jeudi, septembre 22, 2011

Vers le dénouement d'une histoire sans nom (4/6)


...................................................................................................................................................................
 Vingt-cinq ans plus tard,ce portail franchi, le mystère fut  éclairci, par hasard.
...............................................................................................................................................................



(photo: (Le Connétable des Lettres , N 10 , juillet 2011, bulletin de la société Barbey d'Aurevilly)
..............................................................................................................................................................
Après la mort de Lasthénie, Madame de Ferjol  reste  comme recluse à Olonde, jusqu'au jour où elle accepte l'invitation du comte du Lude, à Aureville, près de Saint-Sauveur -le -Vicomte.
 Cette petite ville, moins sélective que l'aristocratique Valognes admet une société plus mêlée, aussi voisinent dans la vaste salle à manger de  leur hôte, des aristocrates , le père abbé de la Trappe, et un épicier enrichi  sous l'Empire, Gilles Bataille.Celui -ci porte une bague qui attire l'attention, et dont il conte l'histoire:




Une nuit, alerté par des bruits indiquant qu'on tentait  de le cambrioler, il descend et  voit une main essayant de s'introduire pour forcer le passage. Avec son commis, Gilles Bataille cadenasse cette  main pour récupérer au petit matin son voleur. Horreur! ce dernier , pour s'évader s'est mutilé lui-même , et seule la main subsiste, avec au doigt , une bague que garde l'épicier  comme butin.
Lorsqu'il la fait circuler parmi les convives, Madame de Ferjol y jette un regard indifférent,voire hautain , puis pousse un cri et s'évanouit : elle a  reconnu l'émeraude de son époux , transmise par elle  à Lasthénie, et disparue - juste après le départ précipité du sombre capucin- signe , pour la mère de la culpabilité de sa fille qui aurait , selon elle, donné la bague à son séducteur .


(Gravure de Gilbert Bazard, illustrant l'essai de Dominique Bussillet, Barbey d'aurevilly, Une nature ardente, Cahiers du temps, P.12)

.................................................................................................................................................................
Alors, le père abbé de l'abbaye cistercienne de la  Trappe  de Bricquebec prit  la parole...................
..............................................................................................................................................................

(A suivre ,
+  la suite de la visite  du groupe de la société Barbey d'Aurevilly à  la Trappe de Bricquebec )
..................................................................................................................................................................




10 commentaires:

  1. Mais c'est tout à fait sinistre comme la main de Tiffauges !
    Il y a aussi une histroire de main effrayante dans Maupassant, il faut dire que celui-ci n'était plus très net à la fin de sa vie.
    Je repasserai plus tard Miss mais pas avec une main coupée de mort comme celle qui roule le couscous pour porter malheur au Maroc (cela me faisait super peur d'aérer en ouvrant la fenêtre à la maternité de Salé en RdCh car on venait de me raconter cette légende)

    RépondreSupprimer
  2. (Je suis très pressée : mon fils a appelé ce matin pour me prévenir qu'il passera déjeuner ce midi)

    RépondreSupprimer
  3. Cergie, désolée de t'avoir effrayée! Tu me raconteras plus tard cette légende marocaine.
    Bonne journée en famille.

    RépondreSupprimer
  4. Voooouuuafff..
    Se couper la main pour échapper au châtiment alors que c'est précisément le châtiment pour vols pour l'islam.
    Lugubre tout de même comme histoire.
    L'histoire de Cergie m'intrigue aussi, j'espere qu'elle ne prépare pas un couscous pour son fiston..MDR ...
    A + :))

    RépondreSupprimer
  5. Il n'y a plus qu'à attendre que tu nous distilles la suite...

    Sais tu la différence entre un prieur et un père abbé, einh ?

    Je ne sais pas la légende, tu sais que je ne retiens que ce qui m'intéresse. Disons que ce serait une croyance plutôt et donc ce serait diffus, ce serait une main sans histoire...
    AHAHA !
    (Rire sardonique)

    RépondreSupprimer
  6. Pour Daniel : je fais de la très bonne graine de couscous à la vapeur. Bien digeste.
    Mon fiston a eu droit à une tarte aux pommes (reine de reinette) sur lit de compote dont j'ai fait la pate moi-même en la sablant entre mes doigts.

    RépondreSupprimer
  7. Une main coupée au bout d'une chaîne, avec une bague à un des doigts. Au secours, j'ai peur !
    Il faut maso pour se couper une main soi-même, et avec quoi, il s'est coupée la main ? Hein ? comme dirait Cergie.

    RépondreSupprimer
  8. Véritable roman policier avec photos à l'appui... il ne manque plus que la main!
    Heureusement on peut diluer avec les commentaires.;-)

    RépondreSupprimer
  9. Cergie: indique-moi quelle est la différence.

    Daniel:Brrr..

    Claude, voilà la réponse:« Je rentrai dans ma boutique, reprit Bataille, et je regardai longtemps cette main, sciée à l'avant-bras, probablement avec la scie qui avait servi à scier le volet".

    Thérèse: Est-ce que S King n'a pas traité ce thème, tout comme Maupassant ? (La main d'écorché)

    RépondreSupprimer
  10. Surement a caude de leur ordre assez ferme il faut dire...

    RépondreSupprimer

Gravure au MAH de Saint-Lô (3)

Notes exotiques Influence de l'orient (motifs, composition...) Fleur exotique, Manet, 1868, Musée Thomas Henry, Cherbourg