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dimanche, juin 22, 2014

MAHB (4/4) Romantisme et Impressionnisme

    Petite déception dans la salle Gérard, car ses œuvres ont été prêtées pour une exposition à Fontainebleau , cependant,l'école de Jacques -Louis David est  plutôt  bien représentée et les toiles de Robert Lefèvre,son rival, ne manquent pas d'intérêt. 

Une autre  célébrité née à Bayeux est à l'honneur dans une sorte de boudoir attenant: il s'agit de la grande tragédienne Mademoiselle George, montée très jeune sur les planches, portraiturée du temps de sa splendeur mais devenue  par la suite la cible des caricaturistes.



    Poursuivons notre exploration du  XIXème siècle dans une  grande salle  claire où  la peinture romantique est associée à  des objets  d'intérêt  ethnographique sous vitrines  



    Nous admirons  des  portraits, des scènes de plein air -  chères aux impressionnistes -  et un véritable joyau :

    ...Portraits à la campagne de Gustave Caillebotte (1848-1894) offert au musée  en 1947 par un couple de Bayeusains ,descendants de la  cousine de l'artiste,Zoé Caillebotte.



   Baignée d'une fraîche lumière cette scène peinte en 1876  immortalise les moments d'intimité familiale  vécus dans la propriété  du peintre  à *Yerres   ( Seine et Oise). Cette huile sur toile ,reproduite sur l'affiche du musée en  est devenue l'emblème .

*Lien ici /Très intéressant article sur Caillebotte à Yerres)





Au-delà de notre programme (la peinture) ,  les  magnifiques salles consacrées à *la dentelle vaudraient d'être vues en détail,mais  notre visite a été complétée comme prévu  par une étude très approfondie de* la porcelaine de Bayeux.
L'érudition la disponibilité souriante de notre guide méritent félicitations et  vifs remerciements.
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Précision: En vue d'un compte-rendu de nos activités,   photos du groupe en visite autorisées  , pourvu qu'elles ne se focalisent pas sur les oeuvres .
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Lien/ cliquez sur les images  du site du MAHB 
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Ancien article personnel ici
Compléments sur le blog d'Enitram
autre lien /salle des dentelles et porcelaines 


mercredi, juin 18, 2014

MAHB (3 bis /4) Du Palais au Tribunal




"Une salle des audiences au cœur du MAHB.
L'imposant plafond à caissons de chêne datant du XVIIe siècle de l'ancienne grande salle des audiences des évêques s'associe à merveille à la personnalité de Monseigneur J. d'Angennes qui occupe le siège épiscopal de 1606 à 1647.
Lieu à forte valeur symbolique, ce vaste espace intérieur, de près de 150 m2, accueille à partir de 1793 la salle des audiences du tribunal. C'est dans cette fonction, aujourd'hui muséographiée avec son décor et son mobilier original d’époque Louis-Philippe, qu'elle est restituée au public qui est invité à la traverser."

Source de la citation: le site du MAHB



Chapelle de l'ancien palais épiscopal





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dimanche, juin 15, 2014

MAHB (3/4) Au siècle des Lumières

Quel contraste avec la salle du XVII ème siècle  ! 





Ce ballet de fauteuils suspendus au plafond ,la  luminosité de la pièce ,la frivolité  des tableaux,  l'élégance des costumes… 




  Tout dénote le  goût de  la conversation et du badinage ,cette atmosphère charmante amène le sourire sur les visages des visiteurs.
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Précision: autorisation de faire des photos de notre visite
pourvu qu'elles ne se focalisent pas sur les oeuvres .

jeudi, juin 12, 2014

MAHB (2/4) Le Grand Siècle

Vanitas vanitatum, omnia vanitas”: « Vanité des vanités, tout est vanité  »…

Cette pensée de l'Ecclésiaste  imprègne  la  salle  du XVII ème siècle:
 -les deux gisants  retirés  de l'église de Ryes ,


- la *Vanité de grandes dimensions  peinte par Gillis Coignet (1538-1599) 
-une  Nature morte de gibier avec légumes de l'Ecole flamande 
-et une huile sur toile  représentant des  fleurs assemblées selon les codes  religieux de l'époque .


