Voulez-vous savoir ce qu’est un poème de vélo ? Admettons que la réponse soit oui. Voici donc ce qu’est un poème de vélo.
Un poème de vélo se compose à l’école du vent.
Il compte deux strophes, une relative, une objective.
L’une s’inspire (sens propre et figuré) de la mécanique du monde.
L’autre exprime l’œuvre du cycliste tout seul, son chef-d’œuvre pourrait-on dire.
Car aussitôt élancé, il la compose dans la tête, et plus il sera rapide, plus cinglant en sera le souffle.
La strophe du monde reviendra en boomerang.
Mieux vaut l’inventer secouru d’amitié et de solidarité.
Les jours de grand vent du nord, compter sur un camarade aux larges épaules, se faire petit derrière lui et attendre que ça passe, car une fois en tête il sera trop tard pour composer à la légère.
Cette strophe se prémédite en attendant qu’il s’écarte et cède le relais ; elle soupire l’appréhension d’aller au charbon à son tour.
Si par malchance on crève, c’est toujours un moment délicat du poème de vélo.
Jaul Fournet & Paques Jouel, Besoin de métro, Poeil.
Un poème de vélo se compose à l’école du vent.
Il compte deux strophes, une relative, une objective.
L’une s’inspire (sens propre et figuré) de la mécanique du monde.
L’autre exprime l’œuvre du cycliste tout seul, son chef-d’œuvre pourrait-on dire.
Car aussitôt élancé, il la compose dans la tête, et plus il sera rapide, plus cinglant en sera le souffle.
La strophe du monde reviendra en boomerang.
Mieux vaut l’inventer secouru d’amitié et de solidarité.
Les jours de grand vent du nord, compter sur un camarade aux larges épaules, se faire petit derrière lui et attendre que ça passe, car une fois en tête il sera trop tard pour composer à la légère.
Cette strophe se prémédite en attendant qu’il s’écarte et cède le relais ; elle soupire l’appréhension d’aller au charbon à son tour.
Si par malchance on crève, c’est toujours un moment délicat du poème de vélo.
Jaul Fournet & Paques Jouel, Besoin de métro, Poeil.
À la manière de Jacques Jouet, Poème de métro.
(^‿^)✿
RépondreSupprimerTrès chouette ta publication chère Miss_Yves !!!!
ça donne envie d'aller faire un tour de vélo !!!
J'adore !!!
MERCI pour ce partage et GROS BISOUS D'ASIE
Tu en fais, en Thaïlande, dans de jolis chemins fleuris!
SupprimerCoucou Miss Yves.
RépondreSupprimerJ'ai pédalé pour suivre.
Je m’attendais à quelque chose comme la chanson de Bourvil, que nenni..
Très bonne journée.
A + :o)
Connais-tu le nom de ce type de vélo?
SupprimerEt toi ?
SupprimerNon, je comptais sur toi, maisl'incollable Tilia a donné la réponse!
SupprimerIl a l'air plutôt confortable ce vélo :-)
RépondreSupprimerHa, je t'ai retrouvée chez Zazipo. J'ai mis le blog en favori et quand j'aurai le temps je vais fouiner :-)
Tu verras, tu ne vas pas t'ennuyer avec tous les écrits des uns et des autres
SupprimerC'est l'ancêtre du "vélo couché", "Recumbent bicycle" en anglais et "Liegeräder" en allemand
RépondreSupprimerJe pourrais faire dans ma tête des poèmes de vélo si je voulais bien monter sur le mien qui a un pédalier mais pas de roue ; moi c'est plutôt poème d'oreiller pendant mes insomnies, ou alors c'est en te lisant que j'ai des idées.
RépondreSupprimerLe poème d'oreiller, ou d'insomnie, c'est très bien!
Supprimerça y est ! C'est fait !
SupprimerJe t'ai passé un mail car il me manque l'illustration.
eh ben j'ai mis la première vitesse moi pour mieux rouler dans ces sens poétiques...
RépondreSupprimerle genre d'image que j'aime!
