samedi, décembre 13, 2008
Figures féminines... autour de Barbey d'Aurevilly
Naissance en 1808 de Jules -Amédée Barbey d'Aurevilly à Saint-Sauveur-Le -Vicomte au domicile de son grand-oncle, le chevalier de Montressel.
1,2,3
Portrait de la mère de l'écrivain -née Ernestine Ango-miniature sur velin, par Sabatier (1830)
"J'ai bien des choses tristes, douloureuses, à dire de ma mère et de ses rapprorts avec moi,mais elle a le titre et le nom sacré: elle est ma mère"
3,4,
Photographie du buste jaune-
C'est celui de Madame de Chavaincourt, tante de sa mère, morte à la trentaine, qui troubla son coeur d'adolescent.
"Car ce buste, ce fut ...Oui!Mon premier amour,/
le premier amour fou de mon coeur solitaire."
5
Photographie de Louise Read ,
chez elle avec
ses chats (Photo Harlingue)
Rencontrée chez François Coppée en 1879, Louise Read , âgée de trente-quatre ans apportera à l'écrivain vieillissant(âgé alors de soixante-et onze ans ) un dévouement qui le libèrera des soucis quotidiens.
Elle l'engage à
rassembler, pour publication dans la série Les Hommes et les oeuvres ,ses travaux épars de critique.
Barbey la surnommait "Mademoiselle Ma Gloire"et "Mademoiselle ma chargée d'affaires"
"Lettres à une amie" 26 novembre 1884
Je n'ai rien reçu que vos éternelles
idolâtries sur Démonette, qui me paraissent un peu bébêtes et indignes d'un cerveau comme le vôtre . On dirait que le premier intérêt de votre vie est de me donner des nouvelles du chat!"
Lettre de Normandie , le 8 novembre 1887
"Caressez pour moimes deux chats (Démonette et Kroumir) Cela vous fera autant de plaisir qu"à moi. J'ai envie de voir leurs figures quand je reviendrai, mais je ne crois pas beaucoup à l'âme de Démonette. C'est la vôtre que vous lui mettrez dans le corps, quand vous imaginez qu'elle pense à moi ."
Copie du testament en faveur de Louise Read, établi en 1888
Barbey la désigna comme sa légataire universelle le 1er février 1887.
Après la mort de l'écrivain, elle se consacra au classement des oeuvres et des éditions de celui-ci et ,et contribua à entretenir son souvenir, en particulier dans le Cotentin .
Exposition :Moi, Jules Barbey d'Aurevilly, Archives départementales de la Manche
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Gravure au MAH de Saint-Lô (3)
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Voici un bel hommage, pour le grand homme.
RépondreSupprimerBonne journée. ;-))
Louise Read me fait penser à ces jeunes personnes qu'ont adoptées JP Sartre et Simone de Beauvoir et sont dépositaires du devenir de leur oeuvre.
RépondreSupprimerC'est toujours intéressant de connaitre l'environnement lors de l'enfance des écrivains. Pour la comtesse de Ségur son père, et sa mère qui ne l'aimait pas
J'ai une plaquette qui parle du livre de l'écrivain Bernard Clavel avec des photos de lui aux éditions Nathan : "l'Hiver"
Il cite cette phrase de Jean Guéhenno (qui est Jean Guéhenno ?) :
"Nos impressions d'enfance sont les plus fortes car elles fixent la couleur de l'âme"...
C'est une très belle pensée de Jean Guéhenno !(A suivre)
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJean Guehenno est très connu dans l'ouest, et comme figure exemplaire d'une réussite intellectuelle .
RépondreSupprimerNé à Fougères en 1890, d'un pauvre cordonnier breton , il fut placé à l'âge de 14 ans, mais continua , seul, à étudier. Reçu à l'agrégation, il devint inspecteur général de l'enseignement public, écrivain , directeur de la revue Europe et académicien ...
Des details bien forts et toujours cette enfance qui colle à la peau et à l'âme.
RépondreSupprimerLe portrait est très beau. Il est d'une finesse et je suis époustouflée par le ruban du chapeau.
RépondreSupprimerJe ne suis pas une lectrice mais j'aime voir qu'on a pu conserver de vieux ouvrages.
Merci Miss. Je savais que tu ne me décevrais pas...
RépondreSupprimerwheducul
(No comment)