A Blois.
Ce trompe-l'oeil euphorisant conduit le promeneur, degré par degré jusqu'à la statue de Denis Papin.
Né à Chitenay (à 22 km de Blois, il a été reconnu connu l'inventeur de la machine à vapeur.
Chassé par la révocation de l'Edit de Nantes, il publie en Angleterre son traité sur la"manière d'amollir les os et de faire cuire la viande en peu de temps et à peu de frais".
Son "digester"dite marmite de Papin, est donc l'ancêtre de nos modernes cocottes-minutes ou autocuiseurs.
Né à Chitenay (à 22 km de Blois, il a été reconnu connu l'inventeur de la machine à vapeur.
Chassé par la révocation de l'Edit de Nantes, il publie en Angleterre son traité sur la"manière d'amollir les os et de faire cuire la viande en peu de temps et à peu de frais".
Son "digester"dite marmite de Papin, est donc l'ancêtre de nos modernes cocottes-minutes ou autocuiseurs.
Nous élevant progressivement dans les petites rues escarpées aux pavés parsemés ça et là de petits indices touristiques (église, château, porc-épic), nous découvrons, en surplombant la statue du célèbre chimiste, une superbe perspective sur les rues de Blois et au-delà.
A la manière des cailloux du petit Poucet, cette plaque circulaire gravée d'une église
nous guide vers la cathédrale Saint-Louis, puis vers l'hôtel de ville occupant l'ancien évêché, construit au début du 18 ème siècle par Jacques-Jules Gabriel, le père de l'architecte de la place de la Concorde à Paris.
Les jardins de l'évêché forment une terrasse à l'extrémité de laquelle nous pouvons admirer la Loire, ses coteaux boisés et les toits gris de la ville.
Une harmonie subtile avec les nuages, qui nous transporte au septième ciel.
Ce fut sans doute l'impression ressentie par Victor Hugo, à son arrivée à Blois au printemps 1825 :
"Je vis mille fenêtres à la fois, un entassement irrégulier et confus de maisons, de clochers, un château et (...) une rangée de maisons, de clochers, un château et (...) une rangée de façades aiguës à pignons de pierre au bord de l'eau, toute une vieille ville au bord de l'eau, toute une vieille ville en amphithéâtre capricieusement répandue sur les saillies d'un plan incliné".
(A suivre)
Source:
Michelin, châteaux de la Loire (1995)
Les nuages t'ont porté chance le jour de ta visite et t'ont bien inspirée.
RépondreSupprimerLa photo avec les bancs dans les nuages est unique.
Suivons donc le porc-épic à l'aveugle...
Et l'impression ressentie devant cet escalier, unique, elle aussi
SupprimerLes nuages légers dans le ciel bleu de cette fin d'après-midi sont devenus menaçants et de sont chargés d'humidité le lendemain...
Coucou miss Yves.
RépondreSupprimerCette semaine tu veux que nous atteignions des sommets !
Très bon dimanche, A + 📪
Merci, à toi aussi!
Supprimerc'est vertigineux ce trompe l'oeil !
RépondreSupprimerj'aime bien maintenant ces "clous" parsemant les villes historiques nous faisant cheminer...
C'est la première fois que j'en voyais!
RépondreSupprimerTrês pratique, et en plus, esthétique !
A ton "septième ciel" peu commun je donne une note encore plus élevée à ta troisième image de la "perspective sur les rues de Blois" : image fascinante non seulement pour la dite perspective mais aussi pour son animation par les humains qui semblent évoluer sur une scène de théâtre !
RépondreSupprimerOui ! Tu traduis joliment mon impression, celle d'un petit village où chacun vaquait tranquillement à ses occupations: les uns au café,;la vieille dame avec ses commissions; les jeunes , sac au dos, les touristes sur le banc...
Supprimerun trompe-oeil qui ne trompe pas..c'est MAGNIFIQUE!
RépondreSupprimerj'adore ce post! et cet escalier...et dire que je suis passée à côté l'année dernière...sans même le voir ! pfff ...merci pour ces belles images très poétiques
RépondreSupprimerFormidable ce message qui nous entraîne aux cieux (et à San Francisco avec la "crockered street" - la Lombard Street)
RépondreSupprimerAvec mon mari nous avons arpenté ces escalier un soir où nous avons couché à l'hôtel à Blois - avant d'aller le lendemain à Chaumont-sur-Loire.
Ah Loire ! Fleuve enchanteur !
J'ai souvent traversé Blois ; je connais cet escalier que je préfère au naturel, j'ai souvent vu le château que j'ai visité enfant peut(être en voyage scolaire.
RépondreSupprimerÉpoustouflant ce trompe-l’œil nuageux !
RépondreSupprimerEt superbe idée de la part de ses concepteurs.
Associer de la vapeur d'eau à la statue de Denis Papin, il fallait y penser !
Les "clous" gravés à l'effigie d'un monument, ou d'un symbole du patrimoine, sont eux aussi sortis d'une imagination géniale.
Bravo Miss Yves pour tes photos splendides et merci pour le partage
Vapeur d'eau des nuages et machine à vapeur: j'avoue que le rapprochement m'avait échappé !
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