RépondreSupprimerVoilà, j'ai enfin trouvé le temps d'aller découvrir ton espace et de lire tes "Dix mots à vélo". Pour moi "y'a pas photo", je préfère le tien !
RépondreSupprimerToujours à propos de vélo et de poésie, j'adore la chanson d'Yves Montand .
Et voici de quoi faire pendant à ton tableau ;-)
Moi aussi , j'aime cette chanson, dont les sentiments sont si forts et di purs...
SupprimerMerci pour cette trouvaille: charmant pendant féminin!
RépondreSupprimerEt la môme Rustine, tu connais ? http://www.paroles.net/bourvil/paroles-la-mome-rustine
RépondreSupprimerEt j'aimle aussi celle d'Yves Montand !
Découverte totale de cet auteur de poèmes !
Eh non, je ne crois pas: merci!
SupprimerJe crois entendre Bourvil!
On l'appelait la môme Rustine
RépondreSupprimerElle était mordue du vélo
Quand elle était sur sa machine
Elle n'avait jamais les grelots
Elle v'nait à vélo à l'usine
Mais il pleut ça fait trop d'boue
Alors dans le métro ça se devine
Elle arrivait en garde boue
On l'appelait la môme Rustine
Et dès les beaux jours à vélo
Elle passait par la porte Dauphine
Car porte St Cloud, on crève trop
Elle avait un bon équilibre
Sa vie, son travail tournaient rond
Elle ne faisait jamais roue libre
Car elle en mettait un rayon
On l'appelait la môme Rustine
Et le dimanche à Fontainebleau
Pour manger avec les copines
Elle am'nait une selle de gigot
Elle achetait des fleurs aux halles
Puis elle disait d'un air finaud
«Quand je regarde les pétales,
je pense au pédales de mon vélo»
On l'appelait la môme Rustine
Elle dormait été comme hiver
La fenêtre ouverte, car la gamine
Voulait avoir sa chambre à air
Elle connut Anatole, un cycliste
Qui se dégonfla aussitôt
Et comme il était philatéliste
Il prit le thème de son vélo
On l'appelait la môme Rustine
Elle retrouva son Anatole
Et maintenant pour plus qu'il s'débinne
Elle lui a mis un anti-vol
Méfiez vous de la môme Rustine
Ne dites pas oui sans réfléchir
C'est attachant la sécotine
Car elle vous interdit de suir
Savez vous que les rustines sont fabriquées pas loin d'ici chez Rustin.
RépondreSupprimerEts Rustin
Je souris en douce car loin d'égaler l'auteur de ce texte, il fait une sorte d'inventaire comme je viens de le faire. A voir sur mon autre blog.
Pour le vélo dessiné ou plutôt gravé,c'est la bannière de mon blog jeudannan
SupprimerC'est envoyé !
RépondreSupprimerJ'aime bien les poèmes de vélo autant que ceux de machine à coudre...
RépondreSupprimer(Ces derniers jours je n'avais pas le cerveau très net < gros rhume cadeau de petit O que j'ai rendu à ses parents en pleine forme hier, et j'avais dans mon lit des mots qui tournaient en boucle dont je ne me souviens plus d'ailleurs.)
Poèmes de machine à coudre,
RépondreSupprimerJ'aimerais bien que tu m'en cites un!
(Je pense à Aimé Césaire célébrant le dur travail de de sa mère attelée à cet instrument de couture ou de torture ...C'est le seul texte poétique qui me vienne à l'esprit. Peut-être aussi chez G. Duhamel, in Le Notaire du Havre)
Un poème de machine à coudre jouerait plutôt sur le rythme que sur les mots
RépondreSupprimerCet objet m'est venu en tête parce que "les surréalistes définissent (en effet) la beauté comme la rencontre fortuite sur une table d'opération d'une machine à coudre et d'un parapluie."
http://expositions.bnf.fr/objets/arret/03.htm
Il est question de machine à coudre aussi (juste un détail coquin) dans le film "Peggy Sue s'est mariée"
http://fr.wikipedia.org/wiki/Peggy_Sue_s%27est_mari%C3%A9e