note Nicolas de Staël dans des lettres écrites du Lavandou, d'Antibes ou d'Agrigente.
Né à Saint-Pétersbourg en 1914, Nicolas de Staël passe son enfance en Pologne puis en Belgique où, en 1938, il suivra les cours de de l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles .
Installé à Paris en 1938, il rencontre la galeriste Jeanne Bucher qui l'expose en 1944 et 1945.
Sa toile Composition entre au Musée national d'art moderne à Paris en 1949.
1951: exposition à New York, acquisition d'une de ses toiles par le MOMA.
1952 et 1953: expositions à Londres puis à New York (Galerie Knoedler )
Plus apprécié outre-Atlantique qu'en France, il expose 26 toiles chez Rosenberg.
1954: exposition à la galerie Jacques Dubourg. Son retour apparent à la figuration déconcerte.
"Quand j'étais jeune , pendant des années, j'ai peint le portrait de Jeannine.(...)
Je m'interrogeais: qu'ai-je peint là? Un mort vivant ? Un vivant mort ?"
"Est-ce qu'un tableau peut être des taches et rien d'autre? Je n'en sais rien"
Le 14 mars 1955, le peintre se donne la mort à Antibes, où il s'était installé six ans auparavant.
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Liens ici (article du Point /16 mars 1955)
là (Peinture)
et là (Composition )
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Source :
Beaux-Arts , numéro 137, septembre 1995, De Staël aux limites de l'abstrait, article d'Eric de Chassey