Lien ici, communiqué par Thérèse.
La vue sur Cannes récompense des efforts fournis - à pied- pour y accéder .
Bel écrin que les pièces de cette villa art déco dessinée par le peintre Jean-Gabriel Domergue en
1934 .
1934 .
Tout le monde connaît les "nanas" de Niki, sans que leur signification, aux dires de l'artiste, n'ait pas toujours été perçue:
Sait-on que leurs caractéristiques
(Couleurs gaies, formes généreuses, tête minuscule, corps massif ) tendent à dépasser le traumatisme de l'inceste subi par l'artiste dans son enfance?
De victime, la nana devient femme puissante de même que les animaux menaçants (crocodile, serpent phallique) deviennent des joujous comiques, inoffensifs , voire ridicules.
une femme extraordinaire...un superbe billet.. à voir aussi le jardin des tarots en italie et milly la foret.. bises
RépondreSupprimerMerci.
SupprimerPour l'Italie, je crains que cela me soit difficile.
Reste Milly-la-Forêt.
Les rondeurs de F. Botero, la couleur en plus. Un lieu plein de vie que cette villa! De la couleur qui jaillit de partout pour la plus grande joie.
RépondreSupprimerUn joli petit compte rendu sur la villa ici.
MERCI!
SupprimerTout est dit;
Je crois que je préfère les jardons.
RépondreSupprimerBelle journée !
Merci, à toi aussi.
SupprimerLes oeuvres monumentales ne peuvent "s'afficher" n'importe où et surtout pas dans un salon de particulier ! Par contre, certaines de taille plus raisonnables... J'aime assez l’alligator à la coiffe d'indien.
RépondreSupprimerTu as raison!
SupprimerMême dans ce cadre spacieux, il faut imaginer le transfert et l'installation de ses oeuvres monumentales, j'en ai d'ailleurs fait la remarque à notre guide.
Le banc vis à vis ne me déplairait pas dans mon jardin non plus
RépondreSupprimerIl est charmant.
SupprimerEt placé non loin du tombeau des Domergue, il entre en résonance avec lui sur le thème de la vie et de la mort.
Coucou Miss. Et bien franchement, si je n'étais pas aussi loin et si j'avais plus de temps, je descendrais à Cannes pour visiter la villa et les jardins. Quel superbe écrin pour ces sculptures qui, si on ne connaît pas la vie de l'artiste, pourraient effectivement faire penser à quelque chose de joyeux, de léger. Alors que ces femmes fortes rappellent la douloureuse expérience de l'enfance. Il fallait que la souffrance s'exprime et elle jaillit finalement dans cette explosion de formes et de couleurs. Bises alpines et merci pour la visite.
RépondreSupprimerMerci à toi!
SupprimerP.S. La résilience pour l'artiste, c'était de créer les nanas et ces animaux fantastiques.
RépondreSupprimerOui.
RépondreSupprimerj'ignorais totalement cet épisode de sa vie.
J'avais d'elle, adolescente, l'image des tirs à la carabine, qui , à l'époque m'apparaissait comme une rébellion diffuse.
Une artiste, une vraie, sans autre influence que son prodigieux talent.
RépondreSupprimerJ'aime autant les jardins que les grosses dames multicolores.