Dior, le génie d'un créateur (3)

                                                                         Au jardin potager.

Abhorrant la production, les machines et les usines, Christian Dior n'a pas continué les activités industrielles de sa famille, en revanche, il a été imprégné du respect de la terre et de ses produits.

Fruits et légumes  ornent ses créations, comme en  souvenir de sa mobilisation en 1939 à Mehun -sur -Yèvres. Là ,  il fit l'expérience de la vie paysanne. Enfin démobilisé,  avec  son père et sa soeur, à Callian  tous trois devinrent maraîchers pour subvenir à leurs besoins.

"Arrachant fleurs et rosiers"-un crève-coeur pour cet amoureux de plantes décoratives -le trio familial sema tout en "haricots verts et petits pois".

La passion des fleurs de Christian Dior lui avait été communiquée par sa mère, Madeleine Dior (décédée en 1931) .

 Ils avaient conçu ensemble la pergola du bassin de la villa , conseillés par leurs jardiniers et forts  de la  lecture des catalogues Villemorin-Andriaux .

Avec  le succès de sa maison de couture , Christian Dior acheta des maisons de campagne où il se consacra au repos, aux plantations, aux recettes de cuisine et à la bonne chère.

"Pour planter un lilas, un poirier, un saule , choisir les oignons des tulipes, les couleurs des cosmos et des zinnias, connaître les moeurs des petits pois ou celles de l'estragon, Christian Dior n'a pas son pareil"
affirmèrent Elie Rabourdin et Alice Chavane  (Je suis couturier, 1951) 

A l'aide de son chef, il réalisa des recettes, des sauces, de la liqueur de framboise à Milly, du vin à la Colle Noire , son domaine de Montauroux.

(Photo: 14 juin 2015)