photograff.blogspot.com/2009/03/grand-nettoyage-de-printemps-1.html
"Chacun s'habille de nouveau", comme l'écrit Charles d'Orléans,
et arbore une nouvelle coiffure -qui n'aurait pas été du goût d'Antoine!
Le temps a laissié son mantau
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s'est vestu de brouderie,
De soleil luyant, cler et beau.
Il n'y a beste, ne oyseau,
Qu'en son jargon ne chante ou crie
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye.
Riviere, fontaine et ruisseau
Portent, en livree jolie,
Gouttes d'argent, d'orfaverie ;
Chascun s'abille de nouveau
Le temps a laissié son manteau.
Charles d'Orléans (1394-1465)
Cette semaine j'ai pratiqué le baptêmes des arbustes! mdr..
RépondreSupprimer(J'utilise se terme pour parodier mon voisin quant il me voie faire, c'est de l'humour de rabbin sans doute)... Michel pardonne moi ! ! ! lol
Bon WE
Pas de poème plus approprié que celui-ci.
RépondreSupprimerEt si on s'arrêtait de leur faire la toilette? Parfois ils font plutôt pitié...tout en moignons.
Daniel, je découvre cet humour !
RépondreSupprimerThérèse, j'attends toujours des précisions sur ce qui dépasse des murs en étant si révélateur ...
Ce sont des compagnons qui se plient (parfois) avec grâce à nos exigences : arbres d'avenue plantés en ligne ou chênes solitaires au milieu d'un champ n'ont pas le même destin ni la même coiffure.
RépondreSupprimerLe platane, le tilleul, les ifs les buis se taillent. Pas les bouleaux, je persiste et signe, ni les sapins ni les cèdres...
[Le printemps va cacher ce que l'automne a dévoilé. Comme on ouvre un éventail ou déploie un paravent)
Très jolie comparaison, Cergie.
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