....Un thème chanté par les troubadours
- Comme dans les chansons populaires"Amour" rime -t-il avec "toujours ?
Amour est feu qui brûle et que l’on ne voit pas ;
C’est blessure cuisante et que l’on ne sent pas ;
Ravissement qui ne sait pas ravir ;
Folle douleur qui ne fait pas souffrir ;
C’est ne plus désirer qu’un seul désir ;
C’est marcher solitaire dans la foule ;
Jamais n’avoir plaisir à un plaisir ;
Penser qu’on gagne alors que l’on se perd ;
C’est librement vouloir être captif ;
C’est quand on est vainqueur, servir qui est vaincu ;
Rester loyal alors que l’on nous tue.
Mais comment ses faveurs font-elles naître
Une amitié entre les cœurs humains,
Si amour à ce point est contraire à lui-même ?
Luis de Camoëns
Traduction de Marvonne Boudoy et Anne-Marie Quint
in La Poésie lyrique, L'Escampette
pollution de la seine par tous les clefs jetés dans l'eau....
RépondreSupprimerbiz
*** Coucou Chère Miss_Yves !!!! :o)
RépondreSupprimerTes photos de la capitale sont belles !!!! J'aime beaucoup !!!
Les petits cadenas ... EXTRAS !!!!
La poésie est en harmonie avec ce joli post !!! :o)
MERCI BEAUCOUP et grosses bises ! :o) ***
Les paradoxes de notre société moderne. Il n'y a jamais eu autant de séparations et parallèlement d'autres se cadenassent... Un manque de confiance, une nouvelle religion?
RépondreSupprimerBonne journée A + :))
Elfi et Daniel:Eh oui!...
RépondreSupprimerNancy:A défaut de poésie dans la réalité, il reste la réalité de la poésie!
Je n'aime pas ces cadenas qui défigurent les parapets du Pont des Arts.
RépondreSupprimerAh, l'amuuur ! Je peux dire que des fois ça ne dure pas toujuuurs !
J'en ai même vu récemment près de la gare de Cologne...
RépondreSupprimerCeux du pont des arts parfois disparaissent et, parait-il, la municipalité n'y est pour rien. Ceci dit au prix où le métal se (re)vend aujourd'hui...
Ah que c'est décevant, Claude!
RépondreSupprimerLes cadenas de l'amour me font penser à Prévert et son poème Pour toi mon amour, que voici:
RépondreSupprimerJe suis allé au marché aux oiseaux
Et j'ai acheté des oiseaux Pour toi
mon amour
Je suis allé au marché aux fleurs
Et j'ai acheté des fleurs
Pour toi
mon amour
Je suis allé au marché à la ferraille
Et j'ai acheté des chaînes
De lourdes chaînes
Pour toi
mon amour
Et puis je suis allé au marché aux esclaves
Et je t'ai cherchée
Mais je ne t'ai pas trouvée
mon amour.
Je trouve cela romantique moi, tous ces cadenas :-)
RépondreSupprimerLaure
http://ptitesphotosdelolo.blogspot.fr/
HPy: très belle référence. L'amour comme chaîne, évidemment cela va à l'encontre des idées de Prévert!
RépondreSupprimerJe suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j'ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J'aime celui qui m'aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n'est pas le même
Que j'aime chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Que voulez-vous de plus
Que voulez-vous de moi
Je suis faite pour plaire
Et n'y puis rien changer
Mes talons sont trop hauts
Ma taille trop cambrée
Mes seins beaucoup trop durs
Et mes yeux trop cernés
Et puis après
Qu'est-ce que ça peut vous faire
Je suis comme je suis
Je plais à qui je plais
(…) Pourquoi me questionner
Je suis là pour vous plaire
Et n'y puis rien changer.
J. Prévert
l'histoire ne nous dit pas si tu as mis le tien
RépondreSupprimerSi par hasard sur l'pont des arts
RépondreSupprimerTu croises le vent, le vent fripon
Prudence prends garde à ton jupon...
Brassens aimait y passer...
*** Hello Miss_Yves :o) !!! Je viens te souhaiter une bonne fin de semaine !
RépondreSupprimerGROSSES BISES en direct de Thaïlande et à lundi ! :o) ***
What a beautiful series of posts!!
RépondreSupprimerLes poèmes de Prévert sont plus romantiques que les cadenas.
RépondreSupprimerTu sais Miss Yves, c'est toujours mieux la seconde fois quand la première fois n'a pas été la bonne.
Moteur puissant que celui de la mode. Chacun des amoureux au moment de refermer le cadenas a dû vivre son moment de magie et l'instant a dû rester dans leur mémoire. Grand bien leur fasse. Vive le romantisme!
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