jeudi, avril 19, 2007

Tristan Tzara

Emouvante et poétique,
la dalle de la tombe de Tristan Tzara,se détache,comme une page blanche, sur un pourtour rectangulaire,en creux, envahi par quelques herbes folles et par du lierre.
- le lierre, symbole de fidélité...J'ai pensé à cette formule dont ma mère avait fait sa devise"je meurs ou je m'attache ", dont je ne savais pas, enfant ,comment interpréter le "ou", et que j'entendais plutôt comme "je meurs où je m'attache",ce qui donnait une dimension tragique à ses paroles -
Balayées par le vent automnal, des feuilles mortes s'y étaient accrochées ,et ajoutaient une note encore plus mélancolique .

"Oh! Je ne veux pas que tu sortes
L'automne est plein de mains coupées
Non non ce sont les feuilles mortes
Ce sont les mains des chères mortes
Ce sont tes mains coupées "

Apollinaire "Rhénane d'Automne"(Alcools)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Gravure au MAH de Saint-Lô (2)

                                                         Portrait de Baudelaire par Manet Pluie et parapluie,  de Félix Buhot dont l'a...