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vendredi, novembre 29, 2024

Le spectacle de la marchandise au MBA de Caen

Le spectacle de la marchandise, Art et commerce , 1860-1914 

https://mba.caen.fr/exposition/le-spectacle-de-la-marchandise

"Dans le cadre de Normandie impressionniste 2024

Avec le soutien exceptionnel du musée d’Orsay, de la Bibliothèque nationale de France, du musée départemental Albert Kahn et du musée Carnavalet - Histoire de Paris


"Après l’exposition « Villes ardentes » consacrée à la représentation du travail urbain (2020), le musée des Beaux-Arts de Caen s’intéresse à la manière dont le développement commercial sans précédent des villes se manifeste dans le regard des artistes de 1860 à 1914. 

À nouveau, le musée adopte un point de vue élargi sur les oeuvres produites avant la Première Guerre mondiale, déplaçant les oppositions habituelles pour mêler différentes visions d’une même modernité : 

Jules Adler et Fernand Pelez sont exposés aux côtés de Pierre Bonnard, Édouard Vuillard, Raoul Dufy, Maximilien Luce ou Théophile Steilen... 





Le parcours fait revivre le bouillonnement des villes marchandes à travers une centaine d’oeuvres (peintures, photographies, films, dessins, gravures) 

auxquelles se mêlent de petits ensembles d’enseignes commerciales, d’affiches publicitaires et d’objets promotionnels.





Dans les grandes métropoles, au premier rang desquelles Paris, les lieux de commerce se multiplient et se diversifient.

 
L’apparition des grands magasins n’entraîne pas la disparition des vendeurs ambulants, des échoppes ou des boutiques traditionnelles. 



La rue prolonge la boutique. Les marchandises abondent et le spectacle est permanent.


Au 19e siècle, les descriptions de magasins et de marchandises prennent une place grandissante dans les récits de voyage et les guides.

 De signes de prospérité générale de la ville, les lieux de commerce deviennent des lieux de « shopping ». Défini comme le plaisir de comparer et d’évaluer les marchandises et les boutiques, le « shopping » -terme apparu progressivement au 19e siècle - constitue une activité sociale, culturelle et de loisir. Il est alimenté par des artifices de vente et un arsenal publicitaire bientôt omniprésents.


La disposition des étalages et des devantures, les annonces dans la presse, les voitures siglées, les catalogues de vente, les objets promotionnels, les affiches et les enseignes : tout concourt à créer un petit théâtre de la marchandise. 



Les artistes de la vie moderne sont les témoins privilégiés des transformations économiques, visuelles et sociales des villes. 



Leur regard s’attarde sur l’effervescence consommatrice.


 Sensible à la présence des commerçants ambulants, aux gestes des modistes, aux attitudes des garçons de café, il relève encore les lettres des enseignes 


et des publicités qui font de la ville un « magasin d’images et de signes » comme l’écrivait Charles Baudelaire en 1859."



lundi, novembre 25, 2024

L 'âge d'or, Monique Frydman



 L'âge d'or, Monique Frydman , musée des Beaux-Arts de Caen 


 
"L’artiste continue d’explorer les techniques et les matières auxquelles elle reste fidèle depuis le début de sa carrière : imprégnation progressive des pigments et pastels sur une variété de supports, toile de lin, coton, papier Japon, tarlatanes". 


 

"L’artiste réaffirme à travers lui son engagement de peintre et explore son histoire personnelle, des années clandestines de sa petite enfance dans le Tarn pendant la Seconde Guerre mondiale à la création du Polyptyque Sassetta, œuvre monumentale exécutée pour le salon Carré du musée du Louvre en 2013. 

La dispersion à travers les âges du célèbre polyptyque signé en 1444 par le peintre siennois Stefano di Giovanni, dit Sassetta, a conduit Monique Frydman à imaginer un retable monumental et abstrait, qui interroge les notions de disparition et de fragmentation : ce qui était un chef-d’œuvre intouchable, invulnérable au moment de sa création, a été par la suite extrait du lieu sacré, démembré et dispersé".



Le désir d’immersion dans la couleur et la lumière caractérisant son langage pictural se concrétise dans ce cube où le spectateur peut pénétrer.

Du 23 mars au 1 septembre 2024

Dans le cadre de Normandie impressionniste 2024

8e édition du cyce Résonance, une carte blanche offerte chaque année à un

une / artiste.










lundi, octobre 03, 2022

Théodule Ribot, "une délicieuse obscurité"

 


Parmi les portraits réalisés par Théodule Ribot, ceux des membres de sa famille occupent une place particulière.






