"Alors, on apprend ce que le monde avait dans le ventre: c'est la guerre"
Sur les pas de Pierre-Jakez Hélias, (1914-1995) dans le village de Pouldreuzic, qu'il évoque dans Le Cheval d'orgueil, paru en 1975, le lecteur, le touriste ou le promeneur, découvre 17 panneaux-stations dans un circuit de randonnée partant de la maison natale dans le bourg
pour traverser la campagne, qui a bien changé depuis cette époque!
L'auteur décrit la société traditionnelle rurale du Pays Bigouden sous différents aspects:
sa maison d'enfance, la guerre 14-18 - commémorée par ce monument aux morts-
l'école républicaine interdisant de parler breton,
les promenades dans le bocage sur les épaules de son grand-père, Alain Le Goff.
les travaux des champs,
les superstitions, les premières voitures automobiles...
( Liens ici et là )
.....................
Clin d'oeil à Marguerite-Marie)
.........................................................................
Les photos ci-dessous montrent, non pas un monument aux Morts, mais le Monument aux Bigoudens à Pont-L'Abbé, dû au ciseau expressif et sobre du sculpteur François Bazin, peignant la douleur des femmes et filles des marins péris en mer.
Coucou Miss Yves.
RépondreSupprimerTu as décidé de nous apporter un peux de culture (au milieu des cultures) ce matin, de quoi nos occuper un peu.
Il existe bien des façons de mourir !
Passe un très bon weekend, A + ☼
Hélas, oui, tant de morts et d'horreurs !
SupprimerMerci, â toi aussi.
Je reviendrai début de semaine, j'aurai le temps de lire et regarder tranquillement ton billet.
RépondreSupprimerBises pluvieuses
merci pour cette page bretonne...
RépondreSupprimerj'ai un peu honte de n'avoir jamais pris en photo les monuments de Pont l'Abbé...comme souvent dans un lieu trop fréquenté on ne "voit" plus l'évidence !
On oublie et néglige souvent ce qui est trop près de chez soi!
RépondreSupprimerLes stèles environnées de maïs me font penser aux panneaux d'Auvers-sur-Oise sur les traces de Van Gogh
Supprimer(On est censé être partis de la maison pour aller déjeuner à 200 kms, tu sais le temps que cela prend pour faire 200 kms à partir de Paris...)
Et pourtant on ne voyage plus à pied comme lorsque l'on allait annoncer alentours les mariages ou les décés
SupprimerJ'aime ces balades didactiques qui nous en apprennent beaucoup tout en marchant. Le monument des Bigoudens est tout en finesse et en émotion et me plaît beaucoup. Ces femmes de marins devaient avoir un caractère bien trempé pour supporter toutes ces angoisses, voire même la mort. Et souvent sans pouvoir récupérer le corps de l'être aimé.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé lire et relire "le cheval d'orgueil" que je reprendrais bien encore une fois. Je me souviens surtout (non pas surtout mais entre autre) de "à chacun selon ses besoins" que j'ai resservi à mon mari
RépondreSupprimerLe groupe de Bigoudennes fait référence à la mer. Les grands parents de nos petites filles habitent à deux pas de la mer et ne savent pas nager, pourtant lui, à un moment, a été marin
Ce message me ramène non pas à la grande guerre mais à l'année dernière lorsque nous ne savions pas la douleur que nous allions ressentir peu après...
merci Miss yves c'est un bel hommage que tu rends à Pierre Jakès Héliaset sa région. J'ai un faible pour le pays bigouden, austère , authentique. un endroit où nous ne manquons jamais d'aller faire un tour c'est Penhors en Pouldreuzig. Quand j'étais à Quimper je voyais souvent Jakès aux halles le samedi matin, il était alors professeur de français à l'école normale . Mon beau frère en parlait avec fierté lui qui avait été son élève à l'E.N de garçons... il y a bien longtemps maintenant
RépondreSupprimerTrès intéressant, ce parcours campagnard.
RépondreSupprimerLes souvenirs d'école de Pierre-Jakez Hélias sont frappants, un témoignage à réécouter.
Tu ne pouvais tomber mieux, je suis en train de relire "Le cheval d'orgueil" et j'ai tout de suite pensé à Marguerite Marie! De quoi peut-on se plaindre à la lecture de ce témoignage?
RépondreSupprimer