Le dessert au jardin ou portrait de l’artiste et de sa femme au crépuscule, 1897
Il s'agit de Marthe Meurier, rencontrée en 1890, épouse d'élection et muse du peintre.
Il la fera figurer dans de nombreuses compositions, parfois en combinant plusieurs portraits, afin de mieux traduire sa personnalité, ou sa vérité intérieure.
C'est le cas du Triple portrait de Marthe en fiancée.
et
de cette huile sur toile collée sur carton , l'échelle dans le feuillage (1892)
où un quadruple portrait de jeune fille élève, dans un tourbillon de volutes, le regard du spectateur vers le ciel.
Il s'agit de Marthe Meurier, rencontrée en 1890, épouse d'élection et muse du peintre.
Il la fera figurer dans de nombreuses compositions, parfois en combinant plusieurs portraits, afin de mieux traduire sa personnalité, ou sa vérité intérieure.
C'est le cas du Triple portrait de Marthe en fiancée.
et
de cette huile sur toile collée sur carton , l'échelle dans le feuillage (1892)
où un quadruple portrait de jeune fille élève, dans un tourbillon de volutes, le regard du spectateur vers le ciel.
"Le Prieuré"
Musée Maurice Denis, Saint-Germain-en-Laye.
Sur les marches menant au jardin printanier, l'inspiration vient aux "peintres du dimanche"et aux autres :
croquis, ébauches, pochades...
croquis, ébauches, pochades...
L'autoportrait devant le Prieuré (1921) met en scène la chronique familiale de l'artiste.
Après une longue maladie, Marthe meurt en 1919 laissant son époux d'autant plus désemparé qu'il a la charge de jeunes enfants. En 1921, il rencontreElisabeth Graterolle, qui ressemble étrangement à la défunte, et dont les qualités l'amènent à envisager un remariage. Ce qu'il fait , après avoir reçu l'assentiment de ses enfants.
Le tableau symbolise le retour de la stabilité familiale et du bonheur , avec le groupe des aînées sur la terrasse, et, en contrebas, celui des cadets, tandis que Marthe, en haut à droite, accueille Elisabeth, à la manière d'une scène religieuse, la Visitation, thème souvent traité par l'artiste .
(lien ici ou là)
Nous apercevons une partie de la Chapelle, autrefois désaffectée, que Maurice Denis , dès l'acquisition de la propriété en 1914, avait l'intention de restaurer pour lui rendre sa fonction cultuelle.
Auguste Perret fut le maître d'oeuvre de cette restauration, achevée en 1928, qui témoigne, dans le choix des matériaux simples, de la renaissance de l'art religieux voulue par le peintre.
Le parcours dans le jardin est ponctué de sculptures d'Antoine Bourdelle, comme ce Centaure
Voici le tableau, L'autoportrait devant le Prieuré, dans son environnement.
Les voûtes, la pénombre conviennent bien à cette oeuvre pleine de sensibilité et de spiritualité.
Buste de Maurice Denis, Georges Lacombe, 1911, bois sculpté (acajou) , don de Dominique et Yvonne Denis.
Georges Lacombe, surnommé "le Nabi sculpteur", entreprit ce buste en 1911 - et celui d'autres amis nabis - pour exposer au Salon d'automne.
A partir d'un billot d'acajou strié de veines et de noeuds, il a traduit la force de caractère et le calme de son ami, qu'il représente "vêtu d'une blouse d'artisan comme un imagier de l'époque gothique".
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Accès au plan du site
et visite virtuelle ici
(A suivre)
un joli aperçu de la visite...mais le lien ..pour moi , ce n'est pas encore possible... bises
RépondreSupprimer?
RépondreSupprimerTous les liens"marchent"chez moi...
Coucou Miss Yves.
RépondreSupprimerNous en apprenons des choses chez toi...
Merci pour ce partage.
Très bon weekend.
A + :o)
Beau et sûrement intéressant ce musée.
RépondreSupprimerJ'ai connu Saint Germain en Laye pour tout autre chose.
Une belle visite et des liens intéressants !
RépondreSupprimerCoup de coeur particulier pour les huitième, neuvième, dixième photos
Je ne sais plus, Miss. Mais le commentaire qui est là dit l'essentiel. Le cadrage de la 9 me plait tout particulièrement pour le vis-à-vis inattendu du tableau et du buste.
SupprimerJe file. Le mardi est le jour des activités associatives et l'emploi du temps est un peu plus strict que les autres jours. :-)
Belle journée à toi !!!
Merci, à toi aussi
SupprimerAh ah ! Maurice Denis, une piqûre de rappel ! Ce musée n'est pas loin du tout de chez nous et toutefois je n'y suis jamais allée... Il y a eu une expo consacrée à ce peintre il y a trois ans à Giverny. Il me semble me souvenir que Tilia a parlé de lui sur son blog, Ariane en a parlé aussi (lien sur mon message de l'époque)
RépondreSupprimerhttp://cergipontin.blogspot.fr/2012/04/musee-des-impressionnismes-giverny-le.html
Le jardin me tente beaucoup... Le musée aussi, cela va sans dire. Le buste me fait penser à un buste en chocolat que j'ai vu au MoMA à San Francisco, très odorant et que l'on avait envie de lécher...
RépondreSupprimerhttps://summeratfrisco.wordpress.com/2011/07/08/07-juillet-2011/
Buste façonné à la langue: curieuse technique.
SupprimerAttention à la température pour ne pas faire fondre ces bustes en chocolat
je découvre ton blog avec grand plaisir, je continue ma découverte chez toi
RépondreSupprimerJ'y suis allée il y a fort longtemps... y revenir un jour peut-être car tu me donnes envie !
RépondreSupprimerSur mon autre blog bien que parlant de Tours et d'avion, j'y ai fait référence aussi. Paris coule dans mes veines comme la Seine coule à Paris.
RépondreSupprimerC'est joliment dit.
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