommier et qu’à la suite de
cet accident, les souvenirs commencèrent à se détacher d’elle, à
tomber autour d’elle les uns après les autres, elle accepta la
désagrégation sans combattre, tristement. Depuis toujours, dans
notre famille comme ailleurs, le destin se manifeste en premier lieu
sous la forme d’une chute. Et d’une pomme. «(
p 73)
Et
des chutes, il y en aura beaucoup d’autres dans ce roman, des
chutes burlesques comme celle d’Iris à vélo ou d’un trognon de
pomme, des chutes dramatiques et inexpliquées comme celle de
Rosemarie ou de Bertha dont la mémoire s’effrite :
« Le
cerveau s’ensablait comme le lit instable d’une rivière. Cela
commençait par s’effriter sur les bords, puis les berges
croulaient dans l’eau par pans entiers. La rivière perdait sa
forme et son courant, sa raison d’être. Pour finir, cela
s’arrêtait de couler, ne faisant plus que clapoter misérablement
dans tous les sens. Il
se formait dans le cerveau des dépôts blancs qui bloquaient les
impulsions électriques, les terminaisons étaient totalement
isolées, et à terme échu, la personne également….. »
(p 84)
Nous
revoilà au bord du Lethé !
Toutes
les bocaux de compote et de gelée de groseille entassées dans la
maison n’y pourront rien. Iris en vient à cette conclusion :
« J’en
déduis que l’oubli n’est pas seulement une forme du souvenir,
mais que le souvenir est aussi une forme de l’oubli »
Si
Iris, la petite bibliothécaire de Freiburg renonce elle aussi aux
mots qui ont perdu le pouvoir de dire les choses, pour Katharina
Hagena, c’est le contraire :
»Mon
roman n’est pas autobiographique, sinon, je ne l’aurais pas
publié, car c’est artificiel, chaque mot est à sa place. J’ai
réussi à dépersonnaliser ma mémoire et à faire en sorte que ce
roman ait son existence propre… »
2-
Son deuxième roman L’Envol
du héron est aussi une quête du Sommeil et de la Disparition comme
l’indique son titre allemand « Vom
Schlafen und Verschwinden »
: à Hambourg, en 2012, Katharina Hagena a en effet tenu une
conférence sur « La poésie de l’insomnie et la nécessité
du rêve –le sommeil dans la littérature » lors d’un
congrès sur le sommeil.
Et ce sont les Pensées de Pascal en exergue qui essaient d’éclairer cette histoire.
Et ce sont les Pensées de Pascal en exergue qui essaient d’éclairer cette histoire.
« Qui
sait si cette autre moitié de la vie où nous pensons veiller n’est
pas un autre sommeil un peu différent du premier, dont nous nous
éveillons quand nous pensons dormir ? Et qui doute que si on
rêvait en compagnie et que par hasard les songes s’accordassent,
ce qui est assez ordinaire, on ne crût les choses renversées ?….. »
L’un
de deux personnages principaux est une universitaire, Ellen Feld, une
somnologue qui souffre elle aussi d’insomnies :
« La
fatigue recèle l’ardent désir du sommeil…….maison de mes
parents »
p 34
Au
fil des heures qui s’égrainent, l’histoire de sa famille surgit
sous nos yeux. Ellen nous confie ses réflexions sur le sommeil, ses
amours, ses angoisses, ses souffrances. Pourquoi son amant est-il
parti sans rien dire, alors qu’elle était enceinte de sa
fille Orla à la belle voix de contralto ?
Le
père d’Ellen, Joachim, sa fille et ses amis, Andreas et Benno
sont réunis dans une chorale,liés par une même douleur, celle de
la disparition, de la perte d’un être cher.
Au
récit d’Ellen s’intercalent les pages d’un journal, le
cahier vert, tenu par Marthe qui n’a jamais renoncé à retrouver
son fils disparu il y a 17 ans et arpente la forêt de Gründ :
« Pourquoi
réclamé-je soudain vengeance après toutes ces années ?
Némésis ..…. » p 112- 113
Telle
un héron cendré, prêt à fondre sur sa proie.
Le
roman est un vaste jeu de cache-cache entre les personnages, dans un
dédale de prairies et de bois, habité par toute une faune d’animaux
et d’oiseaux, retentissant de chants de cygnes, de geai, de
grenouilles-taureaux et en arrière-plan, le grondement du Rhin.
A
nous lecteurs de prendre la piste et de réunir les morceaux du
puzzle pour découvrir leur douloureux secret.
Les
mythes sont de nouveau convoqués : même la disparition finale
n’est-elle pas une ultime métamorphose ?
« Nyx
je suis. Bientôt je prendrai mon envol. Le héron ne passe que la
nuit. »
Texte de Pascale Heurtevent
Photos 2 et 3: D. Briand
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Photos 2 et 3: D. Briand
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mardi, mars 04, 2014
Rencontres cosmopolites: Joseph, de Yun Sun Limet (1/5)
à la médiathèque de Saint-Lô
"Familles dans la tourmente de l'Histoire"
Marie-Pascale Houben (Comité de jumelage de Saint-Lô-Aalen) présente le projet européen de rencontres littéraires croisées programmé du 8 au 11 avril , en lien avec le 70 ème anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie et de la libération de Saint-Lô.
Plusieurs associations partenaires participeront à cette semaine d'échanges et de débats qui nous feront voyager dans le temps et dans l'espace , en Europe et aux Etats -Unis.
Pour préparer cet événement, Pascale Navet , directrice de la médiathèque, avait organisé une séance au cours de laquelle cinq duos de lectrices se proposaient de donner un avant-goût des livres retenus.
Ici, deux lectrices des "Haut-Parleurs"présentent et lisent des extraits de
Joseph,
Jugez-en: née à Séoul en 1968 , elle est de nationalité belge, mais vit à Paris depuis 1993.
..........
« Il s’appelait Joseph. Il avait vingt ans. Je ne savais rien de lui. Je découvrais son existence à travers ce grésillement sur une bande qui passe lentement d’un essieu à l’autre, les deux roues du magnétophone faisant ce trajet immobile vers le passé, et, je l’apprenais, sans comprendre, vers la douleur. Pas un jour sans que je pense à lui, a dit plus tard mon père. Pas un jour. Qui était-il ce fantôme, cet inconnu chantant dans le noir d’un enregistrement sans image ? Je me souviens de cette voix, de ces sons qui créaient une scène, un homme chantait devant un auditoire de jeunes gens, mais je ne pouvais rien me figurer. Oui, tout cela restait noir à mes yeux. Une nuit enveloppait l’image qui se dérobait. Plus tard, on m’a dit. Je ne sais plus comment s’est fait le retour à la maison, mes grands-parents muets à l’arrière de la voiture. Ils l’avaient bien connu aussi. Ils l’avaient même connu avant ma propre mère. Déjà à l’époque, il avait fait parler de lui. La légende le précédait. »
Joseph, Editions de la Différence
Citation empruntée au site ci-dessus.
dimanche, mars 02, 2014
Instants sépia 4 -Coiffes
Vraie fête normande , fête costumée ou fête folklorique?
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