Le temps s'en va, le temps s'en va Madame
Las le temps ! non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame.
Le temps s'en va, le temps s'en va Madame
Las le temps ! non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame.
Le temps s'en va, le temps s'en va Madame
Je vous envoie un bouquet, que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanouies ;
Qui ne les eût à ces vêpres cueillies,
Chutes à terre elles fussent demain.
Vient de trier de ces fleurs épanouies ;
Qui ne les eût à ces vêpres cueillies,
Chutes à terre elles fussent demain.
Le temps s'en va, le temps s'en va Madame
Las le temps ! non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame.
Le temps s'en va, le temps s'en va Madame
Las le temps ! non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame.
Le temps s'en va, le temps s'en va Madame
Ceci vous soit un exemple certain
Que vos beautés, bien qu'elles soient fleuries,
En peu de temps cherront toutes flétries,
Et, comme fleurs, périront tout soudain.
Que vos beautés, bien qu'elles soient fleuries,
En peu de temps cherront toutes flétries,
Et, comme fleurs, périront tout soudain.
Le temps s'en va, le temps s'en va Madame
Las le temps ! non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame.
Le temps s'en va, le temps s'en va Madame.
Las le temps ! non, mais nous nous en allons,
Et tôt serons étendus sous la lame.
Le temps s'en va, le temps s'en va Madame.
Joli poème du poète de la Rose.
RépondreSupprimerConnais pas encore Concarneau.
Coucou Miss Yves.
RépondreSupprimerRonsard fut un éternel amoureux...
De temps en temps il nous faut prendre le temps de prendre du bon temps.
Belle journée.
A + :o)
j'ai reconnu la ville close ...si agréable hors saison touristique.
RépondreSupprimerles cadrans solaires ont souvent des rappels à la fuite du temps, j'en ai vu un (je ne sais plus le lieu) où il était écrit : toutes blessent la dernière tue !
La formule que tu cites fait partie des classiques.
SupprimerQuelle jolie page, quoique un peu nostalgique :-)
RépondreSupprimerCoup de coeur pour ta deuxième image, sa lumière toute particulière, douce et ton joli sourire !
Comme c'est gentil! merci.
SupprimerMon époux est en train de scanner de vieilles diapos et alors, tu prends une claque au niveau du "temps qui passe", qui a passé :-(
RépondreSupprimerMisère ! :-)
"une claque..."
RépondreSupprimerOh ...je suis sûre que tu exagères .
Charme différent, sans doute...
trop haut, pour voir le temps...qui passe ....................................:))))
RépondreSupprimerIl me semble que Ronsard était un vieux satyre.... Que lui a répondu la belle à ses sollicitations ? Qu'elle était jeune en attendant, je crois....
RépondreSupprimerJ'ai fait court pour mon dernier message, je crois que le silène est un peu gonflé comme une baudruche....
SupprimerComme à Fifi sur son blog, je te dis que Silène n'avait pas que des défauts, non plus que Midas n'était pas qu'un idiot. Silène "avait une immense sagesse qu'il révélait aux hommes seulement sous la contrainte." (CF le lien que j'ai mis sur son nom). Et ben ces personnages me plaisent beaucoup
Je ne t'ai pas répondu / le papa de Mlle A. Ce n'est pas son papa mais celui de Monsieur O.... Il m'a dit que cela lui était égal de paraître sur mon blog, mais je m'en doutais bien. La maman de Mlle A m'a autorisée également à montrer cette photo même si on la voit - un peu - de profil
SupprimerOh...A une époque où l'on mariait es jeunes filles nubiles....
SupprimerTu as sans doute en mémoire l'adaptation par Brassens de ce poème de Corneille :
"Marquise, si mon visage
A quelques traits un peu vieux,
Souvenez-vous qu'à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux.
Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront,
Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front.
Le même cours des planètes
Règle nos jours et nos nuits
On m'a vu ce que vous êtes;
Vous serez ce que je suis.
Cependant j'ai quelques charmes
Qui sont assez éclatants
Pour n'avoir pas trop d'alarmes
De ces ravages du temps.
Vous en avez qu'on adore;
Mais ceux que vous méprisez
Pourraient bien durer encore
Quand ceux-là seront usés.
Ils pourront sauver la gloire
Des yeux qui me semblent doux,
Et dans mille ans faire croire
Ce qu'il me plaira de vous.
Chez cette race nouvelle,
Où j'aurai quelque crédit,
Vous ne passerez pour belle
Qu'autant que je l'aurai dit.
Pensez-y, belle marquise.
Quoiqu'un grison fasse effroi,
Il vaut bien qu'on le courtise
Quand il est fait comme moi."
....et la réponse cynique de la belle!
http://www.dailymotion.com/video/xsxyer_georges-brassens-marquise_music
SupprimerOui tu as raison pour le poème de Corneille...
SupprimerBrassens savait chanter l'amour et les choses de la vie, il savait choisir les auteurs. D'ailleurs pour le passage "la Passante" c'est une chanson de Brassens que j'avais en tête, mettant en musique un autre poète, Antoine Pol >
http://histoires_courtes.voila.net/articles/Brassens.htm
Quant à ces vieux grisons donc, ils n'étaient pas si vieux pour notre époque, mais ils ne savaient guère y faire. Une jeune fille ou une femme peut être séduite par de belles paroles à condition que l'on fasse miroiter sa beauté et sa fraîcheur, son charme etc et non qu'on lui décrive le triste futur qui l'attend...
SupprimerNe pas faire confiance au soleil...
RépondreSupprimerBon cette fois ci je ne te raconte plus l'histoire du cadran solaire de mon père pour le jardin, te l'ayant déjà infligée...
Il fut un temps où je fus à Concarneau...
J'ai lu dans le dernier magazine du Parisien (heureusement que nous recevons ce journal par portage auquel nous sommes abonnés) Mireille Dumas déclarer qu'elle n'aimait pas avoir une montre. Moi non plus, mais je suis contente de pouvoir parfois la dérober...
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