Né le 11 août 1821 à Saint- Lô, Octave Feuillet, issu d'une vieille famille bas-normande ,é tait destiné à la carrière diplomatique, mais il abandonna ses études de Droit pour satisfaire sa vocation littéraire.
Ses nouvelles, ses contes pour enfants et sa collaboration à un feuilleton collectif n'eurent pas l'heur de plaire à son père, Jacques Feuillet, Secrétaire Général de la Manche de 1830 à 1848: celui-ci rappela près de lui à Saint-Lô son rejeton qui venait de connaître un premier succès au Théâtre de l'Odéon en 1845.
Ce n'est qu'à la mort de Jacques Feuillet qu'Octave retourna à Paris veiller à ses intérêts d'auteur à succès, élu à l'Académie Française en 1862, au fauteuil de Scribe ( Lien ici )
Auparavant, son frère avait joué pour lui à Paris le rôle d'agent littéraire.
Ecrivain oublié, fort apprécié en son temps et jusqu'à la seconde guerre mondiale, surnommé "Le Musset des familles", il dépeint les milieux raffinés qu'il fréquente et place ses personnages dans des situations dramatiques.
Le Roman d'un jeune homme pauvre , Monsieur de Camors et Julia de Trécoeur comptèrent parmi ses plus grands succès; plusieurs de ses oeuvres furent jouées ou adaptées dans les salons mondains et même à la cour, à Compiègne et à Fontainebleau où il assura les fonctions de bibliothécaire.
De son mariage le 25 mars 1851 avec sa cousine Valérie Dubois (fille d'Ernest Dubois, maire de Saint-Lô de 1849 à 1866) naquirent trois enfants:
André, mort très jeune, Jacques et Richard - Octave qui légua à la ville de Saint-Lô la collection familiale.
"Léguée à la ville par Valérie Feuillet, sous réserve d'usufruit à son fils, le Commandant Richard-Octave Feuillet, la collection quitta Bayonne en 1950, à la demande de madame Richard-Octave Feuillet à laquelle l'usufruit avait été étendu "indique la brochure du Musée des Beaux-Arts de Saint-Lô, mise à la disposition des visiteurs.
Cette même brochure nous apprend qu'Octave Feuillet fut un "collectionneur aux goûts très éclectiques"et que les quelque 333 pièces de sa collection sont de qualité inégale.
La possession du tableau de Gustave Moreau, La mort de Sapho, (voir lien ici )
manifeste une indépendance d'esprit certaine pour l'époque, de même que celle du peintre bas-Normand, Charles Pécrus, teintée d'Impressionnisme.
Ces deux oeuvres sont exposées dans d'autres salles et la première a fait l'objet
d'une conférence -déclamation par Philippe Brunet, invité par les amis des musées municipaux de Saint-Lô .
lien ici
et là
L'espace consacré à la donation contient
des tableaux,
des sculptures de Gustave Crauk (1827-1905): ci-dessus, buste posthume, en marbre, d'Octave Feuillet - et buste de Valérie Feuillet (dans la vitrine),
des souvenirs littéraires , politiques et personnels,
des photographies,
des miniatures,
tabatières , bijoux, et une bonbonnière (improprement désignée comme "tabatière") offerte par l'Impératrice Eugénie qui avait joué un rôle dans la pièce d'Octave Feuillet Les Portraits de la Marquise, à Compiègne. (13 novembre 1859)
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Valérie Dubois -Feuillet, elle même écrivain , douée d'un style alerte et d'un regard vif évoque ce bibelot à deux reprises dans les deux volumes de son autobiographie.
Cf Articles à suivre:
Portraits croisés
Fleurs et poésies
La maison du malheur
livres et bibelots
Cf Articles à suivre:
Portraits croisés
Fleurs et poésies
La maison du malheur
livres et bibelots
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http://www.inlibroveritas.net/auteur9296.html
http://www.patrimoine.edilivre.com/le-roman-d-un-jeune-homme-pauvre-par-octave-feuillet-feuillet-octave-1821-1890-1858-ark-12148-bpt6k5623636m.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Octave_Feuillet
http://fr.wikipedia.org/wiki/Octave_Feuillet
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RépondreSupprimerBonjour Chère Miss_Yves !!!
Je découvre cet artiste chez toi !!! Oh ! j'ai honte de mon manque de culture !!!! Octave Feuillet ne sera plus un inconnu pour moi grâce à toi Miss_Yves ! :o) Je t'en remercie !!!!!
