Passer le pont au passé -2-

Sur la Loire.

Le fleuve est comme une frontière, un passage.

Au nord de la Loire, langue d'Oïl

Au sud de la Loire, langue d'Oc.

Passé le pont, le climat se fait plus doux, le paysage parle de vacances.

                Sise sur la rive gauche de la Loire, Liré, se trouve en limite du Maine-et -Loire et de la Loire Atlantique, à 2 km au sud d'Ancenis dont le pont suspendu joint les deux communes., sous le regard pensif du poète.

                     C'est la patrie de Joachim du Bellay, immortalisée dans le poème :
                   
                               "Heureux qui, comme Ulysse a fait un beau voyage"

Sonnet XXXI 

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,

Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,

Et puis est retourné, plein d'usage et raison,

Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village

Fumer la cheminée, et en quelle saison

Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,

Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,

Que des palais Romains le front audacieux,

Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,

Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,

Et plus que l'air marin la doulceur angevine.

Les Regrets (1558)

Monuments et sculptures à Québec

Qu'elles soient anciennes ou modernes,  dans la ville haute ou la ville basse, les statues ont beaucoup d'allure 

à 

Québec !

A tout seigneur, tout honneur, voici 

le monument Champlain, hommage au fondateur de la ville de Québec en 1608. 

"Cette statue d’une hauteur de près de 16 mètres est l'une des plus spectaculaires, tant par sa taille que par sa localisation : au milieu d’un carrefour très animé, autant par les locaux que par les touristes qui y verront défiler en continu les amuseurs publics.

 L’auteur du monument est Paul Chevré, sculpteur français. 

Cette oeuvre est devenue l’un des symboles de la ville de Québec. "

                                                       
                                                            Monument de la Foi. 

Fontaine de style gothique ,  située place d’Armes. Surmontée du monument, l’ensemble commémore le tricentenaire de l’arrivée des Pères Récollets en 1615. 

Petit détour devant l'hôtel Clarendon, de style art déco, en son temps un des  premiers gratte-ciel érigés au Canada (en 1929, une date paradoxale ...)

    C'est dans la ruelle parallèle à ce bâtiment que se trouve l'homme -rivière: un emplacement si étroit qu'on imagine ce courageux québécois lutter contre le courant pour diriger ses tronc d'arbres!

     L`Envol : œuvre de granit et de bronze de Jules Lasalle rendant hommage aux       Frères éducateurs et à tous ces religieux qui ont participé à l’éducation.

                     À l’angle des rues Pierre-Olivier-Chauveau et Sainte-Anne.

    La  Vivrière, sculpture-fontaine, installée au centre de la place de la FAO au carrefour des rues Saint-Paul, Saint-Pierre et Sault-au-Matelot.  
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Descriptions et localisations extraites du site noté plus haut.

Monuments et parcs à Montréal (6)

" Niveau architecture, Montréal c’est un peu n’importe quoi
Y’a du vieux, du neuf, des clochers, des gratte-ciel qui s’côtoient
Mais j’aime cette incohérence et l’influence de tous ces styles"

Grand Corps malade

(Pour l’écouter c’est ICI, grâce à ce site  )
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Mes premières impressions montréalaises: du gris et du vert. 

Dans le centre historique, le gris des bâtiments, monuments et gratte-ciel, dans  d'autres quartiers, le vert des nombreux parcs, qui deviendront d'un brun-rouge flamboyant à l'automne.

Que ne suis-je là-bas pour les admirer ?

Le square Dorchester, appelé  parfois square Dominion, est un parc urbain de Montréal de 11 000 m².

En gris-vert , disons  vert-de-gris, l'unique  statue  équestre de Montréal s'y dresse: au milieu des fleurs printanières:
il s'agit  du Monument aux héros de la guerre des Boers (1907), érigé par  George William Hill .

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Square_Dorchester

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        Gris des monuments, certes, mais que nous fait oublier le rouge de la brique-  d'ailleurs, reste-t-elle rouge ou se farde-t-elle, en beige, vert ou bleu ?

...et que dire  des couleurs vives des façades du Plateau, des couleurs flashies des murals, des coloris tranchés des demeures victoriennes  autour du  Square ou Carré Saint-Louis  ?

   Le monument à Octave Crémazie (1827-1879) y a sa place, comme celle d'Emile Nelligan , inaugurée en 2005, juste place pour un lieu autour duquel ont gravité  bien des écrivains -ce même E. Nelligan, Gaston Miron, Michel Tremblay et Dany Laferrière.

Lien ici /Documents d'archives

https://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/Poemes/octave_cr%C3%A9mazie



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Dans le parc Lafontaine, voici  

le Monument à Dollard des Ormeaux (1920) de Alfred Laliberté

"Commémorant un événement important – mais contesté – de l’histoire canadienne, le Monument à Dollard des Ormeaux d’Alfred Laliberté illustre autant l’héroïsme, le courage et la ténacité du personnage que le sentiment nationaliste et la volonté d’écrire l’histoire du Québec qui règnent alors.

