Parmi les noms de villas balnéaires:
La grève d'Or,
la Rose des Vents,
les Pins,
Les Hublots,
La Fourmi,
Villa Denise,
le classique "Abri côtier"
et l'inévitable "Sam'Suffit"
en voici un qui sort des sentiers (de douaniers) battus:
Jalna.
Avec ses quatre fenêtres ou portes-fenêtres en façade, autant sur l'un des pignons
- combien sur les autres, non visibles de la plage-
la villa aux volets bleu-layette, un long moment plus ou moins délaissée, aujourd'hui retapée et agrandie , affiche les goûts de ceux qui l'ont construite:
un hommage à la saga en 16 volumes de Mazo De la Roche,
et qui sait?
le rêve de fonder une dynastie, à l'instar des Whiteoak.
le rêve de fonder une dynastie, à l'instar des Whiteoak.
"Les Whiteoak avaient vécu pendant plusieurs siècles du revenu de leurs terres. Ils n’avaient jamais envié personne, persuadés qu’ils étaient les égaux de qui que ce fût et de plus ancien lignage que la plupart des nobles du comté. Ils avaient, jadis, possédé une fortune considérable qui s’était transmise de père en fils dans toute son intégrité ; leurs enfants, peu nombreux, étaient tous beaux, et leurs affaires étaient demeurées prospères jusqu’au jour où le grand-père de Philippe s’adonna à la passion du jeu, si répandue à cette époque."
"Lorsque la guerre civile américaine éclata, la maison Jalna, dans l'Ontario, n'était pas achevée depuis de nombreuses années. Le propriétaire, le capitaine Whiteoak, avec sa famille, s'y était installé après la naissance de son second fils. Accompagné de sa femme, Adeline Court, une Irlandaise, il arrivait des Indes, et, par sentimentalité, avait donné à la maison le nom du dernier endroit où son régiment avait été en garnison. Le capitaine Whiteoak, las des contraintes militaires aspirait à la vraie liberté, aux vastes espaces du Nouveau Monde et Adeline avait toujours été tentée par l'aventure. Tous deux se sentaient maintenant animés d'une ardeur de pionniers. Mais ils avaient conservé les habitudes de confort dont ils jouissaient dans leur pays natal."
Source des citations: Babelio
Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ? se demande Pierre Bayard,
essai paru aux Editions de Minuit , dans la collection Paradoxe.
Un titre provocateur qui pourrait faire croire à des recettes pour paraître , pour bluffer, mais
qui parle plutôt des codes culturels communs , de la liberté de lire ou de ne pas lire, et des mots pour le dire.
Comment parler de Jalna, chronique que je n'ai jamais lue?
Etait-ce -ce à cause du nombre de pages à dévorer
- et pourtant la Chronique des Pasquier de Georges Duhamel (10 volumes) n'avait pas été un obstacle-
du thème dynastique, trop conformiste à mon goût, à l'époque,
de la couleur mièvre des volets bleu-layette,
des vacances,
de la blondeur
et la chaleur de l'été?
Cette villa un tant soit peu délabrée, trop grande pour ses occupants diffusait toutefois un charme mystérieux ... Quels regrets de ne pas avoir lu Jalna !
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Peut-être tout simplement ne l'as tu pas lu car il aurait fallu et tu n'y étais pas décidé. Nul à la perfection n'est tenu
RépondreSupprimerIl y a des tas de livres que je n'ai pas lus, au moins je pourrais les lire pour la première fois lorsque j'y serai décidée.
Certes, mais là, c'est trop tard.
SupprimerIl faut une certaine fraîcheur d'esprit pour lire ce type de romans, alors que l'on peut toujours s'attaquer, plus âgé, à des oeuvres importantes
Ceci dit, c'est surtout l'occasion d'écrire...à propos de rien, c'est un petit exercice oulipien.
Lorsque j'étais lycéenne je me suis usé les yeux sur tous les "Rocambole" et sur Alexandre Dumas. La vie est tout de même trop courte pour tout lire, cependant parfois il est bon de relire, avec un esprit neuf. A l'adolescence, à l'âge adulte les préoccupations ne sont pas les même et les (bons) livres ont des tiroirs secrets à ouvrir...
SupprimerCoucou Miss Yves.
RépondreSupprimerCertains continuent de donner un nom à leurs villas bien que devenu inutile depuis les rue et leurs numéros.
Nous voyons fleurir dans mon secteur des nom tel que "La Maison de la Mer" deux à moins de 100m de chez moi !!! (l'originalité ce perd!)
"Jalna" , nom très connu dire que je n'ai ni vue ni lu...
Bonne semaine, A + :o)
Sam'Suffit fait plutôt dernière demeure que villégiature... La maison de retraite des grands parents de mon mari c'était "Ty Coant", "petite maison" en breton trouvé par leur fille aînée, ce qui vaut bien "Sam'Suffit"... Autrefois il n'y avait pas de n° dans leur rue, le facteur se repérait aux noms des maisons.
RépondreSupprimerTu as vu "Rayon de Soleil" sur ma Passerelle :
RépondreSupprimerhttp://cergie.blogspot.fr/2008/11/rayon-de-soleil.html
Et aussi "Clair de Lune" :
http://cergie.blogspot.fr/2011/01/clair-de-lune-moonlight.html
(Il faudrait que je réveille ce petit blog amical d'ailleurs)
Je me souviens de tes billets sur de petites maisons etsur leurs petits noms, c'est peut-être d'ailleurs le déclencheur de mon billet du jour
SupprimerAdolescente, j'ai lu et relu les Trois mousquetaires, Vingt ans après , le Vicomte de Bragelonne.
