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mercredi, mars 08, 2023

Chapeaux!

 En attendant  la réouverture du musée Dior et sa prochaine exposition, voici, sur le thème "chapeaux!" une sélection de clichés (mis de côté et oubliés) présentant quelques créations,  des plus 

classiques 

aux plus excentriques.












                                                     "We should all be feminist!"



Croquis personnels ici 

Quelques noms de couvre-chefs  féminins:

                       Béguin, bibi, bonnet, calot, cloche, serre-tête, toque, turban.


 

vendredi, septembre 20, 2019

Hors normes

Estampes contemporaines XXL au musée des Beaux-Arts de Caen 

"...les artistes plébiscitent plus que jamais le grand format, l’estampe n’étant plus depuis longtemps un instrument de diffusion de l’image mais bien un champ d’expérimentation et un moyen de faire oeuvre. Dépasser les règles de l’édition commune conduit à s’emparer de toutes les techniques sans a priori, des plus traditionnelles (gravure sur métal et sur bois, lithographie, sérigraphie…) aux plus novatrices (photogravure, tirage numérique, papier mural…), à jouer avec les limites de l’estampe (gigantisme, support autre que le papier, sérialité, collage…), à interroger enfin les modes de représentation comme les systèmes de fabrication des images."


Voici quelques spécimens de cette exposition impressionnante-dans tous les sens du terme.














"Beaucoup d’acteurs majeurs de l’art de ces cinquante dernières années ont relevé ce défi tout autant intellectuel, visuel, technique et économique, notamment les trente-six artistes présents dans l’exposition : Vito Acconci, Gilles Aillaud, Pierre Alechinsky, Georg Baselitz, Christiane Baumgartner, Jean-Charles Blais, James Brown, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Eduardo Chillida, Claude Closky, Gunter Damisch, Jim Dine, Luciano Fabro, Patrick Gabler, Franz Gertsch, Antony Gormley, MarieAnge Guilleminot, Bruno Hellenbosch, David Hockney, Cristina Iglesias, Alain Jacquet, Jannis Kounellis, Frédérique Loutz, Markus Lüpertz, Agathe May, Julie Mehretu, Claes Oldenburg, Jean-Michel Othoniel, Christian Schwarzwald, Richard Serra, José Maria Sicilia, Kiki Smith, Frank Stella, Antoni Tàpies, Djamel Tatah."
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Article de Ouest-France

lundi, décembre 10, 2018

Le dos au mur




     Un ciel étoilé, 
oui, 
mais ce sont les pointes de 450 lames fichées dans une stèle de marbre noir qui composent cette carte céleste inédite, conçue par Daniel Pommereulle.
Lien ici 

 (C'était l'oeuvre le plus spectaculaire de l'exposition Murs , au musée des Beaux-Arts de Caen,  close le 18 septembre 2018)









Article de Ouest-France ici 

jeudi, mai 24, 2018

mercredi, mai 24, 2017

Renaître

...de ses cendres, tel l'oiseau  phénix.


Après un incendie de forêt- comme dans la région de Marseille pendant l'été 2016- la nature reprend ses droits.
Les graines, toujours présentes, éclosent au printemps: liseron, molène, coquelicot, cirse, moutarde des champs et bien d'autres plantes croissent sur le bois calciné et refleuriront. 

C'est cette victoire de la vie sur la mort que montre cette mise en scène .

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                                 Faire preuve de  résilience grâce au pouvoir des fleurs:

"Ils pourront toujours couper les fleurs, ils n'empêcheront pas le retour du printemps"

La rue (mai 68)






Il y a sur la plage quelques flaques d’eau
Il y a dans les bois des arbres fous d’oiseaux
La neige fond dans la montagne
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil recule
C’est par un soir d’hiver dans un monde très dur
Que je vis ce printemps près de toi l’innocente
Il n’y a pas de nuit pour nous
Rien de ce qui périt n’a de prise sur toi
Et tu ne veux pas avoir froid
Notre printemps est un printemps qui a raison 
Paul Eluard, in Le Phénix 




.

jeudi, mai 11, 2017

Agora

Ombrelles, ombelles,
parapluies, corolles à l'envers
mènent le visiteur
 vers l'Agora





où circule librement la parole :
c'est le pouvoir des fleurs (Flower Power) qui donne son titre et sa thématique au 26 ème Festival des jardins 2017 du domaine de Chaumont-sur-Loire

samedi, janvier 23, 2016

En grandes pompes (2)



  
 Trois jours après la mort du roi, le cercueil  est exposé une semaine dans le salon de Mercure  du Grand Appartement.


