vendredi, septembre 04, 2009

le badaud de Sarlat

"Badaud", attesté chez Rabelais en 1532 vient du provençal badau, de badar,"celui qui reste bouche bée".Le sens de "stupide"se rencontre jusqu'au XVIIème.Sarlat.
Badaud
ou penseur ?

Ce bronze de Gérard Auliac,
surpombe la place de la liberté, place commerçante et touristique, où est installé le marché; lieu culturel également puisque chaque année, en juillet-août,quelques spectacles du festival des jeux du théâtre s'y déroulent .

Juché sur un muret , ce personnage n'a rien d'un niais ou du flâneur typique, il semble au contraire méditer sur l'animation, voire l'agitation estivale.



12 commentaires:

  1. J'ai visité Sarlat deux "foie". La première "foie" que je suis arrivée sur cette place, j'en suis resté bouche bée, tellement j'ai trouvé ça trop beau.
    J'aime beaucoup cette ville et ce bronze est effectivement magnifique.

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  2. J'irai bien me promener au dessus de la place. Cela a l'air si agréable, et en plus on y apprend des choses sur les badauds.

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  3. De belles images plus une leçon de langue...
    Sympa cette ville !
    Bonne journée A +

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  4. A beautiful contrast -- the bright colors of the modern market and the somber tones and angles of the old buildings.

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  5. La définition du substantif me plairait davantage "Celui, celle qui s'arrête dans ses flâneries à regarder les spectacles les plus quelconques, en s'étonnant de tout, en admirant tout."
    Il aimerait certainement avoir le pouvoir de soulever un petit coin de chaque parasol... et moi aussi.

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  6. Thérèse, la définition que tu as trouvée est très jolie, et n'a rien de péjoratif, au contraire !
    Quelles est ta source ?
    Pour répondre en retard à ta question: pourquoi tous les 10 ans ?
    Parce que c'est une organisation importante (répétitions de danse, par exemple), une fête qui doit rester exceptionnelle, avec de nouveaux figurants , surtout pour les rôles des mariés - ce qui permet un renouvellement des générations !

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  7. Ce badaud est posé sur le bord de ta photo...
    "Baguenauder" cela vient aussi de "badar" ? En patois vosgien on dit "qu'est ce que tu seûgnes ?"
    Seûgner" = guetter avec insistance (et ne pas oublier l'accent circonflexe bien de chez nous)

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  8. D'après le dictionnaire étymologique Larousse(Dauzat, Dubois, Mitterand),verbe de la famille de "baguenaude", du languedocien "baganaudo", région où le gaguenaudier est indigène_ sans doute du latin" baca" :"baie"/
    Le fruit servant à l'amusement des enfants, le mot a pris le sens de "niaiserie", dès l'origine, d'après le latin ""vacare", "être vide, inoccupé"

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  9. Je réitère : en ouvrant ta page, j'admire de nouveau ta série digne d'un Renoir : typée, typique, pittoresque, vivante...
    Et j'ajoute : j'aime bien que ton badaud seûgne par dessus les toiles des étals du marché...
    ;)

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  10. Ca alors ! Les mots que nous avons en bouche parfois nous sont venus par des biais que nous ignorons ! "Baguenauder" < du sud-ouest de la France ?
    Cela me fait penser au "Grand Ramponneau" dont était menacé mon père. Qui est-ce ? C'eut pu être du Père Fouettard, comparse de St Nicolas, puisque nous sommes originaire de l'est, j'eus compris ; mais non : le Ramponneau. Peut-être un sinistre homme d'état (il y a bien une rue Ramponneau dans le 20ème à Paris) ?

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  11. Cergie:J'ai entendu parler de cette rue, mais le nom du personnage ne me dit rie,n !
    Peut-être était-ce une invention de ton père?Le nom avait peut-être pour lui une consonance particulière ?
    Et en Canadien"niaiser", perdre son temps-inutilement -comme le précisait Ricet Barrier !

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  12. Ah cette photo du haut de ton message d'accueil ! Une vraie affiche !
    Et celle du bas de ce message !
    Allons, passons...

    Il y a beaucoup de choses que je ne peux plus demander à mon père depuis 21 ans et un jour, exactement. C'était qqn de très curieux, un peu comme toi.
    Aujourd'hui je suis allée chez une québécoise, elle a été mandatée par bcp de choses qui la retiennent en dehors de son blog, figure toi ! C'est-y pas beau ?
    Autrefois j'avais la visite régulière d'une jeune poètesse chilienne, avec ses mots le français avait une autre musicalité.

    Allez bonsoir Miss, il me faut être raisonnable, et m'éloigner de l'ordi pour ce soir et demain : je me mandate moi-même de faire autre chose que d'être sur un clavier.

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