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dimanche, février 23, 2020

Deux expos pour une nana (2)

      La deuxième partie de l'exposition consacrée à Niki de Saint-Phalle se tenait à la Villa Domergue.

Lien ici, communiqué par Thérèse.



La vue sur Cannes récompense des efforts fournis - à pied- pour y accéder .

Bel écrin que les pièces  de cette villa art déco  dessinée par le peintre Jean-Gabriel Domergue en
1934 .

 



Tout le monde connaît les "nanas" de Niki, sans que leur signification, aux dires de l'artiste, n'ait pas toujours été perçue:

Sait-on que leurs caractéristiques 
(Couleurs gaies, formes généreuses, tête minuscule,  corps massif ) tendent  à dépasser le traumatisme de l'inceste subi par l'artiste dans son enfance?

De victime, la nana devient femme puissante de même que les animaux menaçants (crocodile, serpent phallique) deviennent des joujous comiques, inoffensifs , voire ridicules.






A l'extérieur, les statues monumentales et ,au sens large, "baroques",  disposées selon l'étagement des jardins y prenaient des airs d'étranges idoles exotiques, de totems monstrueux.









mardi, février 18, 2020

Deux expos pour une nana (1) A la Malmaison









«La plupart des gens ne voient pas l’angoisse dans mon travail. Ils pensent que tout est imagination et caprice».

Dessins colorés, formes vivantes, expansions extravagantes et généreuses...Oui, mais la jovialité, la rondeur sont aussi celles de la mère ogresse et dévoratrice.







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L’exposition Niki de Saint Phalle rend hommage à l’une des artistes les plus importantes du XXe siècle. Populaire et troublante, elle a créé des œuvres iconiques qui ont marqué le grand public mais également une jeune génération d'artistes qui se revendiquent toujours de son héritage.


L’exposition montre la puissance poétique de l’œuvre de l’artiste, tous les aspects et toutes les périodes de son travail sont présentés, des œuvres peintes des débuts de la carrière de l’artiste, jusqu’aux dernières sculptures en passant par des assemblages, tirs et premières Nanas.
"Niki de Saint Phalle était une artiste traversée de contradictions qui rendent la lecture de son travail passionnante et inépuisable. La joie que ressent le public face à certaines sculptures, colorées et solaires, ne peut occulter les tourments de leur auteure: «La plupart des gens ne voient pas l’angoisse dans mon travail. Ils pensent que tout est imagination et caprice».
A l’inverse, les œuvres antérieures sont souvent associées, à l’image des tirs à la carabine, à colère, dénonciations et souffrances. 
L’exemple des Autels et des Cathédrales permet là-encore de nuancer, la révolte contre les institutions religieuses n’excluant aucunement une certaine tendresse envers elles et, surtout, une quête de spiritualité: «Je n’ai jamais tiré sur Dieu. [...] Je tire sur l’Eglise. Je glorifie la Cathédrale».



L’exposition rend hommage à cette énergie en liberté qui ne peut être simplifiée, résumée ou récupérée." 
Présentation de Numa Hambursin, Commissaire de l’exposition.

Source:
https://www.dessinoriginal.com/news/article/exposition-niki-de-saint-phalle-lombre-et-la-lumiere-14076.html

dimanche, septembre 16, 2012

Figures en écho


Promenade dans le magnifique  parc de sculptures de la fondation Pierre Gianadda:



 Un  Penseur d'un nouveau genre, aux côtés d'une belle alanguie...


Cette sculpture de Henri Laurens (1885-1954)
  s'intitule "Grande Maternité" (1932)
Bronze 4/6


Est-ce la grande paternité de ce promeneur qui  le fait se reposer ainsi  à l'ombre?




Entre nanas...le courant passe!





Home, sweet home

Au musée de Vire, une exposition très intéressante " invite à s'interroger sur la séparation des sphères privées et publiques, du...