Ils ont posé pour  le peintre, en tant que musiciens ou chanteurs, renouvelant ainsi un thème classique.

Est-ce le cas pour ce portrait ? Le cartel ne le précise pas.



                             En revanche, il est sûr que plusieurs tableaux mettent en scène sa fille, Louise.



Quatrième enfant du peintre, elle deviendra, comme lui, une artiste reconnue dès ses 24 ans.

Sous le pinceau du père, la fierté apparaît, autant que sa maîtrise.



https://mba.caen.fr/exposition/theodule-ribot

https://www.artistikrezo.com/art/theodule-ribot-la-revelation-dun-peintre-au-musee-des-beaux-arts-de-caen.html

(Publication automatique: réponses à vos commentaires plus tard .) 

vendredi, septembre 30, 2022

Théodule Ribot, "une délicieuse obscurité"

                                                        De la nature morte au portrait 




                         Les portraits de Théodule Ribot n'ont rien de mièvre ni de flatteur. 

Sur fond noir se détachent des figures de musiciens (pour lesquels sa famille a posé), des visages d'humbles personnages ou de vieilles femmes (le parallèle avec J-F.Millet est frappant), 


se détachent des regards attentifs, voire avides d'usuriers, d'usurières, ou tout bonnement de commerçants, d'artistes faisant le bilan d'une maigre recette, rappelant que toute sa vie, l'artiste a souffert du manque d'argent.






vendredi, septembre 16, 2022

Théodule Ribot au musée de Caen

Le musée de Caen, associé aux musées de Toulouse et de Marseille, met en lumière l'oeuvre de ce peintre méconnu du grand public, dans une exposition intitulée "Théodule Ribot, une délicieuse obscurité."

Elle compte 90 tableaux issus de collections françaises, britanniques, espagnoles, italiennes, canadiennes et américaines éclairant  l'influence du peintre sur son époque.

"Disciple de Chardin et des Espagnols, il a dédaigné, ignoré même le mouvement contemporain"a t-il été dit au moment de la grande manifestation organisée à Paris au lendemain de la mort de l'artiste.


Ses toiles sont mises en regard avec celles d'Eugène Boudin, Jean-François Millet, Gustave Courbet ou François Bonvin, peintres manifestant comme lui un intérêt pour les traditions populaires, une attention portée aux petites gens, à l'austérité des objets et lieux représentés.


S'il a été surnommé "le Rembrandt normand", c'est pour sa maîtrise du clair-obscur, qui se manifeste dans ses peintures religieuses, ses portraits et natures mortes.

Tous ces genres, qu'il a pratiqués, s'inspirent d'oeuvres emblématiques des XVII ème  et XVIIIème siècles signées Chardin, Mattia Preti ou Jusepe de Ribera, présentes dans l'accrochage.

https://mba.caen.fr/exposition/theodule-ribot

https://www.artistikrezo.com/art/theodule-ribot-la-revelation-dun-peintre-au-musee-des-beaux-arts-de-caen.html

En dehors du grand genre qu'est la peinture religieuse, ses thèmes sont la nourriture  (aliments et  cuisiniers), les musiciens, les portraits familiaux, l'argent.

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(Publication automatique: réponses à vos commentaires plus tard .) 

jeudi, mars 10, 2022

A l'Institut des Mémoires de l'Edition Contemporaine

L'abbaye d'Ardenne 


Fondée au 12e siècle, chargée d’histoire et longuement restaurée, l’abbaye d’Ardenne accueille l’ensemble des collections et des activités de l’IMEC.
L’abbatiale, transformée en grande bibliothèque, offre aux chercheurs le calme et la sérénité qu’avaient par le passé les bâtiments conventuels. La grande cour de ferme, les jardins, la grange aux dîmes, la nef et le pressoir accueillent manifestations, colloques et expositions, ainsi que des résidences de recherche et d’écriture.


Propriété du Conseil régional, classée monument historique, l’abbaye a reçu le prestigieux label de Centre culturel de rencontre qui distingue des monuments historiques porteurs de projets culturels singuliers.







Les missions et les actions de l’IMEC bénéficient du soutien du ministère de la Culture (Direction régionale des affaires culturelles de Normandie) et du Conseil régional de Normandie.








Home, sweet home

Au musée de Vire, une exposition très intéressante " invite à s'interroger sur la séparation des sphères privées et publiques, du...