Luxe , calme et volupté"
Baudelaire
L'invitation au voyage, Les Fleurs du mal
Habitué de la navigation en Méditerranée à bord de ses yachts nommés "Le Bel Ami"I et II, Maupassant décrit , dans Madame Parisse, le cap d'Antibes:
"J'étais assis sur le môle du petit port d'Obernon près du hameau de la Salis, pour regarder Antibes au soleil couchant? Je n'avais rien vu d'aussi surprenant et d'aussi beau.
(...)
Et le ciel, au-dessus des Alpes, était lui-même d'un bleu presque blanc comme si la neige eût déteint sur lui; quelques nuages d'argent flottaient tout près des sommets pâles; et de l'autre côté du golfe, Nice couchée au bord de l'eau s'étendait comme un fil blanc entre la mer et la montagne. Deux grandes voiles latines, poussées par une forte brise, semblaient courir sur les flots. Je regardais cela, émerveillé."
En 1885-ou en février 1886 -Maupassant est venu rejoindre son frère Hervé, horticulteur à Antibes.
Dans une lettre à Hermine Lecomte de Noüy , datée du 2 mars 1886 , il écrit:"je navigue et je travaille surtout.Je vis dans une solitude absolue"
Pourtant, il rejoignait une femme à Cannes...
C'est de Cannes, le 7 janvier 1892 qu'il sera transporté par le train de Paris jusqu'à la clinique du Docteur Blanche, où il mourra le 6 juillet 1893.
Ayant croisé , le 26 décembre, sur la route de Grasse, un fantôme -"Ce fantôme, c'était moi", avait confié l'auteur du Horla à François Trassart,son fidèle assistant sur terre comme sur mer, il tenta de se suicider avec un coupe-papier chez sa mère, le 1er janvier .
L'éblouissante lumière méditerranéenne n'aura pas eu raison de ses accès de bile noire.
Source: La Côte d'Azur des écrivains, Edisud
Lire aussi, ici
Lire aussi un article sur: La maison du Docteur Blanche, de Laure Murat
Au Cap d'Antibes, La Garoupe est une base de plongée sous-marine.
N'étaient les galets, cette crique isolée serait, je trouve, l'idéal pour une baignade loin des regards, dans le miroitement des bleus et des verts.
Belles image, j'aime bien l'effet grottes de la première.
RépondreSupprimerMaupassant était pas mal perturbé...
La lecture du Horla m'avait donné une étrange sensation que je ne sais définir !!! (je ne l'ai jamais relu).
Bon dimanche A = :))
Il me souvient du voyage de noce en Corse dépeint par Maupassant dans "une Vie" et de ses merveilleux paysages.
RépondreSupprimer(Je me suis refusée à lire le Horla.... Merci pour le lien)
Très belles photos de la Côte d'azur !
RépondreSupprimerBon dimanche
Gorgeous pictures and the quote is from my favorite Baudelaire poem.
RépondreSupprimerHappy Sunday,
merisi
se que c est beau comme endroit !
RépondreSupprimerMarguerite:pourquoi donc ? tu n'aimes pas frissonner ?
RépondreSupprimer*** je viens te souhaiter une bon début de semaine ! Que ces photos sont belles MissYves !!!! J'adore !!!!! je t'embrasse bien fort !!!!! ***
RépondreSupprimerMarguerite: ce voyage de noces est le seul moment lumineux de la vie de Jeanne, comment l'oublier ?
RépondreSupprimerJe suis assez impressionnable, il est des nouvelles dont je me souviens qui ne sont pas forcément de Maupassant peut-être de Simenon. La main, l'enfant adopté, une histoire d'hivernage.
RépondreSupprimerSur mon message je donnais le lien vers l'hôtel de Lamballe, cela te convient-il ou est-ce trop succinct ?
RépondreSupprimerhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_d'Ankara
J'aime assez l'écriture de GdM quand je tombe sur une de ses nouvelles - ça faisait un bout de temps, mais lma semaine dernière j'ai lu le début, malheureusment nia suite, ni la fin d'une dont j'ai déjà oublié le nom.
RépondreSupprimer*** En ce mardi matin je viens te souhaiter une belle journée Chère Miss_Yves ! je t'envoie de GROS BISOUS !!!!! :o) ***
RépondreSupprimer/ l'objet maudit : j'ai lu le singe de SK. Il y a une autre nouvelle que tu as dû lire dans "les oiseaux et autres nouvelles" de Daphné du Maurier : la poupée.
RépondreSupprimerLa peur qui s'insinue, comme celle de la pensée de l'autre dans son regard, cet enfant qui est soupçonné d'avoir supprimé sa mère adoptive.
RépondreSupprimerLa nouvelle dont je ne trouve pas l'auteur raconte la folie d'un JH hivernant pour l'entretenir dans une ferme avec un homme plus âgé qui est pris dans la tempête et ne revient pas, le chien sort sans qu'il s'en aperçoive (cela est juste suggéré) un grattement à la porte insistant le rend fou. Ceux qui montent au printemps découvrent le corps du chien.
Des endroits merveilleux quand il n'y a personne, tu avais bien choisi ton époque !
RépondreSupprimerHow beautiful! The color of the water is breathtaking!
RépondreSupprimerMaupassant en bonne compagnie de gente féminine ne pouvait qu'être inspiré!
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