Il est placé sur un lit  et recouvert de plusieurs draps dont le dernier, couleur or, est brodé d'hermine


I
Suit une période de deuil, très codifiée:

La  première période, dite de grand deuil impose de voiler de noir certaines pièces du château, tout comme les carrosses.
Courtisans et personnalités extérieures venus rendre hommage au successeur du roi, le jeune Louis XV, doivent être vêtues de noir.




En revanche, les rois portent du violet qui orne également leurs appartements: c'est le  cas du  futur roi, âgé  de cinq ans.

Pendant cette période, plus de  spectacles ni de jeux à la cour.





La  seconde période est celle du petit deuil.





Le cercueil arrivera à l'abbaye de Saint-Denis le 10 septembre 1715, le corps du roi sera honoré dans la chapelle ardente-reconstituée à l'entrée de l'exposition- en attendant la cérémonie des obsèques le 3 octobre.

Pendant ce temps, l'administration des Menus -Plaisirs organise le décor de l'église, tandis que le dessinateur du roi, Jean II Berain en conçoit la pièce maîtresse:  le cénotaphe à l'italienne,
 haut de 30 m. 




L'architecture de l'église est masquée et modifiée par des tentures, les loges dans les tribunes du choeur, les milliers de bougies éclairant le catafalque et l'autel transforment les obsèques -qui vont durer cinq heures- en spectacle baroque.

Le cercueil sorti du mausolée sera conduit au caveau  avec toutes les marques de la souveraineté, la formule célèbre sera alors prononcée:
"Le Roi est mort, Vive le Roi"

Lien ici

mardi, janvier 19, 2016

En grandes pompes (1)

A Versailles, l'exposition "Le roi est mort" 



plonge  le visiteur dans les cérémonies conçues par le roi louis XIV lui-même,  mort à Versailles 
le 1 er septembre 1715, comme il a vécu, en représentation, afin d'exalter la grandeur de sa personne et de son règne.



Premier acte de la scénographie :

"Représentation de l'endroit où a été déposé le corps de Louis XIV Roy de France dans l'église de Saint-Denis le 9 septembre 1715"
d'après une gravureau burin , Arnold Maillot éditeur, 1715.


Ci-dessous, maquette de la chambre du roi, où celui -ci se prépara à la mort à partir du 24 août, jour  où la gangrène fut diagnostiquée.
Le 25 août, fête de la Saint-Louis, le roi entend  sa musique, reçoit l'extrême  onction, règle sa succession , informe les princes du sang de l'existence d'un testament.
Le 27, il brûle les papiers secrets de sa cassette et le 30 fait ses adieux à Madame de Maintenon.

Plusieurs films, ou séries télévisées, ont popularisé certaines de ces scènes .
Exemple
 là





"Dieu seul est grand, mes frères", énonce l'oraison funèbre de Jean-Baptiste Massillon, contrebalançant les thèmes des oraisons funèbres axées sur la grandeur du règne:
le roi fut grand dans le gouvernement, grand dans la guerre, grand dans la diplomatie,  grand dans la religion, grand dans les arts.



Ces variations sont développées par une iconographie élogieuse commandée par le souverain lui-même, ou émanant de ses thuriféraires  mais aussi par des images critiques, venant de ses adversaires.