SupprimerJ'adorais le personnage d'Athos, beau ténébreux et de la belle et diabolique Milady
PIERRE ! C'est drôle comme on peut habiter dans l'histoire > Rue Clavel. Lorsqu'on lit ce qui est écrit à propos de cette rue on ne peut s'empêcher de penser à François Villon (du moins moi)
SupprimerElle toute mimi cette villa au volets bleus layette (bien trouvé Miss Yves).
RépondreSupprimerElle a des ouverture qui ont des formes, des rondeurs, que j'aime bien.
Elle a effectivement un nom pas commun mais cela change un peu "des Pins".
Faut s'accrocher pour lire 16 volumes d'une saga.
Si des fois tu étais déjà passée chez moi, tu peux y retourner, il y avait une erreur.
RépondreSupprimer(^‿^)✿
RépondreSupprimerUn petit coucou amical sur ton joli blog chère Miss_Yves
Que c'est beau !!!! Cette villa est magnifique !
MERCI pour ce partage.
GROS BISOUS et bon lundi ! ✿ ✿ ✿
Un rêve de construire une maison pour toute la famille...mais la famille se disperse la maison devient trop onéreuse...combien de ces grandes villégiatures sont délaissées le long des cotes... je pense et j'imagine les rêves !!!
RépondreSupprimerTu touches du doigt le problème..".je pense et j'imagine les rêves !!!", écris-tu. Tu pourrais ajouter:"je pense et je dépense", hélas!
SupprimerC'est une chance que celle-ci semble repartie !
moi je l'ai lue , quand j'étais jeune prof à Quimper incitée par une amie (plus âgée) prof de français qui y avait trouvé le plaisir que l'on peut avoir à regarder certaines séries télévisées.... ça me rappelle de très bons souvenirs car nous avions partagé les frais des volumes et nous passions les livres, en parlions dans la salle des profs éveillant la curiosité de nos collègues; certes un peu fleur bleue mais ô combien reposant après une semaine de cours!!!
RépondreSupprimerla villa est tout à fait dans le climat de cette saga.
Merci pour tes impressions de lecture!
RépondreSupprimerCela devait être sympa, ces discussions qui changeaient des sempiternelles conversations professionnelles qui tournent à l'obsession.
Ah cette serie des Jalna a laquelle j'ai tout de suite pense en ouvrant ton billet! J'avais eu le malheur de ramener a la maison un des premiers livres de la serie, prete par une amie. a la fin des annees soixante... j'avais ecope des ires de ma maman et n'avais pu finir le livre qu'en cachette... mais ne m'en demande pas la teneur.
RépondreSupprimerAh bon! Cela ne devait pourtant pas être immoral et choquant !
RépondreSupprimerMarguerite -Marie parle de romans "fleur bleue"!
Jalna, lu en 3e qu'une amie m'avait prêté... De très vagues souvenirs ! L'aventure et le voyage, et la découverte d'un grand pays qu'est le Canada et les chevaux m'avaient vraiment emballée ! Oui, la grande maison et les chevaux ! C'était le premier de la série, "la naissance de Jalna",
RépondreSupprimerTa dernière photo me plaît beaucoup !
Écrire à propos de rien...
RépondreSupprimer..d'un livre qui n'a pas été lu en temps voulu.
Ou, dans mon cas, d'un livre lu à l'adolescence (il y a de ça un demi-siècle)...
..dont je n'ai rien retenu contrairement à Bernard Cohen !
Il faudrait que je le relise...
.. un jour, peut-être...
..ou peut-être pas :-)
Parmi les noms de noms de villas balnéaires, il y aussi "Les Flots Bleus". Ce sont les volets de "Jalna" qui m'y ont fait penser :-)
Merci
SupprimerJe n'avais jamais entendu parler de«Madame Solario, de Gladys Huntington».
Lu trop tard: "Le quatuor d'Alexandrie"
http://www.ecouterlirepenser.com/textes/dd_lc_durrell.htm
SupprimerQuelle est pimpante cette villa sous le ciel bleu !!!
RépondreSupprimerQu'elle est pimpante cette villa sous ce ciel bleu !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta dernière image, tout un poème ces petites fleurs pompons qui font merveille dans les bouquets secs !
RépondreSupprimerNous nommions ces plantes des dunes"des queues de lapin"
SupprimerJe n'ai pas vu et n'ai pas lu "Jalna". Il doit être bien compliqué et fatiguant de faire semblant en société mais les conseils de Pierre Bayard doivent être plein d'humour pour se tirer d'un mauvais pas de ce genre :-)
RépondreSupprimer(^‿^)✿
RépondreSupprimerCoucou et MERCI pour ta visite ce mardi soir sur mon petit blog chère Miss_Yves ❤
J'adore tes photos prises Barneville-Carteret !!!... mon fils de 20 ans y était dimanche avec sa grand-mère chez qui il est en vacances en ce moment à Cherbourg !!!! :o)
GROS BISOUS d'ASIE❀ vers la belle Normandie
Bonne soirée !!!
Quelle chance il a !
RépondreSupprimerBom dia, é uma linda moradia que qualquer pessoa ambiciona, as fotos são fantásticas.
RépondreSupprimerAG
Je t'ai répondu sur mon blog.
RépondreSupprimerRemarque il faut mieux avoir une belle tête sous un chapeau cloche
qu'une tête de cloche sous un beau chapeau.
Ha HaHa , je ris de me voir si belle, en ce miroir(avec mon chapeau cloche)!
RépondreSupprimerJe suis sûre qu'il te va bien.
RépondreSupprimerMerci!
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