..."déesse aux yeux de génisse".
βοῶπις / boỗpis, « aux yeux de vache, aux grands yeux »
Une boutique digne d'un village de poupées,
avec des couleurs faites pour contrecarrer la grisaille.
La vache
Nuit et jour, elle bouge à la façon des branches
mais sans sortir tout à fait du sommeil.
Elle mange comme on dort, couchée et recueillie, travaillant son herbe.
Ainsi, de nuit, nous tirons notre journée du fond de nous-mêmes.
mais sans sortir tout à fait du sommeil.
Elle mange comme on dort, couchée et recueillie, travaillant son herbe.
Ainsi, de nuit, nous tirons notre journée du fond de nous-mêmes.
(Luc Dietrich)
En l'honneur des vaches
+ la bande - annonce du film d'Emmanuel Gras, Bovines ou la vraie vie des vaches
Très beau film ! j'avais bien aimé !
RépondreSupprimerLes vaches font tellement partie intégrante de nos paysages que je n'avais jamais photographié des vaches d'aussi près en train de brouter et entendre ce qu'elles peuvent percevoir comme bruits. En fait se mettre à la place d'une vache !
A voir absolument !
c'est vachement joli!
RépondreSupprimerun peu cruel de mettre des animaux bien vivants dans un joli champs sur la boutique,alors que dans la boutique ils sont dans l etat qu on connait... snifff
RépondreSupprimerEnitram: oui, c'était un excellent film,suivi d'un débat très intéressant.
RépondreSupprimerI'm sure our cows would be jealous if they saw this mural -- Perhaps I could do one on the side of their barn.
RépondreSupprimer✿ ❊ ✿ ❊ ✿ ❊ ✿
RépondreSupprimerCoucou Chère Miss_Yves et merci pour ces photos de ce magasin ... la devanture est haute en couleurs et c'est très gai !!!! J'aime !!!!
BISOUS de Thaïlande et bon début de semaine !!! :o)
✿ ❊ ✿ ❊ ✿ ❊ ✿
En effet cela doit etre interessant de pouvoir les observer de plus pres et on doit surement s'abstenir de mettre un steak dans son assiette pendant quelque temps apres... non?
RépondreSupprimerThérèse:comme tu le sais , la Normandie, est une région d'élevage, alors...
RépondreSupprimerVoilà qui est chouette.
RépondreSupprimerIl est vrai que si l'on s'attendrit à observer la vie d'une vache, on a peine après à manger un bon steak.
J'ai élevé des moutons alors je sais ce que ça fait d'aimer ses bêtes et de les vendre ensuite, surtout qu'ils étaient abattus et découper at home.
Ici sur le pignons d'un bâtiment, le proprio avait fait peindre une jolie fresque représentant un village dans la campagne.
Compte tenu que c'était relativement près de l'Eglisse classée, bien que de l'Eglise tu ne vois pas le bâtiment en question et vice versa, la jolie fresque a du être recouverte de peinture.
Coucou Miss_Yves.
RépondreSupprimerOh! la vache, une vache normande à la boucherie, sacrilège, ce sont avant de bonnes laitières; non?
Bonne semaine A + :))
Daniel: effectivement!
RépondreSupprimerClaude: Certainement on s'attache à ses bêtes,(Je n'ai jamais fait d'élevage!)d'un autre côté, sans ce but nourricier, élèverait-on des animaux?
Audrey, si cruauté il y a , ce n'est pas du côté de la peinture !
RépondreSupprimerThérèse: le film est à la fois réaliste et poétique, tout en évitant la sensiblerie. Il évite la construction que l'on attendrait: naissance, vie et mort d'un vache.
Il y a cependant une scène très émouvante où les vaches séparées de leurs veaux meuglent à n'en plus finir.
Daniel:le film ne mettait pas en scène des vaches normandes, d''ailleurs.
RépondreSupprimerj'aime beaucoup cette fresque. J'aime mieux les vaches en photos ou en images q'en vrai encore que je les trouve phtogéniques.
RépondreSupprimerQuand j'étais gamine et que j'allais chez ma grand mère maternelle en vacances (dans la Bretagne intérieure, dans une vieille ferme) je devais aller avec ma soeur garder les vaches et je dois dire que je détestais ça ... et j'en arrivais à ne pas du tout aimer les vaches.
mais je peux dire que mes tantes qui s'en occupaient les aimaient et y étaient très attachées, j'ai vu ma tante marie passer de longs moments près d'une vache à qui on avait enlevé son veau. Mais quant à manger de la viande, ce qui ne leur arrivait pas tous les jours, personne ne faisait de sentiment
Voilà quelqu'un qui fait concurrence à mes châteaux d'eau!
RépondreSupprimerHélène: châteaux de lait, plutôt!
RépondreSupprimerMarguerite-Marie:
citadine , mais ayant un peu de famille et des amis à la campagne, j'ai eu l'occasion, enfant, d'essayer de traire une vache, comme par jeu: pas facile et pas très plaisant quand on n'est pas habitué!
le débat avec le réalisateur du film était passionnant.
Des billets toujours bien documentés! J'ai une grande tendresse pour les vaches. Nous étions voisines pendant une trentaine d'années. Elles arrivaient au printemps et repartaient fin de l'automne. Et puis il y a eu un lotissement et les vaches ont été remplacées par des maisons...Nos voisins sont sympas mais j'ai beaucoup regretté le grand pré vert et les gentilles ruminantes :-)
RépondreSupprimerHéra avait des yeux bovins ?
RépondreSupprimerSur cette vitrine les vaches (cochons, couvée) échappent au poncif de la noir et blanche tachetée...
(On te voit dans la glace)
Cergie:Oui, c'est le qualificatif qui la caractérSE.
RépondreSupprimermon reflet est là, oui.
Fifi: Ne rumine pas ta déception!
N'etant pas trop sensible, avec le temps et la bonne recette le veau fait sa place dans nos assiettes.
RépondreSupprimerD'autant plus qu'une viande ignorée en Arizona (et en Californie où on en trouve difficilement) elle est revenue pourtant peu avant notre depart sous forme de délicieuses "scaloppinne."