C'est fort intéressant !!!
Bonne journée !!!!
GROS BISOUS de l'autre bout du monde :o)
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Coucou Miss-Yves.
RépondreSupprimerNous n’arrêtons pas de nous instruise chez toi.
Merci pour la précision des infos.
Bonne journée. A + :))
Nancy: cet écrivain étant tombé dans l'oubli, il n'y a pas de honte à ne pas le connaître!
RépondreSupprimerMerci c'est gentil Miss_Yves !
RépondreSupprimerGROS BISOUS
J'avoue que je suis un peu comme Nancy, mais c'est bon de s'intructionner chez toi et de faire des connaissances.
RépondreSupprimerJe connais cet écrivain par un nom de rue, Paris XVI°... mais c'est tout. (Et je connais même un blogueur qui y a habité, mais je ne pense pas qu'il vient sur ton blog.)
RépondreSupprimerHélène: pour le blogueur que tu évoques, je ne sais pas s'il viet sur mon blog, mais pour la rue qui ôrte son nom, il y a des choses à dire (A suivre)
RépondreSupprimerJe suis venue admirer ta nouvelle bannière ! Et faire connaissance avec Octave Feuillet ! Merci Miss Yves !
RépondreSupprimerFifi:la nouvelle bannière provient d'un beau livre ancien d'Octave Feuillet, conservé aux Archives de la Manche
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas cet écrivain, et habitant aux E-U, je ne pense pas que j’en aurais entendu parler. J’ai vu qu’il y a quelques de ces oeuvres en ligne sur le Net. Un billet très instructif!
RépondreSupprimerTrès amusant ce billet bien que j'ai pas le temps d'aller cliquer sur les liens... j'aime le côté éclectique de la collection ce qui prouve un esprit ouvert. De quoi émoustiller l'esprit et vouloir en savoir plus sur ce Monsieur.
RépondreSupprimerVagabonde:comme il n'est plus très connu en France, il y a peu de chances qu'il le soit ailleurs(mais sait-on jamais) et 'est là que les oeuvres tombées dans le domaine public mises en ligne sont utiles
RépondreSupprimerToujours parisien, quoique pas français, mon blogueur de la rue Octave Feuillet.
RépondreSupprimerIl a peut-être des choses à dire sur cette rue, et des photos à montrer !
RépondreSupprimerje reviens et reviendrai pour continuer à aller où me mènent les liens... qui point ne m'enchainent.
RépondreSupprimerJ'ai lu, il y a des lustres, le roman d'un jeune homme pauvre... ça devait être dans le thème Zola.
En beaucoup plus édulcoré!!!!
RépondreSupprimerJe vais le lui proposer.
RépondreSupprimerSympa!
RépondreSupprimerJe n'ai pour l'instant que des liens et des informations littéraires-de seconde main.
Je n'ai pas vu cette exposition mais par contre je garde un très bon souvenir de la conférence sur Sapho par Philippe Brunet.
RépondreSupprimerQuand je pense à mon fils qui avait écrit dans "le Feuille"t, petit journal des lycéens du Lycée Leverrier...
Bonne soirée
Enitram: c'est la collection permanente du musée, ce n'est pas une expositon
RépondreSupprimerC'est bête, avoir écrit tant de feuillets et de pas être connu.
RépondreSupprimerClaude: très drôle!
RépondreSupprimerMais c'est "ne plus"qu'il faut écrire!
...et ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas écrire!
RépondreSupprimerSi cela avait été un journaliste, il eut été pigiste et payé au feuillet mais je l'imagine pas folliculaire...
RépondreSupprimerLes parents ont des idées sur le devenir de leurs enfants, ils devraient les vouloir heureux et épanouis...
Merci pour la découverte de cet écrivain méconnu qui (d'après ce que je viens de lire dans wikipédia) était d'un naturel très humain donc, à mes yeux, très attachant.
RépondreSupprimerComme Claude, je suis heureuse de m'instructionner chez toi :)
Ce serait une idée il me faudrait faire un musée ou tout au moins une grande salle avec tous les souvenirs que j'ai ramené de chez ma tante et qui pour la plupart lui venaient de ma grand'mère ! Pour le moment je suis envahie de très belles choses dont je ne sais que faire !
RépondreSupprimerLe buste de madame est moins macabre que celui du fils qui se réduit à une tête....
Lucie: tu trouves ce buste délicat macabre ?
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