Entrons dans  la  spacieuse salle de réception de l'évêque, moins austère ,mais  marquée elle aussi par l'esprit  et la politique du temps:



-un immense tableau représente la défaite des Anglais en l'île  de Ré ;
-au centre de la pièce,  sur une vaste table, une carte traduit  la puissance épiscopale puisqu'un tiers de la superficie de la ville appartenait alors au clergé



 -à droite  s'expose la peinture religieuse française 
- tandis que les  paysages et les scènes de genre des écoles du Nord -donc protestantes- ornent le mur de gauche.(Photo ci-dessus)

Passons dans la Grande salle des Audiences- longtemps  tribunal  d'Instance-
 puis  admirons  l'ancienne chapelle, pour nous plonger  un peu plus tard  dans l'atmosphère du  XVIII ème siècle .
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* article personnel sur la Vanité de Gillis  Coignet là 
et une analyse intéressante de ce tableau communiquée par Tilia, que je remercie.

lundi, juin 09, 2014

MAHB (1/4) De la préhistoire à l'Histoire

(MAHB )
 Autrefois Musée Baron Gérard
Ancien palais des évêques de Bayeux 
le 14 mai 2014
 
(Autre article personnel ici )



     Autour de deux thèmes , peinture et porcelaine, cette visite a rassemblé un groupe de 15 personnes .
Notre guide, passionnée et passionnante nous a fait découvrir  pendant deux heures  et demie ce nouveau musée, fermé plus de  dix ans pour un complet réaménagement . Mais  le résultat enthousiasme, par sa cohérence et sa beauté !.
  


Il faut tout d'abord préciser que ce musée, autrefois musée Baron Gérard ne doit pas son nom au  célèbre peintre néo classique (François , Baron Gérard),mais au neveu de ce dernier qui avait hérité de la fortune de son oncle y compris  37 de ses toiles, sous réserve  que Bayeux" se dote d'un musée digne de ce nom".
Ce fut chose  faite de 1899 à 1901, grâce à de nombreux donateurs, savants, érudits, entre autres  Arcisse de Caumont.
 

  


    Ne concernant pas notre thème du jour,  les premières salles ont été présentées de façon rapide et synthétique :
-le néolithique, avec l' exposition d'objets trouvés dans la région.
-Puis  la création de la ville (Augustodurum), l'activité commerciale et la structuration d'espaces nouveaux  suggérés  par  des bornes milliaires, les vestiges d'un arc de triomphe et  la très belle  reconstitution d'une villa gallo-romaine.


   Avant de pénétrer dans la salle consacrée aux peintures les plus anciennes, un  tableau  de style "Troubadour" d'Alfred Guillard (1848) constitue un petit clin d'oeil à la légende   de la “tapisserie de la reine Mathilde”. On sait  maintenant que cette broderie  n'a pas été réalisée par l'épouse de Guillaume- nouvelle Pénélope-mais dans des ateliers en Angleterre.


 
 Nous entrons dans le vif du sujet .
    Très symptomatiques de l'évolution de l'art religieux, trois peintures de primitifs italiens et Flamands ont retenu notre attention .
    Sur le thème de la Vierge à l'enfant, ces trois tableaux font passer les personnages de l'ordre  divin à celui de l'humain:le hiératisme hérité  des icônes cède progressivement la place à une approche de l'expressivité et  du réalisme . Le sujet religieux devient une scène d'allaitement  et de tendresse maternelle, tandis que le décor paysager s'impose progressivement .

    
 Dans la salle de la Renaissance et du début du XVII ème siècle , de nouvelles tendances apparaissent  avec de grands  tableaux d'inspiration mythologique ou historique:
-L'éducation de Jupiter,de Frans Floris (1519-170)
 - la Mort de Cléopâtre, de Girolamo Marchesi da Cotignola
-le Jugement de Pâris, d'après Hans von Haachen (vers 1580)

 un Portrait  présumé de Thomas More , de l 'école d'Holbein  représenté de trois quarts
et une scène de genre , Les Italiens à la Cour , où  s'ébauche une étude de perspective

(Taper Holbein dans le catalogue du Louvre)
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http://www.mairie-
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Précision: notre guide m'a autorisée à faire des photos du groupe en visite pour notre revue, pourvu qu'elles ne se focalisent pas sur les oeuvres .
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Home, sweet home

Au musée de Vire, une exposition très intéressante " invite à s'interroger sur la séparation des sphères privées et publiques, du...