vendredi, février 14, 2020

Retour en arrière (3)- Le Suquet des artistes

Exposition des oeuvres de Nazanin Pouyandeh 





Le tableau qui a servi d'affiche pour l'exposition:











     Les oeuvres de Nazanin Pouyandeh, très colorées, de très grand format, présentées sans aucun  commentaire explicatif nous laissent toute liberté d''interprétation, sachant notre compréhension trouvera ses limites : comment saisir de l'intérieur les racines orientales de l'artiste, sa culture, son parcours  ?



  Nous remarquons 
 le luxe de détails, le climat de guerre, de violence, la suprématie du féminin, l'érotisme  mêlé de cruauté, les décors étranges: villes dévastées, nature sauvage, refuge ou repaire, personnages réalistes ou fantastiques.



          
    Qu'importe si le sens profond nous échappe? La force et la beauté des tableaux s'imposent à nous.




9 commentaires:

  1. Coucou Miss. C'est une artiste vraiment singulière que tu nous présentes aujourd'hui. Et qui n'a pas eu un départ facile dans la vie avec la perte de son père dans ces circonstances non élucidées. Arriver en France sans connaître personne, transposer sa culture d'origine dans la culture française a dû être difficile. Et peut-être que c'est ce que je vois dans cette peinture qui me laisse une impression étrange: très onirique, parfois violente mais aussi réaliste, d'un réalisme qui laisse un goût amer sur notre monde. J'ai pensé aussi à du Chagall. Merci pour cette découverte et bises alpines.

    RépondreSupprimer
  2. Coucou Miss Yves.
    Une découverte!
    Une autre perspective... déroutante, un jeux...
    Cela ressemble à des collages...
    Passe un très bon weekend, A +

    RépondreSupprimer
  3. Unité dans la taille des tableaux. Le premier serait celui qui me toucherait le plus.
    Effectivement on se sent un peu perdu en voyant cette profusion de sujets en tous genres. Beaucoup inattendu mais au moins l'auteure s'en explique.
    Pas mal d'explications ici.

    RépondreSupprimer
  4. très étrange et beaucoup d'interrogation devant ces tableaux proposés, j'aime cette liberté d'interprétation

    RépondreSupprimer
  5. Oui Daniel a raison, on dirait des collages, la perspective est parfois bizarre on dirait un peu des oeuvres du Douanier Rousseau.
    Il y a du mythologique en elles. Surtout celle où le tigre bondit sur le cheval qui transporte des jeunes gens en position couchée. Une centaure ? Il faut bien des femelles pour que cette espèce mythique se reproduise.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dans le lien envoyé par Thérèse, l'artiste elle-même parle de collages.

      Moi je vois un jeune homme et une jeune femme dans les flancs du cheval.


      Supprimer
  6. Mon incompréhension en voyant une centauresse mettre en joue une femme ligotée à un arbre a failli me faire tourner la page sans laisser de commentaire. Et puis finalement le dernier tableau a trouvé grâce à mes yeux.
    À moins qu'il ne s’apprête à la jeter dans le lac, l'homme noir portant une femme blanche (blessée ?) représente pour moi un espoir.
    Noir et nu, il me semble une représentation des peuples qui vivent proches de dame Nature, tels les indiens d'Amazonie. Tandis que la femme blanche, vêtue d'un longue robe imprimée, serait à l'opposé la figuration d'un mode de vie urbain basé sur l’acquisition de biens matériels sophistiqués...

    RépondreSupprimer
  7. Collage ou pas, oeuvres curieuses pour moi.
    Je me suis prise à aimer le troisième tableau bien que l'histoire ressemble un peu à celle de Saint Sébastien, mais en voyant la tête de cheval au sol... mais bon !
    Par contre la brochette humaine et le ventre du cheval noir...
    Le dernier tableau me plait plutôt pas mal mais on peut se pose la question si l'Homme Singe ne va pas balancer la jolie jeune fille du haut de la falaise.
    Belle journée !

    RépondreSupprimer
  8. je rangerai cet artiste plutôt dans l'art brut... bises

    RépondreSupprimer

Gravure au MAH de Saint-Lô (2)

                                                         Portrait de Baudelaire par Manet Pluie et parapluie,  de Félix Buhot dont l'a...