/Brochure du festival:
Ecrite en 1925 par l’écrivain français d’origine suisse, disparu il y a cinquante ans, l’œuvre raconte « la merveilleuse histoire du général Johann August Suter ». Un beau jour de 1834, celui-ci quitte femme et enfants pour traverser l’Atlantique et le sauvage continent américain, et s’installer en Californie, qui, à l’époque, est une province de la République de Mexico, pays à peine exploré. Ayant recruté des esclaves canaques des îles Sandwich, et avec une poignée d’aventuriers blancs, il y crée un immense domaine : « La nouvelle Helvétie » dont il tire des profits fabuleux. En janvier 1848, il est le roi d’un petit état, lorsqu’un ouvrier, d’un coup de pioche, découvre un gisement d’or sur ses terres. …
Joué au jardin des Enfeus, L'or, d'après le roman de Blaise Cendrars , adapté par Xavier Simonin a reçu à Plamon de nombreux compliments,comme celui ci:" J'ai reconnu dans ce spectacle, l'Amérique que j'aime, pas celle des Mac Do, celle des grands espaces et des rêves"
Cependant, il y eut une réserve émanant d'un tout petit garçon: "Parfois, avec l'harmonica , on n'entendait pas très bien les voix les voix " .Et le metteur en scène d'expliquer la difficulté des réglages en plein air....Ce sont les aléas du spectacle vivant.
Le point de départ de cette adaptation ? Le cadeau offert par J.P. Tribout à Xavier Simonin, un soir de générale- comme le veut la tradition-en l'occurrence, c'était le roman L'or de Blaise Cendrars dont le retentissement en lui l'a amené à une collaboration musicale avec Jean-Jacques Mitteau ."On a tous en mémoire, dans l'oreille , l' harmonica dans les films".L'affiche, et la structure installée au milieu du plateau évoquent cet harmonica, un lingot d'or, un rail ...ou "tout ce que vous voulez". ..Une virgule, pourquoi pas ?
A la question, êtes-vous toujours habité par votre personnage? le comédien a très justement répondu:"'l'essentiel, ce n'est pas d'être habité par Sutter, mais par Cendrars" .
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Plamon -24 Juillet
Video ici (théâtre Daniel Sorano, Vincennesennes )
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Tu vas rire, L'or de Blaise Cendrars, quand je avais lu il y bien longtemps je l’imaginais une œuvres de pur fiction. Il n'y a que peut de temps que j'ai réalisé que l’histoire était réelle...
RépondreSupprimerEncore un beau spectacle que tu nous raconte si bien.
Bon Dimanche. A +
Daniel:merci!
RépondreSupprimerCe récit va bien avec les grands espaces que tu as superbement photographiés!
Formidable! Moi, je ne trouvais que de pommes de terre dans mon petit jardin.;)
RépondreSupprimerRéponse sur mon blog et ici:
RépondreSupprimerMissive, pas de bilan car si je commence... mais tu es la bienvenue pour le faire :-))
No report because if I start to make one... but Miss Yves, if you are willing to make one you are more than welcome :-))
Un livre que j'offre souvent... je vais lire ton billet, je n'ai encore lu que les commentaires...
RépondreSupprimer"Parfois, avec l'harmonica , on n'entendait pas très bien les voix les voix "
RépondreSupprimerJustement l'harmonica, personellement, me rappelle "Il était une fois dans l'ouest"
Que de jolis souvenirs avec ces croquis si variés!
RépondreSupprimerSuite au video:
RépondreSupprimerCela me parait tres chouette et surtout un bon excercice de concentration avec l'harmonica en effet.
Sympa cette page griffonée car que dire d'autre, ce sont des petites notes jetées comme sur un carnet de voyage. Pour occuper ma petite fille en voiture nous lui avions donné un petit carnet et ses crayons de couleurs et elle voulait "écri'" ou pour que je lui dessine, elle me demandait "écri'". Et il falalit que je lui dessine ce qui me apssait par la tête à commencer par elle et ses proches.
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec Thérèse / il était une fois dans l'ouest.
RépondreSupprimerCertains instruments sont une voix qui pleure, qui chante notamment les instruments à vent qui prolongent le souffle et donc l'âme de leur interprète à laquelle l'auditeur est suspendu, craignant qu'elle ne se brise
A propos de souffle, je suis allée aux funérailles d'un cousin qui a poussé son dernier soupir dans la maison de Pierre Reverdy à Solesmes, sans doute dans la même chambre.
RépondreSupprimerIl me faudra lire ce livre de BC alors...
RépondreSupprimerCergie: dessiner avec un enfant, c'est merveilleux tout comme lire) !Ce sont des grands moments de complicité.
RépondreSupprimerCergie; la voix (je devrais dire l'âme - de la viole de gambe dans "Tous les matins du monde"
RépondreSupprimerJe suis tes chroniques de Sarlat qui me laissent sans voix, tellement je découvre de nouveautés théâtrales...
RépondreSupprimerIl faudra me conseiller quant au choix des pièces de théâtre qui passeront par chez nous !
Belle semaine malgré ce froid de canard !
What wonderful sketches in that journal!
RépondreSupprimerEnitram: A quand notre prochaine rencontre de rentrée,à propos de théâtre et de cinéma ?
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