Retour sur image pour approfondir la vision du monstre échoué sur les bords de la Vire,
(objet digne d'être montré)
créé par Cédric Guillermo, inspiré par un tableau (1935) du peintre surréaliste belge, René Magritte, s'amusant à inverser la double composante humaine et animale de la mythique sirène.
Cette inversion avait été reprise par le photographe Man Ray. qui l'avait traitée de manière érotique dans le numéro 10 de la revue Le Minotaure (1937).
( Notons que l'imagination de ces artistes repose sur la représentation de la sirène femme-poisson dans la mythologie nordique, et non sur celle de la femme-oiseau de la mythologie grecque.)
Circulation, germination d'oeuvres et d'idées, comme nous y invite à notre tour ce panneau:
Revenant sur mon commentaire précédent, à propos des oeuvres du festival des bords de vire
"-insolites, amusantes, poétiques- signifiantes ou insignifiantes, elles plaisent ou déplaisent, font l'objet de discussions"
Je qualifierais celle-ci d'insolite, entre fascination et répulsion.
Une sirène à l'envers! J'en aime le côté ludique et l'échouage en bord de rivière ajoute au charme de l'ensemble : comme la réalité d'un monde merveilleux!
RépondreSupprimerje bisse le commentaire de Gine !
RépondreSupprimerfemme poisson...je reste de bois... :)))
RépondreSupprimerBon sang ! Mais c’est… Bien sûr !! Voilà pourquoi cette sculpture me disait vaguement quelque chose. Mon subconscient faisait le lien avec "L'invention collective" (1935) ce tableau de Magritte que je connais depuis longtemps (mais qui ne fait pas partie de mes favoris).
RépondreSupprimerPar contre, pour moi la surprise réside davantage dans le fait que l’œuvre soit en bois. Je la croyais (dur comme fer ;-)) en pierre.
Ainsi posée les pieds dans l'eau vu que cette œuvre est en bois, si un gros orage fait monter le niveau de la rivière, elle risque fort d'être emportée et de filer vers la mer !
SupprimerQuel scénario catastrophe!
RépondreSupprimerhttps://fr.m.wikipedia.org/wiki/Vire_(fleuve)
SupprimerLa Vire est un fleuve côtier qui se jette ds la mer, dans la baie de Veys.
Finalement, si ce scénario aboutissait, la sirène ( ou le monstre mi-poisson , mi-femme) ) retrouverait son milieu d'origine.
Coucou Miss Yves.
RépondreSupprimerDe bien drôles de bestioles chez toi !
Très bonne journée, A + ☼
La Sirène est tellement plus belle même si elle est énigmatique comme ce poisson à jambes de femme.
RépondreSupprimerD'où l'impression de malaise due à cette inversion, tant l'image mythique de la sirêne est devenue ... naturelle.
RépondreSupprimerL'idée d'inversion est amusante mais nous sommes tellement habitués à la jolie sirène à queue de poisson :-)
RépondreSupprimerj'adore
RépondreSupprimerquelle imagination
tout comme Bergson, je la trouve réussie cette sirène faisant une pause à bord de l'eau, avant de repartir vers le large ensorceler quelque Ulysse perdu dans ses pensées!
RépondreSupprimerBizarre bizarre, ce sculpteur n'a guère la notion de ce que sont les êtres vivants, normalement la tête devrait être dans l'axe du corps et non placée à 90° (tiens encore de la géométrie)...
RépondreSupprimerJe vais te reparler d'Ensor et de sa sirène que j'ai vue à l'expo au musée d'Orsay >
http://espace-holbein.over-blog.org/article-la-sirene-d-ensor-73917277.html
Tu vois, Miss, lorsque l'on examine l'oeuvre de Magritte on remarque que l'axe de la tête de la sardine est dans l'axe des jambes. Imagine comment la sirène échouée avance ?
SupprimerL'idée de C. Guillermo me plaît, je n'avais pas pensé à Magritte... De l'art légèrement primitif.
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