Quittant Versailles pour Saint-Denis à 8h du soir le 9 septembre 1715, le convoi funèbre de Louis XIV rassemble 2500 personnes en deuil,  pendant environ dix heures, à la lumière des flambeaux, au son de la *marche pour hautbois et tambours  composée par Philidor, avec pour spectateurs, une population "animée de sentiments divers", selon l'euphémisme du guide de l'exposition, d'où sont extraites ces indications.
A écouter ici 


Le tableau ci-dessus donne une idée de ce rituel présent dès le la fin du Moyen-âge, qui connut son apogée avec le cortège de Charles Quint à Bruxelles en 1558, et en France avec celui de Henri IV, traversant Paris en 1610.
Diverses estampes, gravures et eaux-fortes représentent ce défilé  des funérailles  royales, ainsi "La  Magnifique et Somptueuse Pompe funèbre faite aux obsèques et funérailles du tresgrandet tresvictorieus empereur Charles cinquième"

Issu de l'italien pompa, le mot pompe signifie: «cérémonial somptueux, déploiement de faste, de luxe» (Benoît de Ste-Maure, Troie.

samedi, octobre 31, 2015

Sortie nocturne


"La nuit promet d'être belle, 
Car voici qu'au font du ciel 
Apparaît la lune rousse" 





Saisi d'une sainte frousse

Tout le commun des mortels 

Croit voir le diable à ses trousses

Valets volages et vulgaires

Ouvrez mon sarcophage

Et vous pages pervers 
Courrez au cimetière
Prévenez de ma part 
Mes amis nécrophages
Que ce soir nous sommes attendus dans les marécages



Voici mon message

Cauchemars, fantômes et squelettes 

Laissez flotter vos idées noires

Près de la mare aux oubliettes 

Tenue du suaire obligatoire
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Lien ici, avec un tableau de James Ensor

lundi, avril 20, 2015

Femmes, femmes, femmes


Mi-février,1917, Picasso se rend à Rome avec Jean Cocteau pour travailler aux décors, costumes et rideau de scène du nouveau ballet de Diaghilev, Parade. ( Présentation en vidéo)

(voir  extrait du ballet en Vidéo )

Il fait la connaissance d'une des danseuses de la troupe, Olga Khohhlova, qu'il épousera en juillet 1918.

Ce portrait  de facture  néoclassique en  hommage à Ingres, fera l'objet de critiques chez ses contemporains.


Portrait d'Olga dans un fauteuil, Montrouge,
 automne 1917
H/T, 130x88,8 cm

Dans cette biographie  illustrée de Picasso, on peut voir  l'épreuve gélatino-argentique
 (18X24cm ) correspondant à ce portrait, épreuve attribuée à  Emile Délétang et à Picasso, qui annonça de cette manière son mariage à Gertrude Stein.




Le 4 février 1921, naît leur fils Paulo, peint ici en Arlequin (1924) H /T 130 X 97, 5 cm




Au centre:  Olga au col de fourrure




Etudes, Paris, 1920-1922, H/T 110,5x81 cm


Que photographie donc cette dame  vêtue de couleurs complémentaires ? 



La chèvre, plâtre original de 1950 
Assemblages: panier d'osier, tige de palmier, bouts de bois, ceps de vigne, pots à lait , ferraille.

"Qu'est-ce que la sculpture? Qu'est-ce que la peinture? On se cramponne toujours à des idées vieillottes, à des définitions périmées, comme si le rôle de l'artiste n'était pas d'en donner de nouvelles..."


Buste de femme au chapeau rayé
, 1939, H/T, 81x54 cm





A droite: grand nu au fauteuil rouge, Paris, 5 mai 1929 H/T195 X 129
C'est un contrepoint cruel au portrait d'Olga, peint douze ans plus tôt: le cri et la dislocation s'opposent à l'harmonie du tableau  réalisé en 1919

A gauche: Grande nature morte au guéridon ,11 mars 1931, H / T 195 X 130, 5 cm

Cette nature morte toute en courbes dissimule un hommage à sa jeune maîtresse, Marie-Thérèse Walter, dont il ne peut pas encore dévoiler le corps en peinture.

Home, sweet home

Au musée de Vire, une exposition très intéressante " invite à s'interroger sur la séparation des sphères privées et publiques, du...