La lecture de l’ensemble sculptural de bronze est guidée par l’imposant piédestal réalisé par l’architecte Alphonse Venne. De forme originale pour l’époque, il ordonne les différents éléments de la composition. À gauche et à droite, les bas-reliefs relatent des événements de la bataille; au centre, l’ensemble statuaire se contemple de face uniquement; vers le haut, l’allégorie de la France enveloppant la figure héroïque n’est dominée que par le visage triomphant de la Nouvelle-France.

L’œuvre rallie le réalisme de la figure principale à la profusion de symboles (fleur de lys, feuille d’érable), ajoutant ainsi une charge sémantique déjà importante à l’événement commémoré.
La réalisation de l’artiste, une des plus marquantes de sa carrière, est influencée du travail d’Auguste Rodin et du style en vogue au début du XX ème siècle au Salon des artistes français à Paris."

(Source: ci-dessus )

     Promeneurs, sportifs, pique-niqueurs profitent des espaces verts, s'en donnent aussi à coeur joie les goélands, les écureuils et autres rongeurs, qu'il faut bien se garder de nourrir, sous peine d'amende.

Le lac aux castors, Mont Royal en octobre 2019.

De gratte-ciel en balcon (5)

L'histoire des gratte-ciel à Montréal débuta en 1888 avec l’Édifice New York Life et ses huit étages. 

Il est situé à côté de l'Édifice Aldred, au 511 de la place d'Armes.

La façade principale  de  l’Édifice New York Life  donne sur la Place d'Armes 

- où se dresse le monument dédié à Paul Chomedey de Maisonneuve, (par Louis-Philippe Hébert, 895) considéré comme le fondateur de la ville.

- tandis qu'une longue façade secondaire parcourt  la rue Saint-Jacques 

Justement ! Revoici  la dame en tailleur Chanel,  à l'angle de la rue Saint-Jacques 

devant le

N° 500 de la Place d'Armes, lieu stratégique pour accabler de son dédain la banque de Montréal.

https://photograff.blogspot.com/2019/10/aspects-du-vieux-montreal-3-le-caniche.html

La plupart des constructions en hauteur de Montréal furent réalisés durant deux périodes :

 - la fin des  années  1920

  - entre 1960 et le début des années 90

 Traversons la vaste place Jacques - Cartier où s'élève  la colonne Nelson , bravant le vent.

pour rejoindre l'hôtel de ville , de style second-Empire, oeuvre des architectes Henri-Maurice Perrault et Alexander Cowper, édifié  entre 1872 et 1878, restauré de 1923 à 1926 après un incendie.

   En direction de l'hôtel de  ville, tournant le dos à Nelson juché sur sa colonne, le monument de Jean Vauquelin (1728-1778) par Eugène Bénet (1930) rappelle le rôle de ce capitaine de navire français qui s'était illustré lors de la défense de Louisbourg pendant la guerre de la conquête.

La position des deus statues résume bien l' hostilité entre Français et Anglais!

  C'est de ce balcon, en 1967,  que le général de Gaule, alors président de la République lança, à la fin de son discours sa célèbre exclamation:"Vive le Québec libre!"

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(Liens-source :Wikipedia )

Campo Santi Zanipolo

Voici, dans le sestiere di Castello,  une des places les plus grandes de Venise, mais qui n'a pas accédé au titre de piazza.

Il  s'agit du campo Santi Zanipoli.

Santi Zanipolo,  en dialecte vénitien, est la contraction des noms de san Giovanni et de san Paolo, ne désignant aucunement les 

 célèbres disciples de Christ- Jean le disciple préféré, Paul  l'évangélisateur- mais deux obscurs martyrs de la période paléochrétienne.(VIème siècle).

L'église se visite (entrée payante comme la majorité des églises en Italie.)

Au centre du campo se dresse la statue équestre en bronze du Colleone , sur un piédestal de marbre,  oeuvre du sculpteur florentin Andrea del Verrochio.

Bartolomei Colleone, célèbre condottière du XV ème siècle, servit la république de Venise à partir de 1454. 

A sa mort en 1475, il légua une partie de sa fortune à Venise, sous réserve que sa statue fût érigée sur la place Saint-Marc: quelle outrecuidance!

Le codicille du testament du condottière fut détourné , en  plaçant la statue plus loin, devant la Scuola San Marco, sur le campo dei Santi Giovanni e Paolo.

Ainsi, la ville put bénéficier de la somme qui lui était destinée.

La scuola grande di San Marco est un monument qui abritait autrefois une des six sodalités (associations) de Venise. Il fut construit par la Confraternité Saint-Marc en 1260 qui y établit son siège.
Sa belle façade aux pilastres de marbre de style Renaissance s'allie aux éléments byzantins, comme  la prolifération des niches.
Détruit en 1485 dans un grand incendie, il fut reconstruit en vingt ans, grâce aux fonds de ses membres. En 1819, il devint hôpital militaire autrichien,  et de nos jours, c'est un hôpital civil.

Au-delà du sestiere di Castello se trouve l 'île de San Michele, devenue en 1807, sous Napoléon, le cimetière de Venise -pour raisons sanitaires.

Restons dans la note avec  cette  "pub "pour des funérailles aussi économiques qu'écologiques .

Et avec la bande-annonce du film de Luchino Visconti, Mort à Venise (1971) ici 

https://it.wikipedia.org/wiki/Campo_Santi_Giovanni_e_Paolo