Mes impressions:
le vert domine,
le rouge foncé (sang de boeuf) s'impose,
la brique en atténue la force
le gris , le mauve , le jaune pâle ou le beige adoucissent le décor où le bleu roi trouve sa place.
La pierre, le bois retrouvent le naturel, la rusticité, tandis que le rose orangé du château Frontenac joue la vedette.
Quelques références techniques confirment plus ou moins ces impressions.
https://www.lesoleil.com/maison/les-couleurs-de-quebec-5b5a9f84c2628d0fcffa24d32f1a4e2e
"Les grandes compagnies de peinture proposent généralement leur palette de «couleurs historiques». Benjamin Moore en suggère une.
Sico va même distinguer les couleurs propres à Montréal des couleurs spécifiques au Vieux-Québec.
Ainsi, on retrouve un nuancier de bleus, dont certains tirent vers le gris ou le vert, voire vers un léger mauve. Pour d'autres, l'anthracite n'est pas loin. On retrouve aussi quelques verts plutôt doux, qui amènent vers les teintes de bruns. Certains sont pâles, presque beiges, alors que d'autres sont plus francs. Les plus accentués présentent une touche de violet aubergine. Puis, il y a les orangés et les rouges. Les premiers, en parenté avec l'ocre, sont chauds et semblent très naturels. Les rouges, quant à eux, sont loin du rouge tomate et s'approchent davantage du bourgogne. «À une époque, on n'avait que des pigments naturels pour faire les couleurs, précise Yves Couture. On faisait du rouge avec du sang de boeuf.»
Sico va même distinguer les couleurs propres à Montréal des couleurs spécifiques au Vieux-Québec.
Ainsi, on retrouve un nuancier de bleus, dont certains tirent vers le gris ou le vert, voire vers un léger mauve. Pour d'autres, l'anthracite n'est pas loin. On retrouve aussi quelques verts plutôt doux, qui amènent vers les teintes de bruns. Certains sont pâles, presque beiges, alors que d'autres sont plus francs. Les plus accentués présentent une touche de violet aubergine. Puis, il y a les orangés et les rouges. Les premiers, en parenté avec l'ocre, sont chauds et semblent très naturels. Les rouges, quant à eux, sont loin du rouge tomate et s'approchent davantage du bourgogne. «À une époque, on n'avait que des pigments naturels pour faire les couleurs, précise Yves Couture. On faisait du rouge avec du sang de boeuf.»
Selon Mylène Gévry, directrice du marketing chez Sico, les couleurs du Vieux-Québec ont été ciblées grâce à la collaboration entre des professionnels de la couleur et des architectes spécialisés en patrimoine qui, à partir d'archives, ont établi une palette de couleurs que l'on retrouvait dans les années 30-40."
Coucou Miss Yves.
RépondreSupprimerIl est merveilleux de pouvoir apprécier toutes les nuances des couleurs!
J'ignore si c'est l'homme le mieux privilégié en la matière ???
Très bonne journée, A +
tout en nuances... et histoire !
RépondreSupprimerJ'aime énormément ton bandeau, reflet d'une enfance joyeuse.
RépondreSupprimerJ'aurais (nous aurions) tant aimé à avoir à faire à un personnage tel que l'architecte de Québec pour choisir la couleur extérieure de la maison! A méditer.
RépondreSupprimerAs-tu vu par hasard les trois épisodes sur "Le monde des couleurs" sur Arte?
Hormis le rose du toit que je qualifierais de fuchsia, toutes ces teintes sont assez douces. En Alsace, Fifi te le dirait mieux que moi, il existe un nuancier de couleurs assez vives. Mais il est impossible de faire n'importe quoi
RépondreSupprimerPS si jamais j'arrive à publier une photo du Clos Lucé, tu pourras constater la similitude de couleurs avec celles du château Frontenac. Mise à part celle de l'oratoire offert à Anne de Bretagne par son époux Charles VIII, blanche car en pierre de tuffeau
RépondreSupprimerVoici tout de même le château sur son site
Ce sont les matériaux qui donnent la couleur des monuments anciens.