Sur la célèbrissime place Saint-Marc, les touristes affluent et les guides multiplient, à l'intention de leurs groupes, les signes de ralliement .
Langues, couleurs et nationalités font de cette * piazza une joyeuse tour de Babel.
Elle seule arbore ce nom-ce titre- de piazza, toutes les autres portent la simple dénomination de campo.
"Je connais un pays étrange où les lions volent et marchent les pigeons", Jean Cocteau
"On ne quitte pas Venise, Monsieur, on s'en arrache. un séjour à Venise, c'est une étreinte."
François Mauriac.
Mauriac était bien poète quand il écrivait cela. J'ai visité nombre de villes italiennes ces dernières années et j'ai toujours été gênée par quelque chose: Les hordes de touristes... La plupart d'entre eux ne voient rien mais prennent des selfies. D'autres arrivent, comme toi, à s'imprégner de la belle atmosphère et histoire du lieu. Je ne sais pas si je deviens de plus en plus sauvage avec le temps. Mais je rêverai d'une piazza sans personne, au soleil levant. :-))
RépondreSupprimerTout cela me fait penser à un déplacement que j'ai fait en haute montagne à l'aiguille du midi. Il y avait nombre de touristes en haut qui prenaient des selfies devant le majestueux Mont-Blanc et je me suis demandée si vraiment, ils voyaient cette belle montagne ainsi que son cadre grandiose...
Bon, j'arrête de me plaindre et je m'imprègne de tes photos. Bises alpines et merci du partage.
Quelle belle citation de Mauriac !
RépondreSupprimerDédé n'a pas tout à fait tort, on dirait que les selfies sont plus importants que les lieux visités.
Tes photos sont très belles, c'est un peu dommage que le temps ne s'y prêtait pas davantage.
Merci pour ce beau partage !
oui, j’ai répondu â DD à ce sujet sur son blog.
RépondreSupprimerQue veux-tu! Des comportements puérils et parfois cocasses,, mais qui n’emêchent pas de goûter ces beaux voyages.
Coucou Miss Yves.
RépondreSupprimerOui pour les selfies c'est devenu viral...
Les premiers sont venu des asiatiques, tout le monde s'y met, il y en à mêmes qui meurent à cause de ça...
Je suis heureux de redécouvrir ces jolis lieux, je ne suis pas sur que apprécierais d'y vivre...
Ires belle journée, A +
je rejoins Mauriac et Cocteau...
RépondreSupprimerQuelle foule !
Bonjour Miss Yves,
RépondreSupprimerQue vos photos sont belles, et que de foule c'est la folie, je n'ai jamais vu Venise pour moi c'est la première fois, merci beaucoup !
Bonne fin de semaine, grosses bises !
Pour répondre à ta question sur l'émission d'hier soir, nous n'avons pas regardé. Le Mans on connaît mais nous en sommes assez loin, 40 kms. Par contre on parle peu de notre petite Entreprise, même dans les infos locales. La municipalité ne fait pas grand chose voire rien pour rebouster le commerce, il y a plein de boutiques qui ferment, c'est désolant.
RépondreSupprimerBon week-end !
Dentelles de pierre à perte de vue...
RépondreSupprimerQuelle ville extraordinaire !
Bien d'accord avec Dédé au sujet des hordes de touristes pour qui le paraître (selfies) est plus important que l'être.
RépondreSupprimerTon agrandissement de l'horloge est un vrai bonheur.
Cette horloge astronomique indique aussi la situation du soleil dans les signes du zodiaque. Ainsi, ta photo est datée approximativement de la mi-octobre (vers la fin du signe de la Balance).
L’œil de la mostra, "Kairos, il momento decisivo" sur la façade de la Bibliothèque Marciana, a attiré le mien. Mais je suis déçue de ne pas avoir trouvé un seul article en français concernant cette présentation, dont l'un des participants n'est autre que le célèbre peintre, sculpteur et faussaire Wolfgang Beltracchi.
J'aime beaucoup la citation de Cocteau.
En région parisienne (et sans doute dans bien d'autres villes) beaucoup de pigeons ont du mal à marcher pour trouver leur nourriture. Ces pauvres bêtes ont des pattes atrophiées par les produits stérilisants, ou pire, estropiées par les piques et pièges en éclat de verre destinés à les écarter des façades.
Merci pour le partage, c'est passionnant.
La vue que je montre auj a dû te sembler familière...
RépondreSupprimerJ'ai lu cette citation de Cocteau quelque part
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